@Simon André

Non Monsieur, vous vous trompez.

En effet, une personne homosexuelle qui souffre de son état, qui vit son homosexualité en cachette avec un sentiment de culpabilité, bref une personne qui essaye de lutter contre ses tendances, n'est pas dans le même degré de "péché" qu'une personne homosexuelle qui non seulement est étrangère à tout sentiment de culpabilité mais qui de surcroit en faisant son "outing" ou en revendiquant la légalisation du mariage gay ou l'adoption, affirme haut et fort sa fierté d'être homosexuelle.
Dans le premier cas, nous avons à faire à une personne pécheresse. C'est tout.
Dans le deuxième, nous avons à faire à une personne qui présente une des caractéristiques typiques de la culture de mort où pour échapper à toute forme de culpabilité, le mal est appelé bien et le bien mal.

Le terme "homosexualité", étymologiquement, désigne forcément ce que vous appelez "la pratique". Par conséquent, il s'agit toujours d'un péché mortel.
N'allez pas faire croire qu'un péché mortel d'impureté n'est pas un péché ou n'est que véniel.

A titre d'exemple, l'impureté solitaire est déjà un péché mortel de son genre.

@gerard paul
Le Pape François condamne clairement l'homosexualité et l'avortement. Ce sont les médias, qui comme d'habitude, ont déformé les faits. Le pape a simplement dit que tout pécheur qui souffre de son péché, qui a un sentiment de culpabilité et qui essaye de "s'en sortir", ne doit pas être rejeté par l'Eglise. En cela, le Saint Père n'a fait que répéter en d'autres termes, ce que l'Église dit depuis toujours: Bienveillance avec le pécheur mais pas de compromis avec le péché (donc pas de légalisation du péché).
En revanche, je reconnais avoir été moi-même dans l'incompréhension quand le Pape François a prétendu que les catholiques faisaient une espèce de fixation sur l'avortement et l'homosexualité.
En effet, ce ne sont pas les catholiques qui font une "fixation" sur les deux pierres angulaires de la culture de mort satanique planétaire (légalisation de l'avortement et du mariage gay) mais "le monde" qui fait une fixation sur les catholiques car eux seuls ont le courage de lutter ouvertement contre la culture de mort. Autrement dit, c'est l'inverse.
Contrairement à Benoît XVI qui dés le début a dénoncé la "dictature du relativisme", Le Pape François n'a pas eu, il est vrai, cette parole prophétique qu'on attendait de lui. C'est dommage. Mais laissons-lui du temps. Cela viendra car le Pape François, lui aussi, est un bon Pape.
Gardons cependant à l'esprit que la Sainte mission de l'Église est de propager la vérité que le Seigneur lui a confiée. C'est tout. Ce n'est certainement pas de "ménager" les médias infestés par la culture de mort.
Le moment est venu, pour tout chrétien et donc pour le Vatican, de comprendre que le combat entre les forces sataniques incarnées par le complot fondamentaliste féministe mondial et la Sainte parole de Dieu est irréconciliable.
Le combat est désormais frontal. Si l'Eglise le refuse, Elle trahi sa Mission.