Hélène33
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Réponses aux calomnies sur les supposées défaillances des Papes (Jean XXII et Eugène IV). Aucun Pape n'a jamais défailli dans la Foi : c'est une doctrine révélée qui a été confirmée par les faits …Plus
Réponses aux calomnies sur les supposées défaillances des Papes (Jean XXII et Eugène IV).

Aucun Pape n'a jamais défailli dans la Foi : c'est une doctrine révélée qui a été confirmée par les faits historiques. De telles attaques anti-infaillibilistes contre les Saint-Siège sont des calomnies, des demi-vérités, des fausses interprétations, bref des mensonges. On peut écrire beaucoup là-dessus, car les références à l'appui sont nombreuses ; or, pour le moment, je présenterai que quelques réfutations :

« C’est le genre d’attaque adopté, il y a trois siècles, par les centuriateurs de Magdebourg. Comme, en effet, les auteurs et fauteurs des opinions nouvelles n’avaient pu abattre les remparts de la doctrine catholique, par une nouvelle stratégie, ils poussèrent l’Église dans les discussions historiques. L’exemple des centuriateurs fut renouvelé par la plupart des écoles en révolte contre l’ancienne doctrine, et suivi, ce qui est d’autant plus malheureux, par plusieurs catholiques [...]. On se mit à scruter moindres vestiges d’antiquités ; à fouiller partout les recoins des archives ; à remettre en lumière des fables futiles, à répéter cent fois des impostures cent fois réfutées. [...] Parmi les plus grands Pontifes, même ceux d’une vertu éminente ont été accusés et flétris [...]. Les mêmes trames ont cours aujourd’hui ; et certes, plus que jamais, on peut dire en ce temps-ci que l’art de l’historien paraît être une conspiration contre la vérité » (Pape Léon XIII : Bref « Sæpenumero considerantes », 18 août 1883). (Pour plus de détails, on peut lire le livre « Mystère d'iniquité : enquête théologique, historique et canonique »)

1.Sur le Pape Jean XXII (1316-1334)
Dans un sermon prêché à Avignon, le jour de la Toussaint de l'an 1331, le Pape Jean XXII présentât les deux opinions différentes qui régnaient à cette époque sur la vision de l'essence divine par les âmes des saints avant la résurrection générale : une opinion militait pour la vision béatifique avant la résurrection générale, tandis que l'autre était contre. Le Pape avait simplement confronté les deux arguments pour et contre, avec des références tirées de l'Écriture et des Pères, pour faire jaillir ensuite la vérité. Certains sortirent les arguments contre la vision béatifique hors du contexte du sermon, pour les attribuer ensuite au Pape et l'accuser ainsi d'hérésie. Ce fut le général des Frères Mineurs qui soutint ce sentiment en public à
Paris. Alors, pour écarter les soupçons contre sa personne, le Pape Jean XII écrit au roi de France (lettre de 18 novembre 1333) pour lui expliquer la situation : donc, qu'il avait seulement présenté les opinions opposées. Une année après, peu avant sa mort, dans sa Bulle « Ne super his » (3 décembre 1334), le Pape Jean XXII fit sa profession de foi sur ce sujet d'une manière très explicite et très orthodoxe, en enseignant parfaitement la Doctrine catholique, c'est-à-dire, que les âmes des saints voient l'essence divine face à face avant la résurrection générale. (Pour plus de détails, on peut lire l'ouvrage du Cardinal Bégin, « La primauté et l'infaillibilité des Souverains Pontifes », 1873)

2. Sur le Pape Eugène IV (1431-1417) et la tradition des instruments
Encore une autre fausse accusation gratuite qui se réfute aussi gratuitement. La réponse contre l'accusation que le Pape Eugène IV aurait errer sur la matière du sacrement de l'ordre est donné par un de ses vénérables successeurs, le Pape Pie XII, de glorieuse mémoire. Dans sa Constitution Apostolique « Sacramentum Ordinis » (30 novembre 1947), le Pape écrit ceci par rapport à une controverse apparente sur le Décret pour les Arméniens (Bulle « Exultate Deo » du 22 nov. 1439) du Pape Eugène IV, au Concile de Florence :

« On reconnaît unanimement que les sacrements de la Nouvelle Loi, signes sensibles et producteurs de la grâce invisible, doivent et signifier la grâce qu’ils produisent et produire la grâce qu’ils signifient. Or, les effets que les ordinations diaconale, sacerdotale et épiscopale doivent produire et partant signifier, à savoir le pouvoir et la grâce, se trouvent, dans tous les rites en usage dans l’Église universelle, aux diverses époques et dans les différents pays, suffisamment indiqués par l’imposition des mains et les paroles qui la déterminent. De plus, nul n’ignore que l’Église Romaine a toujours tenu pour valides les ordinations faites dans le rite grec sans la tradition des instruments. Aussi le Concile de Florence, où a été conclue l’union des Grecs avec l’Église romaine, ne leur a-t-il pas imposé de changer le rite de l’ordination ni d’y insérer la tradition des instruments. Bien plus, l’Église a voulu que même à Rome les Grecs fussent ordonnés selon leur propre rite. De là il ressort que, même dans la pensée du Concile de Florence, la tradition des instruments n’est pas requise de par la volonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la substance et pour la validité de ce sacrement. Si dans le temps elle a été nécessaire, même pour la validité, de par la volonté et le précepte de l’Église, on sait que ce qu’elle a établi, l’Église peut aussi le changer et l’abroger. » (Pie XII, « Sacramentum Ordinis, 1947)

En fait, la Sainte Écriture et l’antiquité grecque et latine ne mentionnent que l’imposition des mains et la prière comme matière du sacrement de l'Ordre. C’est seulement vers le haut moyen âge et sans acte officiel de l’Église, donc par l'initiative personnelle de certains évêques, que la tradition des instruments s’est répandue en Occident et qu’elle a pénétré peu à peu dans l’usage romain. C’est le décret « Pour les Arméniens » (les Grecs), promulgué en 1439 à l’issue du Concile de Florence, qui fixa comme matière des divers ordres la tradition des instruments, qui sont la porrection du calice, contenant du vin, et de la patène portant du pain. Mais d’autre part, Rome continuait à considérer comme valides les ordinations orientales faites sans tradition des instruments. Dans son Instruction « Presbyterii graeci » (31 août 1595), le Pape Clément VIII exigeait qu’un Évêque de rite grec fût présent à Rome pour conférer aux étudiants de sa nation l’ordination selon le rite grec. Le Pape Urban VIII confirma la décision de Clément VIII dans son Bref « Universalis Ecclesiae » (23 novembre 1624). Dans sa Bulle « Etsi pastoralis » (26 mai 1742), pour les Italo-Grecs, le Pape Benoît XIV déclare : « Episcopi graeci in ordinibus conferendis ritum proprium graecum in Euchologio descriptum servent – Que les Évêques de rite grec observent leur rite propre, selon l'euchologion (livre liturgique de rite grec), pour conférer le sacrement de l'Ordre ». Le même Pape Benoît XIV, dans sa Constitution « Demandatum coelitus » (24 décembre 1743), interdit tout changement dans le rite grec. Enfin, le Pape Léon XIII, dans sa Bulle « Orientalium dignitas ecclesiarum » (30 novembre 1894) confirma la constitution de Benoît XIV. (Cfr. Denzinger n. 701, édition 1957)

Voici le paragraphe du Décret « Pour les Arméniens » concernant le sacrement de l'Ordre :

« Le sixième sacrement est celui de l'Ordre, dont la matière est l'objet qu'en présente pour conférer l'Ordre : le presbytérat, conféré par la porrection du calice, contenant du vin, et de la patène portant du pain. Le diaconat est conféré par la tradition du livre des Évangiles; le sous-diaconat par celle du calice et de la patène ainsi en est-il des autres ordres dont la collation se fait par la présentation des instruments nécessaires à l'accomplissement de leurs fonctions. Voici la forme du presbytérat : « Recevez le pouvoir d'offrir le sacrifice dans l'Église, soit pour les vivants, soit pour les morts, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. » Pareillement les autres ordres ont leur forme, comme le Pontifical Romain le porte clairement. Le Ministre ordinaire de ce sacrement est l'Évêque; son effet est un accroissement grâce en vue de préparer le ministre à son office.» (ibid.)

Ainsi comme le déclare le Pape Pie XII dans sa Constutution « Sacramentum ordinis », « l’Église n’a aucun pouvoir sur « la substance des sacrements », c’est-à-dire sur les choses que, au témoignage des sources de la révélation, le Christ, Notre-Seigneur, a prescrit de maintenir dans le signe sacramentel. Mais, en ce qui concerne le sacrement de l’Ordre, dont il s’agit ici, malgré son unité et son identité, que nul catholique n’a jamais pu mettre en doute, il est arrivé au cours des âges, selon la diversité des temps et des lieux, qu’on a ajouté différents rites à son administration. C’est ce qui explique certainement qu’à partir d’un certain moment les théologiens aient commencé à rechercher lesquels parmi ces rites de l’ordination appartiennent à l’essence du sacrement et lesquels n’y appartiennent pas. Cet état de choses a encore occasionné, dans des cas particuliers, des doutes et des inquiétudes ; aussi a-t-on, à plusieurs reprises, demandé humblement au Saint-Siège que l’autorité
suprême de l’Église veuille bien se prononcer sur ce qui, dans la collation des Ordres sacrés, est requis pour la validité. »

Et le Saint-Siège par Sa Sainteté le Pape Pie XII de glorieuse mémoire s'est prononcée définitivement sur la matière essentielle du sacrement de l'Ordre, qui est la seule imposition des mains :

« C’est pourquoi, après avoir invoqué la lumière divine, en vertu de Notre suprême Autorité apostolique et en pleine connaissance de cause, Nous déclarons et, autant qu’il en est besoin, Nous décidons et décrétons ce qui suit : la matière et la seule matière des Ordres sacrés du diaconat, de la prêtrise et de l’épiscopat est l’imposition des mains ; de même, la seule forme sont les paroles qui déterminent l’application de cette matière, paroles qui signifient d’une façon univoque les effets sacramentels, à savoir le pouvoir d’ordre et la grâce de l’Esprit-Saint, paroles que l’Église accepte et emploie comme telles. Il s’ensuit que Nous devons déclarer, comme Nous le déclarons effectivement, en vertu de Notre Autorité apostolique, pour supprimer toute controverse et prévenir les angoisses des consciences, et décidons, pour le cas où dans le passé l’autorité compétente aurait pris une décision différente, que la tradition des instruments, du moins à l’avenir, n’est pas nécessaire pour la validité des Ordres sacrés du diaconat, du sacerdoce et de l’épiscopat. »

Cette décision de Pie XII n'est nullement en contradiction avec celle de Eugène IV, qui n'a jamais déclaré que la tradition des instruments serait la seule matière essentielle du sacrement de l'ordre. Suite à Bénoit XIV et aux autres Papes, et notamment Pie XII, les théologiens ajoutent que Eugène IV n'a parlé que de matière intégrante et accessoire, donc non essentielle du sacrement de l'Ordre, et d'une manière non définitive. Or, le Pape Pie XII l'a défini pour toujours ce qui est désormais la matière essentielle pour la validité du sacrement de l'Ordre. (Cfr. A. Michel, « L'Ami du clergé », 27 mai 1948 pp. 338-346.)

« Roma locuta est, causa finita est – Rome a parlé, la cause est terminée. »
steack partage ceci
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Partage pour contourner la censure d'Arthur qui ne supporte plus la saine doctrine car il n'y a que les petits hommes pour redouter les petits écrits ; et qui permet de constater, contrairement aux fausses affirmations d'Arthur, que ni cette pauvre Helene, ni ce pauvre Arthur, ni Benedicte ne parviennent à répondre à cette question simplicime pour un cerveau non dévoré par la doctrine hérétique …Plus
Partage pour contourner la censure d'Arthur qui ne supporte plus la saine doctrine car il n'y a que les petits hommes pour redouter les petits écrits ; et qui permet de constater, contrairement aux fausses affirmations d'Arthur, que ni cette pauvre Helene, ni ce pauvre Arthur, ni Benedicte ne parviennent à répondre à cette question simplicime pour un cerveau non dévoré par la doctrine hérétique des diverses sectes sédévacantistes :
La bulle d'Eugene IV aux arméniens sur le sacrement de l'ordre relève de quel magistère ?
Alors que tous le actes pontificaux relevent d'un des 3 magistères suivants
. extraordinaire ou ex cathedra (infaillible)
. ordinaire semper ubique (infaillible)
. seulement authentique ( faillible)

😂Notre Arthur, complètement désemparé devant le réel, vient de déclarer que "cette question n'a pas de sens" pour tenter de donner un semblant de consistance à sa croyance selon laquelle une bulle serait TOUJOURS infaillible. Du moins ce que j'ai compris de ces délires sédévacantiste.
steack
😊
Arthur De la Baure
Relisez attentivement le passage sur Eugène IV. C'est court mais explicite! Vous comprendrez alors que votre question n'a pas de sens.
steack
@Arthur De la Baure a écrit "votre question n'a pas de sens"
😂😂Toutes les bulles relevent d'un des 3,magisteres pontificaux, sauf celle d'Eugene IV. Vous êtes impayable, dans vos innombrables dérobades.
Bénédicte LIOGIER
Bravo et merci pour vos recherches. L’Église a toujours enseigné qu’il ne peut pas y avoir de contradiction entre l’histoire vraie et la foi véritable.
Et s’il y a contradiction, c’est soit parce que l’on connaît mal l’histoire (tronquée ou partiale), soit parce que l’on connaît mal l’enseignement de l’Église (par exemple en ajoutant un magistère authentique, faillible, au magistère infaillible …Plus
Bravo et merci pour vos recherches. L’Église a toujours enseigné qu’il ne peut pas y avoir de contradiction entre l’histoire vraie et la foi véritable.
Et s’il y a contradiction, c’est soit parce que l’on connaît mal l’histoire (tronquée ou partiale), soit parce que l’on connaît mal l’enseignement de l’Église (par exemple en ajoutant un magistère authentique, faillible, au magistère infaillible (ordinaire et universel ou ex cathedra).
Quelqu’un saurait-il où se trouve précisément cet enseignement que je rapporte de mémoire ?
steack
@Arthur De la Baure a écrit
"Il est malheureux de recommencer les controverses qui ont eu lieu entre les ultramontains et les anti-infaillibilistes lors des préalables du concile Vatican "
Précisément le concile du Vatican avait pour but de recadrer la doctrine fausse car outrancière de certains ultramontains, et même de certains saints, concernant l'infaillibilité pontificale qu'ils étendaient …Plus
@Arthur De la Baure a écrit

"Il est malheureux de recommencer les controverses qui ont eu lieu entre les ultramontains et les anti-infaillibilistes lors des préalables du concile Vatican "

Précisément le concile du Vatican avait pour but de recadrer la doctrine fausse car outrancière de certains ultramontains, et même de certains saints, concernant l'infaillibilité pontificale qu'ils étendaient à tous les actes du magistère.

Pastor Aeternus et Saint Pie X après lui on bien précisé enfin les 4 conditions de l'infaillibilité. Les bulles n'y en ont JAMAIS été associées de fait ou ipso facto malgré les délires modernistes d'Arthur.
En général, mais ce n'est pas une règle absolue, un pape engage son infaillibilité par une CONSTITUTION dogmatique, et jamais (à ma connaissance) avec une simple bulle.

PA : "Le Pontife romain, LORSQU lL parle ex cathedra, c’est-à-dire LORSQUE remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église"
Arthur De la Baure
Relisez attentivement le passage sur Eugène IV. C'est court mais explicite! Vous comprendrez alors que votre question sur l'obéissance n'a pas de sens.
steack
@Arthur De la Baure a écrit
"Toutes les fois donc que la parole de CE magistère déclare que telle ou telle vérité fait partie de l'ensemble de la doctrine divinement révélée, chacun doit croire avec certitude que cela est vrai; car si cela pouvait en quelque manière être faux, il s'ensuivrait, ce qui est évidemment absurde, que Dieu Lui-même serait l'auteur de l'erreur des hommes"
Léon XIII …Plus
@Arthur De la Baure a écrit

"Toutes les fois donc que la parole de CE magistère déclare que telle ou telle vérité fait partie de l'ensemble de la doctrine divinement révélée, chacun doit croire avec certitude que cela est vrai; car si cela pouvait en quelque manière être faux, il s'ensuivrait, ce qui est évidemment absurde, que Dieu Lui-même serait l'auteur de l'erreur des hommes"
Léon XIII parle du magistère de l'Eglise TOUJOURS infaillible pas de celui du pape RAREMENT infaillible.

Car la phrase qui précède votre citation est la suivante :
"mais elle doit aussi s’étendre à ce que le Magistère ordinaire de toute l’Église répandue dans l’univers transmet comme divinement révélé"

Vous témoignez une nouvelle fois de cette une escroquerie intellectuelle supplémentaire de sédévacantiste d'amalgamer magistère pontifical et magistère de l'Eglise.

Mon cher Arthur,
nous avons constaté combien vous refusez trés...prudemment de mettre en pratique avec Eugene IV votre théologie morale, vos principes moraux sur l'obéissance :

Le magistère d'Arthur De la Baure sur l'…

Silence complet, comme celui qui a saisi les pharisiens à qui Notre Seigneur demandait s'il était permis de guérir le jour du Sabbat..

Aura t-on à nouveau la même dérobade avec cette question :

Boniface VIII a t-il exigé que le roi lui soit soumis en matière fiscale dans sa bulle Unam sanctam rédigée ainsi : les crochets sont de moi ?

"En conséquence nous déclarons, disons et définissons qu’il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine [même le roi de France] , d’être soumise [en matière fiscale] au pontife romain."

Dans cette nouvelle attente de vous lire.......
steack
@Hélène33 a écrit :
"Cette décision de Pie XII n'est nullement en contradiction avec celle de Eugène IV, qui n'a jamais déclaré que la tradition des instruments serait la seule matière essentielle du sacrement de l'ordre."
Certes, mais ce qui est reproché implicitement à Eugène IV par Pie XII au point qu'il a du engager son infaillibilité pontificale c'est d'avoir seulement dit que la …Plus
@Hélène33 a écrit :

"Cette décision de Pie XII n'est nullement en contradiction avec celle de Eugène IV, qui n'a jamais déclaré que la tradition des instruments serait la seule matière essentielle du sacrement de l'ordre."

Certes, mais ce qui est reproché implicitement à Eugène IV par Pie XII au point qu'il a du engager son infaillibilité pontificale c'est d'avoir seulement dit que la tradition des instruments était la matière du sacrement de l'ordre. Ce qui revient au même.

Je pense que les arguties grammaticales de ce Monsieur A Michel ne tromperont personne.

De même qu'Honorius a bien écrit à Serge " UNAM voluntatem fatemur" ce que la traduction automatique de Gloria TV traduit par " nous confessons une seule volonté " dans le Christ. Ce qui lui a valu l'anathème de 3 conciles dogmatiques et de Saint Léon II.

Je vous laisse transposer pour Eugène IV...

Les mots on un sens ma chère Hélène...

Et prétendre comme Arthur que par cette lettre à Serge Honorius a voulu lui " imposer le silence "est une forfaiture du même ordre que celle de ce Monsieur Michel : cette bulle est clairement hérétique comme la lettre à Serge.

Comme celle de Boniface VIII qui a voulu prétendre imposer au roi de France sa politique fiscale en prétendant qu'il devait lui être soumis sur ce point aussi, tenant ainsi explicitement pour nulle la Parole de Notre Seigneur " Rends à César ce qui est à César"
Arthur De la Baure
😂 Une bulle hérétique n'existe pas, tout comme un pape qui enseigne l'erreur à toute l'Eglise.
steack
@Arthur De la Baure à écrit :
"Une bulle hérétique n'existe pas" Ah !ben c'est sûr si vous commencer vos raisonnements vos conclusions vous êtes sur de conclure...
🥳 🥴 🥳
Hélène33
Steack, je ne répondrai plus à aucune de vos calomnies sur les Papes Jean XII, Eugène IV ou Honorius. Que Dieu vous éclaire!
Arthur De la Baure
Syllabus de Pie IX Proposition condamnée :
« Les Souverains-Pontifes et les Conciles œcuméniques se sont écartés des limites de leur pouvoir : ils ont usurpé les droits des princes, et ils ont même erré dans les définitions relatives à la foi et aux mœurs. »
Arthur De la Baure
Le pape Léon XIII commande aux catholiques de croire tout ce qu’enseigne le pape (nouvelle preuve de l'infaillibilité permanente du souverain pontife quand il enseigne toute l'Église dans son domaine:
"Il est nécessaire de s'en tenir avec une adhésion inébranlable à TOUT ce que les pontifes romains ont enseigné ou enseigneront, et, toutes les fois que les circonstances l'exigeront, d'en faire …Plus
Le pape Léon XIII commande aux catholiques de croire tout ce qu’enseigne le pape (nouvelle preuve de l'infaillibilité permanente du souverain pontife quand il enseigne toute l'Église dans son domaine:
"Il est nécessaire de s'en tenir avec une adhésion inébranlable à TOUT ce que les pontifes romains ont enseigné ou enseigneront, et, toutes les fois que les circonstances l'exigeront, d'en faire profession publique"
(Léon XIII: encyclique Immortale dei, novembre 1885).

Le pape ne fait aucun distinguo entre magistère extraordinaire ou ordinaire: "Toutes les fois donc que la parole de ce magistère déclare que telle ou telle vérité fait partie de l'ensemble de la doctrine divinement révélée, chacun doit croire avec certitude que cela est vrai; car si cela pouvait en quelque manière être faux, il s'ensuivrait, ce qui est évidemment absurde, que Dieu Lui-même serait l'auteur de l'erreur des hommes" (Léon XIII: encyclique, Satis cognitum, 29 juin 1896).
steack
@Hélène33
Je ne vois aucune calomnie dans ce que j'ai écrit. Mais je vois hélas une sédévacantiste honteuse qui se dérobe devant la saine doctrine.
Et qui préfère croire la fable moderniste qu'un pape ne peut errer dans la foi alors que Saint Pie X et l'histoire de l'Eglise nous montrent exactement l'inverse.
On fuit le débat contradictoire comme d'habitude, et c'est assez révélateur....
steack
@Hélène33
La vérité c'est que si J22 avait été victime de fausses accusations, il se serait rétracté immédiatement pour les démentir. Et tout serait rentré dans l'ordre...La Sorbonne et le roi auraient pris acte.
Or il a refusé de le faire, parce qu'il a tenu fermement à son hérésie pendant 2 ans de 1333 à décembre 1334.
Et a obligé son successeur à définir sur la vision béatifique pour …Plus
@Hélène33
La vérité c'est que si J22 avait été victime de fausses accusations, il se serait rétracté immédiatement pour les démentir. Et tout serait rentré dans l'ordre...La Sorbonne et le roi auraient pris acte.
Or il a refusé de le faire, parce qu'il a tenu fermement à son hérésie pendant 2 ans de 1333 à décembre 1334.
Et a obligé son successeur à définir sur la vision béatifique pour en finir avec le scandale qu'il avait provoqué.
Arthur De la Baure
Il est malheureux de recommencer les controverses qui ont eu lieu entre les ultramontains et les anti-infaillibilistes lors des préalables du concile Vatican I.
Surtout que nous savons à qui le pape et le concile ont donné raison. Nous avons droit aujourd'hui à toutes les incongruités. Apres "l’herméneutique de la continuité " pour detruire le principe de non-contradiction et nous faire avaler …Plus
Il est malheureux de recommencer les controverses qui ont eu lieu entre les ultramontains et les anti-infaillibilistes lors des préalables du concile Vatican I.
Surtout que nous savons à qui le pape et le concile ont donné raison. Nous avons droit aujourd'hui à toutes les incongruités. Apres "l’herméneutique de la continuité " pour detruire le principe de non-contradiction et nous faire avaler la Révolution conciliaire, nous voici devant " la désobéissance clairvoyante " d'un Maugendre pour nous faire avaler un antichrist assis sur le Siège de Pierre. La Révolution peut continuer avec l'appui de ceux qui se présentent comme traditionalistes .
Hélène33
La publication n'a pas été faite dans le but de relancer les controverses et les débats, mais comme réponse définitive à un autre utilisateur qui a accusé faussement ces Souverains Pontifes, et aussi pour rendre témoignage à la vérité.
Arthur De la Baure
J'avais bien compris, mon commentaire lui est destiné aussi( et a ses pareils)Je vous soutiens dans votre témoignage