Article 35 : « L’union homosexuelle est contraire à la loi de l’Église » rappelle le Pape François
« L’union homosexuelle est contraire à la loi de l’Église » rappelle le Pape François.
Par Yves Chiron, Aletheia 1er juin 2024.
- À la question : L’an dernier, vous avez décidé de permettre aux prêtres catholiques de bénir les couples homosexuels. C’est un grand changement. Pourquoi ?
Le Pape a répondu :
- "Non, ce que j’ai permis ce n’est pas bénir l’union.
Cela ne peut pas être fait parce que ce n’est pas le sacrement.
Je ne le peux pas. Le Seigneur l’a fait ainsi.
Mais bénir chaque personne, oui".
"C’est un des paradoxes du Pape François : sur le fond il est fidèle à l’enseignement de l’Église et ne rompt pas avec le Magistère de ses prédécesseurs, mais sur le plan pastoral il prend des positions et des décisions plus qu’audacieuses qui sèment le trouble parmi les fidèles, les théologiens et les évêques.
Ainsi la longue déclaration Fiducia supplicans, publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi, le 18 décembre 2023, et qui encourage la bénédiction (non …Plus
"Que votre oui soit oui, que votre non soit non, le reste vient du démon."
Alors, François a-t-il dit oui ou non ?
François a dit : "oui" on peut bénir (non liturgiquement) deux personnes ("chaque personne") en situation irrégulière, mais "non", on ne peut pas bénir leur union.
On peut bénir les personnes, mais pas l'union ni la situation.
Seulement les personnes pour "les aider à mieux vivre".
@apvs
Acception traditionnelle de la bénédiction : "Bénir le pécheur sans bénir le péché. Dans la bénédiction liturgique des pénitents, que bénissait-on exactement ? Avant tout Dieu, qui a fait de ce pécheur un pénitent en vue de rendre la vie au mort. Puis le pécheur lui-même, non pour son péché mais pour son propos de conversion, qui est excellent et louable. Afin de lui obtenir des grâces de soutien pour son temps de pénitence, extrêmement long et difficile.
Avec une grâce de persévérance, qu’il fasse pénitence jusqu’au bout, pour être finalement rendu apte à la réconciliation avec Dieu et avec l’Église.
La justification n’était donc pas un préalable à la bénédiction, mais l’inverse : la bénédiction donnée sur le pénitent pour accomplir en lui l’œuvre de justification, à la fois comme processus (in fieri) et comme terme (in facto esse). Ce qui est l’un des aspects présentés par la Déclaration (FS 31-32), souvent compris comme une nouveauté alors que cette institution liturgique allait dans le même sens".
Peut-on bénir Fiducia supplicans ? - Revue thomiste