Ubi Petrus ibi Ecclesiam (saint Ambroise dans son commentaire du psaume 40)
C'est saint François de Salle qui a poussé cette phrase jusqu'à dire "Pierre et l'Eglise c'est tout un", ce qui a provoqué la colère de l'archi-gallican Jean-Henri-Romain Prompsault.
L’abbé Prompsault publia, dans la Voix de la vérité de l’abbé Migne, une série d’articles sur le droit canonique, la liturgie, la théologie, et, dans la Bibliothèque universelle du clergé, son remarquable Dictionnaire raisonné de droit et de jurisprudence civile et ecclésiastique (Paris, 1849, 3 vol.in-4°), le premier ouvrage complet qui ait été fait sur cette matière.
Vers la même époque, il fournit des consultations à des prêtres qui étaient entrés en conflit, soit avec l’autorité civile, soit avec leurs évêques, et acquit le renom d’un savant canoniste. L’ardeur avec laquelle il défendit les idées de l’Église gallicane lui valut d’ardentes attaques de la part des ultramontains, notamment de la part de dom Guéranger, abbé de Solesmes, qui critiqua vivement les Observations sur l’encyclique du 21 mars 1853, publiées par l’abbé Prompsault. Ce dernier répondit par quatre Lettres que l’archevêque Sibour publia à ses frais.
Deux ans plus tard, il fit paraître son livre intitulé : Du siège du pouvoir ecclésiastique dans l’Église, dans lequel il ne reconnaissait au pape qu’un simple droit de primauté, d’honneur et de juridiction. Cet ouvrage, condamné dans un mandement du cardinal de Bonald, fut mis peu après à l’index par la cour de Rome. Cette même année, l’abbé Prompsault fit paraître, en faveur de deux prêtres interdits, des mémoires dans lesquels il s’attachait à prouver qu’ils n’avaient pas été condamnés selon les règles du droit et blâmait l’archevêque de Paris de n’avoir pas reçu comme il le devait l’appel de l’un d’eux. M. Sibour, qui jusqu’au lors avait soutenu l’abbé Prompsault, condamna, par une ordonnance dans laquelle il se faisait juge dans sa propre cause, la doctrine des deux, consultations d’une manière générale.
Se voyant suspendu de ses fonctions ecclésiastiques dans le diocèse de Paris (8 septembre 1854), Prompsault se pourvut près du conseil d’État et partit pour Rome, afin de demander à Pie IX de se faire juge entre lui et son archevêque. Mais il ne put obtenir une audience du pape, à qui il avait été signalé comme un ennemi dangereux du Saint-Siège. Le pauvre @steack !
@Bénédicte LIOGIER ; @Ave dola solfa fasol lasisol ; @Arthur De la Baure
L’abbé Prompsault publia, dans la Voix de la vérité de l’abbé Migne, une série d’articles sur le droit canonique, la liturgie, la théologie, et, dans la Bibliothèque universelle du clergé, son remarquable Dictionnaire raisonné de droit et de jurisprudence civile et ecclésiastique (Paris, 1849, 3 vol.in-4°), le premier ouvrage complet qui ait été fait sur cette matière.
Vers la même époque, il fournit des consultations à des prêtres qui étaient entrés en conflit, soit avec l’autorité civile, soit avec leurs évêques, et acquit le renom d’un savant canoniste. L’ardeur avec laquelle il défendit les idées de l’Église gallicane lui valut d’ardentes attaques de la part des ultramontains, notamment de la part de dom Guéranger, abbé de Solesmes, qui critiqua vivement les Observations sur l’encyclique du 21 mars 1853, publiées par l’abbé Prompsault. Ce dernier répondit par quatre Lettres que l’archevêque Sibour publia à ses frais.
Deux ans plus tard, il fit paraître son livre intitulé : Du siège du pouvoir ecclésiastique dans l’Église, dans lequel il ne reconnaissait au pape qu’un simple droit de primauté, d’honneur et de juridiction. Cet ouvrage, condamné dans un mandement du cardinal de Bonald, fut mis peu après à l’index par la cour de Rome. Cette même année, l’abbé Prompsault fit paraître, en faveur de deux prêtres interdits, des mémoires dans lesquels il s’attachait à prouver qu’ils n’avaient pas été condamnés selon les règles du droit et blâmait l’archevêque de Paris de n’avoir pas reçu comme il le devait l’appel de l’un d’eux. M. Sibour, qui jusqu’au lors avait soutenu l’abbé Prompsault, condamna, par une ordonnance dans laquelle il se faisait juge dans sa propre cause, la doctrine des deux, consultations d’une manière générale.
Se voyant suspendu de ses fonctions ecclésiastiques dans le diocèse de Paris (8 septembre 1854), Prompsault se pourvut près du conseil d’État et partit pour Rome, afin de demander à Pie IX de se faire juge entre lui et son archevêque. Mais il ne put obtenir une audience du pape, à qui il avait été signalé comme un ennemi dangereux du Saint-Siège. Le pauvre @steack !
@Bénédicte LIOGIER ; @Ave dola solfa fasol lasisol ; @Arthur De la Baure