Le magistère infaillible de Pie XII versus le magistère failli d'Eugène IV sur le sacrement de l'ordre.
Le magistère infaillible de Pie XII contre le magistère seulement authentique, faillible et erroné d’Eugène IV.
Le magistère du pape Eugene IV concernant la matière du sacrement de l’ordre pour le sacerdoce était manifestement en rupture avec le magistère ordinaire et universel de l’Eglise, infaillible, et défini infailliblement par Pie XII en 1947.
Eugene IV : « Le sixième est le sacrement de l'ordre dont la matière est ce par transmission de quoi est conféré l'ordre. Par exemple la prêtrise est transmise par l'acte de tendre le calice avec le vin et la patène avec le pain. Le diaconat par la dation du livre des évangiles et le sous-diaconat par la remise du calice vide avec la patène vide placée au-dessus. Et pareillement des autres par l'assignation des objets concernant leurs ministères.
La forme du sacerdoce est la suivante : " Reçois le pouvoir d'offrir le sacrifice dans l'Eglise pour les vivants et les morts, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. " Et ainsi des formes des autres ordres, comme elles sont contenues amplement dans le pontifical romain. Le ministre ordinaire de ce sacrement est l'évêque. Son effet est l'accroissement de la grâce, pour que quelqu'un soit ministre qualifié du Christ. »
(Bulle sur l'union avec les Arméniens, Exsultate Deo, 22 novembre 1439)
Eugene IV n’a pas engagé son infaillibilité pontificale dans cette bulle.
Pie XII au contraire a engagé son infaillibilité pontificale dans une constitution qui fait pièce au magistère erroné et probablement même hérétique d’Eugene IV.
Pie XII : « En ce qui concerne la matière et la forme dans la collation de chacun de ces Ordres, Nous décidons et décrétons, en vertu de Notre suprême Autorité apostolique, ce qui suit : pour l’ordination au diaconat, la matière est l’imposition de la main de l’évêque, la seule prévue dans le rite de cette ordination. La forme est constituée par les paroles de la Préface, dont les suivantes sont essentielles et partant requises pour la validité : Emitte in eum, quaesumus, Domine, Spiritum Sanctum, quo in opus ministerii tut fideliter exsequendi septiformis gratiae tuae munere roboretur. Dans l’Ordination sacerdotale, la matière est la première imposition des mains de l’évêque, celle qui se fait en silence, et non pas la continuation de cette même imposition qui se fait en étendant la main droite, ni la dernière imposition accompagnée de ces paroles : « Accipe Spiritum Sanctum : quorum remiseris peccata, etc. ». La forme est constituée par les paroles de la Préface, dont les suivantes sont essentielles et partant nécessaires pour la validité : Da, quaesumus, omnipotens Pater, in hunc famulum tuum Presbyterii dignitatem ; innova in visceribus eius spiritum sanctitatis, ut acceptum a Te, Deus, secundi meriti munus obtineat censuramque morum exemplo suae conversationis insinuet
…
Enfin, il n’est nullement permis d’interpréter ce que Nous venons de déclarer et de décréter sur la matière et la forme, de façon à se croire autorisé soit à négliger, soit à omettre les autres cérémonies prévues dans le Pontifical romain ; bien plus, Nous ordonnons que toutes les prescriptions du Pontifical romain soit religieusement maintenues et observées.
…
Voilà ce que Nous ordonnons, déclarons et décrétons, nonobstant n’importe quelles dispositions contraires, même dignes de mention spéciale. En conséquence, Nous voulons et ordonnons que les dispositions susmentionnées soient incorporées d’une manière ou d’une autre dans le Pontifical romain. Nul n’aura donc le droit d’altérer la présente Constitution par Nous donnée ni de s’y opposer par une audace téméraire.
(Constitution Apostolique Sacramentum Ordinis, 30 novembre 1947)
Cette constitution relève du magistère pontifical extraordinaire, car il est muni des 4 conditions de l’infaillibilité pontificale définies dans la constitution Pastor Aeternus selon lesquelles, s'il veut être infaillible, le pape doit :
*Définir
*En matière de foi ou de mœurs
*Ex cathedra, c'est-à-dire en vertu de son « Autorité suprême », exprimée à partir de son Siège apostolique (sa cathèdre)
*Obliger les fidèles à tenir cette définition pour vraie.
Ces 4 conditions ont été rappelées par St Pie X dans son catéchisme :
Quand est-ce que le Pape est infaillible ?
« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. »
Le magistère d’Eugene IV ne relève donc ni du magistère extraordinaire, ni du MOU (qui doit être semper ubique), mais alors sa bulle Exsultate Deo relève de quel magistère nécessairement faillible ?
Elle est à peine pire que la bulle Unam santam de ce pauvre Boniface VIII qui a été corrigé publiquement et violemment par Nogaret pour avoir eu la prétention exorbitante de dicter au roi de France sa politique fiscale, tenant pour nulle explicitement la Parole de Notre Seigneur, « Rends à César ce qui est à César… » :
« Dès lors, nous déclarons, disons, définissons et prononçons qu'il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine [même pour notre Roi de France en matière fiscale !!! ], d'être soumise au pontife romain » (magistère faillible contraire à l’Evangile)
Les abbés Lucien ( sédévacantiste repenti) et Belmont ( cassiciacumiste repenti ) nous diraient probablement qu’il s’agit là du magistère pontifical faillible (ou non définitif) « seulement authentique » ou privé...
Que les nombreux spécialistes de Gloria TV en matière d'infaillibilité pontificale qui ne sont pas d’accord avec mon hypothèse nous disent alors de quel magistère il s’agirait dans cette bulle hérétique d’Eugène IV svp…
Ci dessus Nogaret corrigeant Boniface VIII en raison de ses prétentions fiscalo-papales contre le Royaume de France.
Le magistère du pape Eugene IV concernant la matière du sacrement de l’ordre pour le sacerdoce était manifestement en rupture avec le magistère ordinaire et universel de l’Eglise, infaillible, et défini infailliblement par Pie XII en 1947.
Eugene IV : « Le sixième est le sacrement de l'ordre dont la matière est ce par transmission de quoi est conféré l'ordre. Par exemple la prêtrise est transmise par l'acte de tendre le calice avec le vin et la patène avec le pain. Le diaconat par la dation du livre des évangiles et le sous-diaconat par la remise du calice vide avec la patène vide placée au-dessus. Et pareillement des autres par l'assignation des objets concernant leurs ministères.
La forme du sacerdoce est la suivante : " Reçois le pouvoir d'offrir le sacrifice dans l'Eglise pour les vivants et les morts, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. " Et ainsi des formes des autres ordres, comme elles sont contenues amplement dans le pontifical romain. Le ministre ordinaire de ce sacrement est l'évêque. Son effet est l'accroissement de la grâce, pour que quelqu'un soit ministre qualifié du Christ. »
(Bulle sur l'union avec les Arméniens, Exsultate Deo, 22 novembre 1439)
Eugene IV n’a pas engagé son infaillibilité pontificale dans cette bulle.
Pie XII au contraire a engagé son infaillibilité pontificale dans une constitution qui fait pièce au magistère erroné et probablement même hérétique d’Eugene IV.
Pie XII : « En ce qui concerne la matière et la forme dans la collation de chacun de ces Ordres, Nous décidons et décrétons, en vertu de Notre suprême Autorité apostolique, ce qui suit : pour l’ordination au diaconat, la matière est l’imposition de la main de l’évêque, la seule prévue dans le rite de cette ordination. La forme est constituée par les paroles de la Préface, dont les suivantes sont essentielles et partant requises pour la validité : Emitte in eum, quaesumus, Domine, Spiritum Sanctum, quo in opus ministerii tut fideliter exsequendi septiformis gratiae tuae munere roboretur. Dans l’Ordination sacerdotale, la matière est la première imposition des mains de l’évêque, celle qui se fait en silence, et non pas la continuation de cette même imposition qui se fait en étendant la main droite, ni la dernière imposition accompagnée de ces paroles : « Accipe Spiritum Sanctum : quorum remiseris peccata, etc. ». La forme est constituée par les paroles de la Préface, dont les suivantes sont essentielles et partant nécessaires pour la validité : Da, quaesumus, omnipotens Pater, in hunc famulum tuum Presbyterii dignitatem ; innova in visceribus eius spiritum sanctitatis, ut acceptum a Te, Deus, secundi meriti munus obtineat censuramque morum exemplo suae conversationis insinuet
…
Enfin, il n’est nullement permis d’interpréter ce que Nous venons de déclarer et de décréter sur la matière et la forme, de façon à se croire autorisé soit à négliger, soit à omettre les autres cérémonies prévues dans le Pontifical romain ; bien plus, Nous ordonnons que toutes les prescriptions du Pontifical romain soit religieusement maintenues et observées.
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Voilà ce que Nous ordonnons, déclarons et décrétons, nonobstant n’importe quelles dispositions contraires, même dignes de mention spéciale. En conséquence, Nous voulons et ordonnons que les dispositions susmentionnées soient incorporées d’une manière ou d’une autre dans le Pontifical romain. Nul n’aura donc le droit d’altérer la présente Constitution par Nous donnée ni de s’y opposer par une audace téméraire.
(Constitution Apostolique Sacramentum Ordinis, 30 novembre 1947)
Cette constitution relève du magistère pontifical extraordinaire, car il est muni des 4 conditions de l’infaillibilité pontificale définies dans la constitution Pastor Aeternus selon lesquelles, s'il veut être infaillible, le pape doit :
*Définir
*En matière de foi ou de mœurs
*Ex cathedra, c'est-à-dire en vertu de son « Autorité suprême », exprimée à partir de son Siège apostolique (sa cathèdre)
*Obliger les fidèles à tenir cette définition pour vraie.
Ces 4 conditions ont été rappelées par St Pie X dans son catéchisme :
Quand est-ce que le Pape est infaillible ?
« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. »
Le magistère d’Eugene IV ne relève donc ni du magistère extraordinaire, ni du MOU (qui doit être semper ubique), mais alors sa bulle Exsultate Deo relève de quel magistère nécessairement faillible ?
Elle est à peine pire que la bulle Unam santam de ce pauvre Boniface VIII qui a été corrigé publiquement et violemment par Nogaret pour avoir eu la prétention exorbitante de dicter au roi de France sa politique fiscale, tenant pour nulle explicitement la Parole de Notre Seigneur, « Rends à César ce qui est à César… » :
« Dès lors, nous déclarons, disons, définissons et prononçons qu'il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine [même pour notre Roi de France en matière fiscale !!! ], d'être soumise au pontife romain » (magistère faillible contraire à l’Evangile)
Les abbés Lucien ( sédévacantiste repenti) et Belmont ( cassiciacumiste repenti ) nous diraient probablement qu’il s’agit là du magistère pontifical faillible (ou non définitif) « seulement authentique » ou privé...
Que les nombreux spécialistes de Gloria TV en matière d'infaillibilité pontificale qui ne sont pas d’accord avec mon hypothèse nous disent alors de quel magistère il s’agirait dans cette bulle hérétique d’Eugène IV svp…
Ci dessus Nogaret corrigeant Boniface VIII en raison de ses prétentions fiscalo-papales contre le Royaume de France.