Luther eut-il en partie raison ?
Article de la catholique Aline Lizotte (AFCP) source Le 31 octobre 1517, Martin Luther placarde sur les portes de l’église de la Toussaint de Wittemberg ses 95 thèses condamnant violemment le commerce …Plus
Le 31 octobre 1517, Martin Luther placarde sur les portes de l’église de la Toussaint de Wittemberg ses 95 thèses condamnant violemment le commerce des indulgences pratiqué par l’Église catholique, et plus durement encore les pratiques du haut clergé — principalement de la papauté.
En 1518, Luther est convoqué à Augsbourg où il rencontre le légat du Pape, le cardinal Cajetan. Le dialogue entre le grand commentateur thomiste et l’Augustin est voué à l’échec. Léon X poursuit cependant ses efforts et il nomme Karl von Miltitz nonce apostolique qui demande à Luther de renoncer à attaquer les indulgences. Bien que Luther ait acquiescé, la rupture est déjà consommée. Depuis 1517, Luther a une autre vision du salut par la foi et de la mission de l’Église. Le pape Léon X pense, pour sa part, qu’il a épuisé toutes les méthodes pour ramener le moine récalcitrant à plus de douceur dans ses attaques ; de plus, il croit que le fond du problème …Plus
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jean pierre aussant
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Rappel des développements du magistère catholique en matière d’œcuménisme :
Déclaration " Dominus Iesus " ( sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de l'Eglise, Congrégation pour la doctrine de la Foi, 2000 ) :
« Par l'expression subsistit in, le Concile Vatican II a voulu proclamer deux affirmations doctrinales : d'une part, que malgré les divisions entre chrétiens, …Plus
Déclaration " Dominus Iesus " ( sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de l'Eglise, Congrégation pour la doctrine de la Foi, 2000 ) :
« Par l'expression subsistit in, le Concile Vatican II a voulu proclamer deux affirmations doctrinales : d'une part, que malgré les divisions entre chrétiens, l'Église du Christ continue à exister en plénitude dans la seule Église catholique ; d'autre part, « que des éléments nombreux de sanctification et de vérité subsistent hors de ses structures », c'est-à-dire dans les Églises et Communautés ecclésiales qui ne sont pas encore en pleine communion avec l'Église catholique. Mais il faut affirmer de ces dernières que leur « force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Église catholique » (IV. UNICITÉ ET UNITÉ DE L'ÉGLISE)
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Encyclique "Ut unum sint" ("Qu'ils soient un", 1995) de S. Jean-Paul II
« Par la grâce de Dieu, ce qui appartient à la structure de l'Eglise du Christ n'a pourtant pas été détruit, ni la communion qui demeure avec les autres Eglises et Communautés ecclésiales.
En effet, les éléments de sanctification et de vérité présents dans les autres Communautés chrétiennes, à des degrés différents dans les unes et les autres, constituent la base objective de la communion qui existe, même imparfaitement, entre elles et l'Eglise catholique. Dans la mesure où ces éléments se trouvent dans les autres Communautés chrétiennes, il y a une présence active de l'unique Eglise du Christ en elles. C'est pourquoi le Concile Vatican II parle d'une communion réelle, même si elle est imparfaite. La constitution Lumen gentium souligne que l'Eglise catholique « se sait unie pour plusieurs raisons » avec ces Communautés, par une certaine et réelle union, dans l'Esprit Saint.»
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Constitution dogmatique Lumen Gentium (Et CEC de 1997)
14. Les fidèles catholiques
« Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, le Concile enseigne que cette Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, il nous devient présent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du Baptême, c’est la nécessité de l’Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du Baptême, qu’il nous a confirmée en même temps. C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persévérer, alors qu’ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus-Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient être sauvés ».
15. Les liens de l’Église avec les chrétiens non catholiques
Avec ceux qui, étant baptisés, portent le beau nom de chrétiens sans professer pourtant intégralement la foi ou sans garder l’unité de la communion sous le Successeur de Pierre, l’Église se sait unie pour de multiples raisons. Il en est beaucoup, en effet, qui tiennent la Sainte Écriture pour leur règle de foi et de vie, manifestent un zèle religieux sincère, croient de tout leur cœur au Dieu Père tout-puissant et au Christ Fils de Dieu et Sauveur, sont marqués par le baptême qui les unit au Christ, et même reconnaissent et reçoivent d’autres sacrements dans leurs propres Églises ou dans leurs communautés ecclésiales. Plusieurs d’entre eux jouissent même de l’épiscopat, célèbrent la sainte Eucharistie et entourent de leur piété la Vierge Mère de Dieu. À cela s’ajoute la communion dans la prière et dans les autres bienfaits spirituels, bien mieux, une véritable union dans l’Esprit Saint, qui, par ses dons et ses grâces, opère en eux aussi son action sanctifiante et dont la force a permis à certains d’entre eux d’aller jusqu’à verser leur sang. Ainsi, l’Esprit suscite en tous les disciples du Christ le désir et les initiatives qui tendent à l’union pacifique de tous, suivant la manière que le Christ a voulue, en un troupeau unique sous l’unique Pasteur. À cette fin, l’Église notre Mère ne cesse de prier, d’espérer et d’agir, exhortant ses fils à se purifier et à se renouveler pour que, sur le visage de l’Église, le signe du Christ brille avec plus de clarté.»
tantumergo+
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Pas tout à fait cher Jean-Pierre. C'est vrai pour le protestantisme libéral qui est en effet de nos jours bien en phase avec la dictature culturelle du politiquement correct, mais en revanche les médias dénigrent de temps en temps le christianisme protestant dit évangélique qui au plan de la morale est généralement beaucoup plus conservateur que le protestantisme libéral des églises historiques …Plus
L'islam et le protestantisme évangélique, qui ont souvent en commun leur théologie fondamentaliste et littéraliste, sont du reste, il me semble, les deux ensembles religieux qui croissent actuellement le plus vite, entre autres pour des raisons démographiques et culturelles.
Les lobbies de l'impiété entendent neutraliser et détruire à terme les croyances religieuses et principalement l'antique Eglise catholique, à la fois en déversant à flot continu une propagande médiatique et culturelle à l'adresse des jeunes générations, et en tentant d'utiliser le fanatisme et la violence intrinsèques de l'islam omniprésent et revanchard pour exacerber les tensions interreligieuses afin si possible de discréditer en bloc et définitivement les religions.
jean pierre aussant
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J'ose en outre dire que sur le plan strictement "éthique" (ET NON PAS THÉOLOGIQUE) les catholiques sont sans doute moins éloignés de l'islam que du protestantisme "à la sauce scandinave" (pasteurs lesbiennes, mariage d'abomination dans les temples, déculpabilisation du meurtre légal des enfants à naître etc...). La culture de mort régnante, d'ailleurs ne s'y trompe ps. En effet, on a jamais vu …Plus
tantumergo+
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jean pierre aussant
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Cher tantumergo+ Pour ma part, je ne vois pas Luther comme un chrétien honnête. Luther a utilisé à merveille l‘avidité des princes Allemands qui voulaient s’émanciper de la tutelle de l’Église pour s’enrichir (les raisons économiques et l’adoration de l’argent de ces petits princes ont sans doute étaient les vrais raisons de l’expansion du protestantisme). La critique des indulgences ne …Plus
tantumergo+
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" Tandis que le passé ne peut pas être changé, le souvenir et la manière de se souvenir peuvent être transformés. Nous prions pour la guérison de nos blessures et des mémoires qui assombrissent notre regard les uns sur les autres. Nous rejetons catégoriquement toute haine et toute violence, passées et présentes, surtout celles qui s’expriment au nom de la religion. " ( Déclaration luthéro-…Plus
tantumergo+
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Je comprends ce malentendu bien qu'assumant le signe de la Croix sur mon pseudonyme. S'agissant des fruits du Concile, le diable tente continuellement de pourrir les fruits de la Grâce dans nos vies, lesquelles contiennent fatalement un peu d'ivraie. Et que sont-ils les fruits de "l'anti-conciliarisme" traditionaliste intégriste : esprit de jugement téméraire et hasardeux, esprit de diffamation …Plus
AveMaria44
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Cher @AveMaria44 Je ne suis pas prêtre mais laïc. J'ai tout bien pesé s'agissant de ce Concile dont tous les documents ne sont certes pas revêtus de la même autorité magistérielle. Les fruits de ce Concile ont été il est vrai sévèrement gâtés par les vents mauvais du marxisme et du libéralisme libertaire qui ont influencé largement l'Occident contemporain, jusqu'à une partie importante du …Plus
AveMaria44
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Cher @jean pierre aussant , je citerai pour commencer une partie de cet article :
" À première vue, l’Église catholique et l’Église luthérienne suédoise n’ont jamais été si distantes. Le clergé féminin, le mariage homosexuel, et le libéralisme théologique ont creusé un fossé béant. « Même si cela fâche, je pense que nous avons désormais plus de différences que de points communs », estime …Plus
" À première vue, l’Église catholique et l’Église luthérienne suédoise n’ont jamais été si distantes. Le clergé féminin, le mariage homosexuel, et le libéralisme théologique ont creusé un fossé béant. « Même si cela fâche, je pense que nous avons désormais plus de différences que de points communs », estime le Père Frederik Heiding, jésuite installé à Uppsala, converti issu de l’Église suédoise. La visite du pape François à Lund le 31 octobre semble alors paradoxale : pourquoi s’afficher avec les autorités luthériennes, qui plus est, à l’occasion d’une commémoration de la Réforme protestante ?
« Cette rencontre s’adresse à tout le monde luthérien, et pas seulement à l’Église suédoise », rappelle Benjamin Ekman, jeune universitaire à Lund, converti venu du protestantisme évangélique. « N’oublions pas que la première Église luthérienne au monde est celle d’Éthiopie, avec sept millions de membres, et qu’elle partage la vision morale de l’Église catholique », ajoute-t-il. "
Preuve s'il en est que les choses sont parfois plus complexes que nos postulats.
Le dernier antéchrist sera certes un redoutable séducteur mais nous savons qu'il haïra ouvertement le Dieu révélé en Jésus-Christ et qu'il tentera par des moyens très intelligents de supplanter tous les cultes à " ce que l’on nomme Dieu ou que l’on vénère " (Thess. chap 2) par le culte à l'Homme d'impiété qui se fait Dieu contre Dieu. Ce qui ne fut pas le cas de Luther qui, quoiqu'égaré par le diable sur de nombreux points, fut un chrétien sincère.
tantumergo+
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@AveMaria44 Cet excellent article ne contredit pas une partie de votre propos. Mais est-ce que le traditionaliste qui dit a posteriori et comme de façon formelle que bien sûr l'Eglise à cette époque avait besoin de sérieuses réformes, n'aurait pas fait partie de ceux qui ont opposé de fortes résistances à ces réformes à l'époque ? Les immenses souffrances occasionnées par la Réforme protestante …Plus
jean pierre aussant
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On reconnaît un arbre à ses fruits. Quel est le résultats du protestantisme? Des évêques lesbiennes qui marient religieusement d'autres gays (comme en Norvège) et au fond, l’avènement de la révolution, dont les idéaux nous ont conduit à la culture de mort. Oui, on trouve bien sûr certains points positifs chez Luther, de même que l'on trouvera de nombreux points positifs chez l'Antéchrist quand …Plus
AveMaria44
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