Grosminet
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Qui est donc Cyrille (Goundiaïev de son vrai nom), cet oligarque milliardaire inféodé au pouvoir politique, ancien du KGB comme Poutine, qui possède une collection de voitures de luxe, porte des montres de 20 000 euros ? « Tout ce qu'il fait n'a rien à voir avec la foi et la vie des fidèles, et tout avec l'État et la politique » (Ramenskoïe, juriste)
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Ukraine: la guerre sainte du patriarche Kirill, ancien espion du KGB - SOS Chrétiens d'Ukraine - …

15 mars 2022 Entre un passé d’espion pour le KGB à Genève, de la contrebande de cigarettes avec …
Elie M.
La vassalité des évêques d'Europe de l'Ouest n'a rien à envier à celle du Patriarche Cyrille, et depuis longtemps...
Grosminet
Patriarche, contrebandier et ex-espion du KGB
Même si ses fidèles l'appellent votre sainteté, Kyrill n’a rien d’un enfant de chœur. Il ne l’a jamais reconnu publiquement, mais il a été un agent important des services secrets russes à l’époque de la guerre froide, affirme le professeur Turcescu, qui croit que le patriarche et Vladimir Poutine se sont rencontrés alors qu’ils étaient tous …Plus
Patriarche, contrebandier et ex-espion du KGB

Même si ses fidèles l'appellent votre sainteté, Kyrill n’a rien d’un enfant de chœur. Il ne l’a jamais reconnu publiquement, mais il a été un agent important des services secrets russes à l’époque de la guerre froide, affirme le professeur Turcescu, qui croit que le patriarche et Vladimir Poutine se sont rencontrés alors qu’ils étaient tous deux des agents du KGB.

Le professeur de Concordia cite diverses sources universitaires et historiques pour appuyer cette information étonnante. En effet, Kyrill était mentionné sous le nom de code de Mikhaïlov dans les archives de l’ère soviétique qu’une commission d'enquête parlementaire de la Douma avait pu consulter au début des années 1990.

Il était devenu espion notamment en sa qualité de représentant du patriarcat russe auprès du Conseil œcuménique des Eglises (COE) à Genève. Le prédécesseur de Kyrill, Alexis II, était lui aussi un espion du KGB.

Et ce n’est pas la seule originalité dans la feuille de route de l’homme d’Église. Plusieurs enquêtes journalistiques de la Novaïa Gazeta, un journal indépendant russe, ont révélé l’implication de celui qu’on appelle aujourd’hui Kyrill dans d'énormes trafics illégaux d’alcool et de tabac grâce auxquels l’homme serait devenu immensément riche.

Alors qu’il est archevêque, il devient président du département des Affaires étrangères du patriarcat de Moscou et profite de la guerre en Irak, au début des années 2000, pour accroître davantage son immense fortune. Le commerce des cigarettes en Irak, reconnu et soutenu par la Russie, avait été confié à l'Église russe, qui prélevait une dîme. En 2006, le Moscow Times estimait déjà sa fortune personnelle à quatre milliards de dollars.

La Russie est de loin le plus grand pays orthodoxe au monde avec plus de 100 millions de fidèles. Le patriarcat russe est aussi l’autorité de plusieurs églises orthodoxes ailleurs dans le monde. Or, raconte le professeur Turcescu, de plus en plus d’évêques orthodoxes, en Ukraine ou ailleurs, refusent désormais de prier pour le primat de leur Église.

Est-ce normal, demande le chercheur, qu’un représentant de la foi fasse bénir les armes de Poutine? En effet, des prêtres sous l’autorité de Kyrill ont même béni des kalachnikovs.

(Émilie Dubreuil, SRC)
Moira Forest
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On serait donc toujours dans une forme d’union sacrée entre l’État et l’Église?
On est dans une double union. Premièrement, il y a cette tradition de soumission de la hiérarchie de l’Église orthodoxe au pouvoir politique, qui remonte jusqu’au Moyen Âge, mais qui a été renforcé à l’époque soviétique par un contrôle absolu et une utilisation de l’Église au profit des intérêts politiques de …Plus
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On serait donc toujours dans une forme d’union sacrée entre l’État et l’Église?

On est dans une double union. Premièrement, il y a cette tradition de soumission de la hiérarchie de l’Église orthodoxe au pouvoir politique, qui remonte jusqu’au Moyen Âge, mais qui a été renforcé à l’époque soviétique par un contrôle absolu et une utilisation de l’Église au profit des intérêts politiques de l’URSS, notamment sur la scène internationale à partir de la Seconde Guerre mondiale.

Mais il y a une deuxième tradition, presque millénaire, qui est celle d’un nationalisme centré sur l’orthodoxie. Poutine a beaucoup joué là-dessus. Après la disparition de l’idéologie marxiste de l’époque soviétique, il fallait remplacer ce vide, ce vacuum, et la religion a été rapidement perçue comme un élément d’identification national fort qui permettait de se distinguer de l’Occident."

Ces idiots d'évangélistes découvrent la culture russe byzantine, c'est à dire l'eau tiède... Mais on ne vas trop demander d'une église américaine débile et pro Israël ! 🤭