Ramassis de calomnies et d'absurdités*** ! En revanche, il est exact que le grand prestige acquis (même Léon XIII ou Pie XI, aux pontificats pourtant très controversés, étaient immensément populaires) par les papes depuis, grosso modo, la Révolution Française a eu un effet très pervers au moment de l'ouverture de Vatican II; car les meilleurs des catholiques, aveuglés par leur ancienne vénération du pape régnant, ont suivi Jean XXIII et Paul VI sans la moindre réflexion, écartant toute objection, toute réserve avec mépris. Ils ont compté parmi les plus grands artisans de la catastrophe conciliaire !
*** un exemple parmi d'autres : "...Nous devons la révolution de Vatican II presque entièrement à Pie X qui a enfoncé sa cuillère dans des plats que ses prédécesseurs avaient soigneusement évités..." >>> ben oui, c'est vrai, guignol, que la condamnation des deux moteurs majeurs de Vatican II par saint Pie X en 1907 ("Pascendi" sur le modernisme) et en 1910 ("Lettre sur le Sillon" sur le progressisme) "a enfoncé la cuillère" et bla-bla-bla... Qu'est-ce qu'y faut pas lire de nos jours !!! Et je ne parle pas du Serment anti-moderniste et de toutes les autres mesures de salut public imposées par saint Pie X... Mesures qui ont retardé le désastre de 50 ans. En réalité, la vérité est que sans saint Pie X le Concile Vatican II aurait eu lieu... soixante ans plus tôt, grâce au laxisme de Léon XIII ! La preuve : le "Congrès Ecclésiastique" de Bourges qui a eu lieu en... 1900 (!!!), sous le Pontificat de Léon XIII (saint Pie X n'étant élu qu'en 1903); réunissant 650 prêtres, ce congrès a ADOPTÉ les résolutions suivantes, qui sont, grosso modo et longtemps à l'avance... les réformes de Vatican II :
«Pour le clergé, on demande : l’habit civil, un bréviaire écourté, la suppression du célibat, le travail, le retour à la pauvreté et la simplicité antiques, l’ouverture des cloîtres.
«Pour les séminaires : l’introduction de la culture scientifique et de la philosophie moderne, des stages au milieu du peuple, des préoccupations sociales, une ambiance plus laïque.
«Dans les écoles catholiques : le renouvellement total de l’éducation des jeunes filles, une plus grande part d’initiative et de liberté, l’éducation sexuelle ; un catéchisme allégé, moins dogmatique, plus humaniste.»
«Pour la réforme du culte : l’abandon des dévotions et du ritualisme, du latin et du grégorien, et la cessation de toute obligation dans la pratique religieuse.
«Pour le gouvernement ecclésiastique : qu’il devienne pastoral et non plus autoritaire ni dogmatique, qu’il ne condamne plus et que soient supprimés le Saint-Office et l’Index ; qu’une décentralisation et une vraie démocratie revalorisent le rôle des évêques, des prêtres et des laïcs.
«Pour les relations extérieures : avec les autres chrétiens qu’on multiplie les colloques et la collaboration à des œuvres communes.
«Avec les partis politiques, qu’on pratique le total respect et l’égalité de toutes les convictions, dans une neutralité sincère et complète.
«En morale : que l’amour remplace la terreur et la crainte des châtiments de Dieu, et que les lois anciennes soient modifiées selon les exigences de la conscience contemporaine.»

En tout cas, le Ciel semble avoir eu un tout autre regard, disons un peu plus positif au minimum, sur un pape tel que Pie XII ( ça y est, je suis papolatre !!! Ah, misère ... ), comme en témoigne l'histoire de la relation entre la jeune âme privilégiée Luigina Sinapi et lui, encore cardinal :

Un pape familier des mystiques.

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Pie XII était familier de ces cas extraordinaires et il avait quelques raisons de l’être.

En avril 1937, le cardinal Eugenio Pacelli était alors un très proche collaborateur de Pie XI dont il dirigeait la Secrétairerie, le dicastère le plus important du Vatican puisque c’est celui du Pape lui-même. À cette date donc, Elisabetta, sa plus jeune sœur, lui présente une jeune fille de 21 ans qui venait de l’aborder sur la place Saint-Pierre. Elle avait reçu sa description de la Vierge Marie et l’ordre d’aller voir le futur Pie XII par son intermédiaire. Elle avait un message à lui transmettre. Ce qui fut fait.

Luigina Sinapi, la jeune voyante, lui transmit donc le message qu’elle venait de recevoir au lieu-dit Tre Fontane (les trois fontaines) à Rome :

Exactement dans dix ans, lui avait-elle confié, je reviendrai dans cet endroit. J'utiliserai un homme qui persécute aujourd'hui l'Église et veut tuer le Pape ... Maintenant vas sur la place Saint-Pierre, tu trouveras une dame habillée comme ça ... et tu lui demanderas de te conduire chez son frère Cardinal. Vous lui apporterez mon message. De ce lieu, j'établirai le trône de ma gloire à Rome ... Vous direz aussi au Cardinal qu'il sera le futur Pape.

Les prophéties se réalisèrent : d’abord l’élection de Pie XII deux ans après, en mars 1939, puis les apparitions de Tre Fontane en avril 1947, soit dix ans presque jour pour jour, à Bruno Cornacchiola qui se convertit et alla tout dire au Pape qu’il voulait précédemment assassiner. Mais Pie XII avait déjà confié au P. Ricardo Lombardi, un jésuite, qu’il savait déjà tout.

Ces coïncidences frappèrent le Souverain-Pontife qui consultait souvent la voyante, soit par des entretiens téléphoniques, soit par des visites. Ce « passe-droit » était très mal vu des prélats et notamment du Saint-Office.

Lors d’une de ces visites, en janvier 1950, elle vint justement leur apporter un message du Ciel les alertant sur la mal qu’ils faisaient aux âmes en bloquant l’œuvre de Maria Valtorta à l’insu du Pape. La réaction fut violente allant jusqu’à des menaces, des brutalités physiques et même jusqu’à une menace explicite de viol de la part d’un prélat qui en resta paralysé jusqu’à ce qu’il reconnaisse cette violence.

Ces méfaits furent rapportés à Maria Valtorta par deux personnes de confiance, proches du Vatican. Ils sont développés dans un autre article. Ils ne font que confirmer les mœurs délétères du Saint-Office et le soutien personnel de Pie XII à l’œuvre de Maria Valtorta.

Au moment où la jeune Luigina vint lui annoncer ses prophéties, le cardinal Eugenio Pacelli préfaçait Un Appel à l’Amour, un livre de révélations privées confiées à sœur Joséfa Menéndez (1890-1923). Des révélations majeures que Maria Valtorta lut à partir du 22 janvier 1949 [5], après qu’elle ait reçu ses visions de la vie de Jésus. Elle reconnut en elles l’Auteur divin qui l’avait aussi inspiré.

Ces quelques éléments indiquent bien l’intérêt de Pie XII pour les révélations privées et son désir d’exercer personnellement son jugement en ce domaine par-delà les censeurs du Saint-Office.

J'approuve. Votre note qui surprend certains ici est cependant et hélas, tout à fait exacte : d'une manière générale le catholicisme périt par sa papolâtrie, que l'on retrouve paradoxalement décuplée à la FSSPX, ce, au moment, où celui qui est installé sur le trôle de Pierre n'a plus de pape que la soutane blanche. A votre brève liste on pourrait rajouter la réforme et la subversion de la semaine sainte par Pie XII (cf. ouvrage de l'abbé Rioult), la participation de l'assemblée aux réponses faites au célébrant (l'affaire de la "messe dialoguée"), participation voulue et acceptée contre la tradition par Pie X. La réforme du Cursus Romanorum (Pie X) devrait être aussi évoquée. Mgr Schneider se demandait récemment comment pie X avait pu accepté une telle chose !!. Pour aboutir à la messe Vatican II d'aujourd'hui, de type repas + concert, où on clape dans les mains en se dandinant, il y a eu une longue protestantisation rampante de la célébration. De fait, ce qu'on a appelé le "mouvement liturgique" a progressé très rapidement ( à partir de 1900) et une de ses victoires fut la célébration face au peuple (la messe "à l'envers" comme la stigmatisa Paul Claudel dans un célèbre article du Figaro littéraire le 29 janvier 1955 parce qu'elle faisait déjà fureur à Saint Severin à Paris), initiée par les réformistes liturgiques, laissée à la discrétion des évêques du lieu et qui gagna si bien et si facilement du terrain qu'elle n'eut jamais à être imposée par les conciliabulistes de Vatican II. Elle était déjà là.
Enfin et surtout, nos ennemis, les franc-maçons ont compris depuis très longtemps qu'avec une telle papolâtrie et une telle centralisation, s'ils gagnaient le Siège, ils subvertiraient sans peine l'Eglise toute entière. Comme dit le proverbe chinois, le poisson pourrit toujours par la tête. Dans ces conditions, Nous peinons aujourd'hui à faire comprendre aux bonnes volontés catholiques que l'on peut avoir une foi intacte et rejeter totalement Bergoglio, l'apostat.

Qu'est-ce qu'il vous prend ???
Pie IX fut le pape du dogme de l’Immaculée Conception, de l’Infaillibilité pontificale et du Concile Vatican I.
Léon XIII fut le pape de la consécration du monde au Sacré-Cœur et des encycliques mariales ainsi que de la restauration du thomisme et des encycliques sociales. Dans la droite ligne de St Thomas d’Aquin et de son "De Regno" ainsi que de Ste Jeanne d’Arc (Père Ayroles : "Jeanne d’Arc et l’Action Française"), Léon XIII a rappelé aux Français qu’ils devaient s’unir pour faire régner Jésus-Christ et ses lois et non pas se battre à propos des formes de gouvernement.
St Pie X fut le pape de la restauration de toutes choses en Notre Seigneur Jésus-Christ. Il a rappelé que : "De partis d'ordre capables de rétablir la tranquillité au milieu de la perturbation des choses, il n'y en a qu'un : le parti de Dieu". Ce parti n’était pas celui de Maurras qui, disciple d’Auguste Comte, préconisait dans l’"Avenir de l’intelligence", l’instauration de la religion de l’Humanité avec un Grand-Prêtre de l’Humanité, un culte de l’Humanité, un calendrier de l’Humanité.
Pie XI n’a malheureusement pas obéi aux demandes de Notre-Dame (Théophanie de Tuy en 1929, annoncée le 13 juillet 1917 à Fatima : Récit de l'apparition de Notre-Dame de Fatima le 13 juillet 1917) qui l’avait nommément désigné pour la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé. Il s’ensuivit le châtiment de la 2de guerre mondiale.
Pie XII, ordonné prêtre le 13 mai 1917, fut le pape du dogme de l’Assomption et bénéficia du renouvellement du grand miracle du Soleil qui avait eu lieu le 13 octobre 1917 à Fatima. Malgré cela, il n’obéit pas pleinement aux demandes de Notre-Dame et n’obtint que la fin de la 2de guerre mondiale, sans la grâce de la conversion de la Russie.
Jean XXIII fut le pape de Vatican II et de la "révolution d’Octobre" (Père Congar) dans l’Église. Cd Ratzinger : "Le texte [Gaudium et spes] joue le rôle d’un contre-syllabus dans la mesure où il représente une tentative pour une réconciliation officielle de l’Église avec le monde tel qu’il était devenu depuis 1789." L’Église a ainsi propagé les erreurs de la Russie dans le monde : de la révolution rouge à la révolution verte (écologie) jusqu’à l’apostasie l’on connaît.

Jean-Paul II a aussi condamné fermement la culture de la mort de nos sociétés. Il a clairement dit que la vie humaine va de la conception jusqu'à la mort naturelle. Il a bien affirmé le tout en mars 1995. Aujourd'hui, on a François qui révise tout. François n'est pas une continuité de Jean-Paul II parce qu'il révise aussi le terme de la vie humaine qui va, selon lui, de la naissance à la mort, ce qui crée un flou artistique sur la période d'avant la naissance, en particulier sur l'utilisation industrielle des fœtus humains avortés utiles pour l'industrie du vaccin, laquelle ne souffre d'aucune condamnation ! François dans une apothéose d'horreur, a poussé fortement en faveur des injections covid réputées être faites de cellules de fœtus avortés, comme étant un geste d'amour... et exigeant du clergé tout entier de se faire injecter sous peine de représailles... Les fidèles non-injectés étant exclus d'entrée dans les églises en 2021 par l'usage du code QR !!! Même les papes que vous étiquetez comme conciliaires, divergent radicalement sur le sens à accorder à la vie humaine. Pie XII n'a pas été confronté au fléau moderne de l'avortement. Si ce que Jean-Paul II a affirmé sur la valeur de la vie humaine en 1995 ne compte pas pour les trad, qui donc en affirme autant de leur côté pour faire autorité en la matière, puisqu'ils n'ont pas de pape ? Pour celui qui est à Rome présentement, on se contente de prendre ce qu'il y a de bon et de laisser ce qui ne l'est pas. Benoît XVI sert de référence pour la ligne de conduite. Évidemment, on va me sortir la photo où il a baisé le coran... Il n'y a personne qui a besoin d'en faire autant chez les fidèles, ni sur les turpides et les inepties qui sont trouvées ici et là par fr.news au quotidien dans une volonté claire de discréditer la foi des fidèles qui ne sont pas des trads pur et durs comme eux, mais simplement catholiques dans les mêmes paroisses que leurs parents et grands-parents et ancêtres au même endroit... Pour les trads, avez-vous déjà fait le geste d'aller au presbytère de votre église dite 'conciliaire' qui vous déplait tant, en leur demandant de déplacer vos billes dans une communauté trad à la place ? Non. Vous n'avez probablement pas bougé non plus, préférant aussi demeurer là où vos parents ont été baptisés, et se sont mariés, et ainsi de suite...

On s'accorde sur une chose, l'Église aura besoin d'être restaurée sur des bases solides, pour qu'elle redevienne UNE, et comme Dieu la veut. En attendant, on voit qu'elle agonise, mais n'est pas encore morte, parce que Jésus n'abandonnera pas son Église, et il l'a promis ! Par contre, l'Église va traverser son Vendredi Saint avec un pape qui veut la mondialiser à tout prix en voulant la détourner progressivement de ses fondements pour la rendre humaine plutôt que divine. C'est un temps d'épreuves et de persécutions qui va durer comme prévu, 3 ans et demie. On sait que Rome perdra la foi, et sera aussi détruite. Il n'y a pas d'inquiétude, la restauration viendra après ! Ce sera alors l'époque du Grand Monarque et du saint pape qui sera son allié. Faudra attendre plus tard dans cette décennie pour y voir plus clair, avec les tribulations prévues. Pour que tout soit réglé, un horizon de 10 ans est maintenant fort probable.