Schneider : Pie X n'était déjà pas assez vigilant dans la nomination des cardinaux

L'évêque Athanasius Schneider a publié un livre en anglais intitulé "Flee from Heresy : A Catholic Guide to Ancient and Modern Errors", paru le 16 juillet (Sophia Press).

S'adressant à LifeSiteNews.com, il explique que le modernisme philosophique et théologique condamné par Pie X au début du 20e siècle "a été réalisé dans toutes ses conséquences dévastatrices dans la vie de l'Église aujourd'hui.

De hautes autorités ecclésiastiques promeuvent aujourd'hui ce modernisme par le biais de diverses déclarations et actes officiels : "Le document Fiducia supplicans, qui autorise la [pseudo] bénédiction des couples adultères et sodomites qui vivent ensemble dans une union publique et objectivement pécheresse, en est un exemple frappant".

Les "responsables du Saint-Siège" [= le pape François et Tucho] font croire que la bénédiction ne concerne pas la relation, mais les deux personnes qui constituent ce concubinage, "défiant ainsi la logique, outrageant la raison et trompant toute l'Église et le monde".

Monseigneur Schneider donne un exemple de la mentalité actuelle faite de relativisme, de contradictions, de sophismes et d'acrobaties mentales :

Aujourd'hui, si quelqu'un dans l'Église défend une vérité traditionnelle [= catholique] de la foi et sa validité permanente, on lui dit : "Vous avez raison ! Et si quelqu'un d'autre dans l'Église nie ou relativise la même vérité, on lui dit : 'Vous avez raison aussi !

Et si une troisième personne fait alors la remarque logiquement correcte : Je ne comprends pas : comment l'Église peut-elle confesser la vérité et en même temps permettre à des personnes de nier cette vérité en toute impunité ? Cette personne reçoit alors cette réponse cynique : 'Vous avez raison aussi'".

Monseigneur Schneider observe que les modernistes sont restés cachés pendant le pontificat de Pie X, mais qu'ils ont ensuite commencé à se manifester lentement par le biais de la politique personnelle ecclésiastique.

L'évêque explique que "Pie X n'a pas toujours été assez vigilant dans la sélection des candidats au cardinalat".

Trois mois avant sa mort, Pie X a nommé cardinal l'archevêque Giacomo della Chiesa. Della Chiesa était un disciple du célèbre cardinal anti-catholique Rampolla et n'était pas d'accord avec la politique de Pie X. À la mort de Pie X, il est élu son successeur et prend le nom de Benoît XV.

Sous le pontificat de Benoît XV, le soin et la vigilance nécessaires à la sélection des nouveaux évêques et cardinaux ont commencé à diminuer, écrit Schneider.

Les pontificats suivants ont préparé le terrain pour la situation du début du Concile Vatican II, "où la grande majorité de l'épiscopat était déjà infectée par des sympathies non critiques pour le libéralisme théologique [= relativisme]".

Traduction de l'IA

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AveMaria44

18 juil.

Évitez celui qui est hérétique, après l’avoir averti une et deux fois ;
sachant que quiconque est en cet état, est perverti, et qu’il pèche comme un homme qui se condamne lui-même par son propre jugement.Tt 3, 10-11

Romano Pasquino

17 juil.

Quelle coquetterie de la part d'Athanase Schneider (la restauration de l'ordre des chanoines réguliers de Coimbra dont il est membre, a été une opération de camouflage de l'Engelwerk=Œuvre des anges=Opus angelorum, fondée sur les révélations de Gabriele Bitterlich, qui finirent quand même par faire l'objet de sévères mises en garde de la part du cardinal Joseph Ratzinger) de s'en prendre à saint Pie X alors que c'est Benoît XV qui, dès le début de son pontificat, a délibérément ruiné, par ses premiers actes pontificaux, tout ce que Pie X avait entrepris contre le modernisme.
Preuve en est, entre autres, le comportement de Benoît XV contre le serviteur de Dieu Jean Volpi, évêque d'Arezzo (après avoir été à Lucques le directeur spirituel de sainte Gemme Galgani et de la bienheureuse Hélène Guerra dont la canonisation est prochaine ; le défenseur de Thérèse Secomandi, harcelé par le démon ; etc.) qu'il a destitué de façon particulièrement ignoble, en 1919, avec le concours de clercs modernistes porte-paroles des francs-maçons.
Cf. Angelo TAFI, Il Servo di Dio Mons. Giovanni Volpi (1860-1931), Arezzo, 1981, 1 vol. (585 p.). Si le deuxième concile du Vatican avait été réellement un concile pastoral, tous ses participants auraient demandé par acclamation la canonisation de cet évêque pour l'activité pastorale qu'il a déployée à Lucques, à Arezzo et finalement à Rome où il avait été relégué.
Une fâcheuse et invétérée tradition souveraine pontificale veut qu'un pape ne répare pas les iniquités qu'il commet dans l'exercice de sa charge : plus encore qu'infaillible, il est impeccable. Même Pie XII n'en sort pas indemne (peu de fidèles savent que le Saint-Office ne prenait aucune décision sans l'ordre du pape ; ne serait-ce que pour mettre un ouvrage à l'Index), en condamnant à tort monseigneur Joseph Cognata (1885-1972), évêque de Bova.
Cf. Ilario TOLOMIO, Attorno alla condanna canonica del vescovo Giuseppe Cognata, Padova, 2023, 1 vol. (85 p.). L'auteur fait l'inventaire des mensonges successifs proférés sans scrupule par le Saint-Office, couvert par Pie XII, pour étouffer l'inique condamnation de cet évêque.
Enfin, les personnes qui veulent vraiment fortifier leur foi, s'intéresseront encore à ces trois victimes d'abus souverains pontificaux : les serviteurs de Dieu Jérôme Gracian de la Mère de Dieu (1545-1614), Pantaléon Palma (1875-1935) et Dolindo Ruotolo (1882-1970).
Notre victime préférée reste cependant Barthélemy Carranza de Miranda (1503-1576), évêque de Tolède, pour les grâces qu'il nous a obtenues de Dieu. Cf. toutes les études que lui a consacrées, pendant plus de quarante années, José Ignacio TELLECHEA IDÍGORAS

AveMaria44

17 juil.

"Fuyez l'hérésie" mais n'hésitez pas à dénoncer l'hérétique. Le modernisme est l’égout de toutes les hérésies, donc un moderniste est un super hérétique...comment pourrait-il être pape ? Si Saint Pie X n'a pas été assez vigilant que dire de Pie XII, Jean XXIII, Paul VI et alii ?