Les conservateurs/ lefebvristes scandalisent les fideles qui reconnaissent François comme Vicaire du Christ.

Si on considère le Pape François comme vicaire de Jésus-Christ et l’autorité papale de ce dernier comme celle promise par Dieu pour guider les fidèles, l'attitude des conservateurs/ lefebvristes est scandaleuse et ne reflette pas l'esprit catholique.

Article par le Dr. ROBERT FASTIGGI

L’autorité des Papes provient du Christ, et elle est divinement protégée. Le concile Vatican I enseigne clairement que : « ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples ». ( PASTOR AETERNUS chap4)

Tout Catholique bien formé sait à quel point la papauté est essentielle pour l’Église Catholique. Être Catholique, c’est être en communion avec le Pontife Romain. Vatican II enseigne que ceux qui sont pleinement incorporés à l’Église « sont unis, dans l’ensemble visible de l’Église, avec le Christ qui la dirige par le Souverain Pontife et les évêques » (Lumen Gentium, 14). L’autorité du Pape provient du Christ, et elle est divinement protégée. Vatican I enseigne clairement que « ce siège de Pierre demeurerait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples » (Denziger, 3070 ; cf. Lc XXII, 32). Cela signifie que le Christ et le Saint Esprit ont assuré que la religion Catholique a « toujours été gardée sans tâche auprès du Siège apostolique et la doctrine catholique toujours professée dans Sa sainteté » (Denziger 3066 ; cf. la formule du Pape Hormisdas, Denziger 363-365).

Les Catholiques sont obligés de faire preuve de révérence et d’obéissance envers le Pontife Romain. Bien que cela soit valable pour tous les fidèles, cela est particulièrement de rigueur pour les membres du clergé Catholique et pour ceux qui se préparent à la prêtrise. Le canon 245 – §2 du code de droit canonique de 1983 nous rapporte que les étudiants en formation à la prêtrise « se lient au Pontife Romain, successeur de Pierre, par un amour humble et filial » (Can. 245- §2). Le canon 273 mentionne que « Les clercs sont tenus par une obligation spéciale à témoigner respect et obéissance au Pontife Suprême et chacun à son Ordinaire propre » (Can. 273).

Attaquer la personne du Pape équivaut à attaquer sa fonction, parce que le Pontife Romain n’est pas un simple titulaire de charge. Vatican II nous enseigne que « Le pontife romain, comme successeur de Pierre, est le principe perpétuel et visible et le fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles » (Lumen Gentium, 23). Le Concile de Florence (1439) reconnaît que le Pontife Romain est « la tête de l’Église entière, le père et le docteur de tous les chrétiens » à laquelle le Christ a donné « le pouvoir plénier de paître, de diriger et de gouverner l’Église universelle » (Denziger 1307). Vatican I (1870) indique clairement que l’Évêque de Rome jouit d’un pouvoir suprême qui est « ordinaire » et « immédiat […] sur tous et chacun des pasteurs et des fidèles » (Denziger 3064).

Vatican II réaffirme le « pouvoir suprême et plénier sur toute l’Église » du Pontife Romain (Lumen Gentium, 22). Le Concile reconnaît que « L’ordre des évêques [… ] constitue, lui aussi, en union avec le Pontife romain, son chef, et jamais en dehors de ce chef, le sujet du pouvoir suprême et plénier sur toute l’Église » (Lumen Gentium, 22). Les évêques doivent toujours enseigner en communion avec Pierre et subordonnés à Pierre – cum Petro et sub Petro – ou bien alors ils n’ont pas l’autorité pour enseigner.

Les papes, bien entendu, peuvent se tromper dans leurs jugements prudentiels, et sont susceptibles de pécher à titre personnel. Bien que les papes enseignent avec autorité, leurs jugements doctrinaux ne sont pas tous irréformables. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi [CDF] l’a reconnu tel quel dans son instruction Donum Veritatis (1990). En revanche, la CDF a aussi mentionné qu’ «il serait contraire à la vérité de conclure, à partir de certains cas déterminés, que le Magistère de l’Église puisse se tromper habituellement dans ses jugements prudentiels, ou qu’il ne jouisse pas de l’assistance divine dans l’exercice intégral de sa mission» (Donum Veritatis, n°24).

Le Pape François a admis ses erreurs dans la gestion des abus sexuels au Chili, et il a aussi exprimé son ouverture d’esprit par rapport à la critique constructive. Néanmoins, certaines critiques de François vont bien au-delà de la critique constructive et tentent de discréditer son autorité morale et doctrinale à la moindre occasion. L’Église reconnaît le droit des fidèles «de manifester leur sentiment en ce qui concerne le bien de l’Église ». Ceci, cependant, doit toujours être fait «dans la sincérité, le courage et la prudence, avec le respect et la charité qu’on doit à ceux qui, en raison de leurs charges sacrées, tiennent la place du Christ» (Lumen Gentium, 37; cf. 1983 CIC Can 212-3).

Bien que les jugements papaux prudentiels exigent un examen attentif, les fidèles doivent donner leur «assentiment religieux de la volonté et de l’intelligence» aux enseignements papaux concernant la foi et les mœurs, même si le Pape ne parle pas ex cathedra. (Lumen Gentium, 25). Cet assentiment religieux envers le Pape suppose «l’adhésion sincère à ses affirmations, en conformité à ce qu’il manifeste de sa pensée et de sa volonté», «ce qui implique la reconnaissance respectueuse de son suprême magistère» (Lumen Gentium, 25). Pourtant, beaucoup de critiques papales omettent de manifester la révérence appropriée envers l’autorité doctrinale du Pape François. Il semble qu’ils placent plus leur confiance dans leurs propres jugements que dans l’assistance du successeur de Pierre par l’Esprit Saint.

Un assaut groupé contre l’autorité doctrinale et morale du Pape François a vu le jour durant les dernières années. Les critiques papales sont passées à la vitesse supérieure après la publication de l’exhortation post-synodale Amoris Laetitia par le Saint Père.

En Novembre 2016, quatre cardinaux ont rendu publics leurs dubia, adressés au Pape François, qui insinuaient que le Saint Père s’était écarté de la doctrine morale de l’Église. En revanche, les savants et les prélats Catholiques ont défendu l’orthodoxie d’Amoris Laetitia et ont mis en lumière le fait que les cinq dubias sont basés sur une mauvaise compréhension de l’exhortation considérée dans son ensemble. Les critiques d’Amoris Laetitia ont procédé selon une herméneutique de la suspicion plutôt que selon l’herméneutique de continuité et de réforme mise en avant par le Pape Benoît XVI. En septembre 2017, un groupe de savants a ouvertement publié un Correctio filialis en réponse à la prétendue «propagation d’hérésies» du Pape François effectuée dans Amoris Laetitia et ses «autres mots, faits et omissions». Malheureusement, cette correction «filiale» a violé les règles du dialogue théologique bienveillant définies par le Cardinal Ratzinger en 1990 (Donum Veritatis).

Suite à la révision du Catéchisme de l’Église Catholique concernant la peine de mort, effectuée par le Pape François le 1er Août 2018, un groupe de 75 savants a écrit aux cardinaux de l’Église Catholique pour leur faire savoir qu’il relevait de leur devoir – les liant «devant Dieu et devant l’Église» – de corriger le Pape François pour avoir pris position de façon «contraire à la Parole de Dieu» au sujet de la peine de mort. Toutefois, ces critiques n’arrivent pas à reconnaître que l’interprétation des Écritures relève du jugement du magistère de l’Église et non de leur propre jugement (cf. Vatican II, Dei Verbum 12). Ils supposent également que leur compréhension de la tradition de l’Église concernant la peine de mort est correcte alors qu’en réalité, elle a été remise en question par des savants Catholiques de renom.

Plus tard durant ce même mois, l’Archevêque Carlo Maria Vigano, ancien nonce apostolique pour les USA, a rédigé un rapport de 11 pages critiquant de nombreux cardinaux et évêques, de façon nominative, et appelant à la démission du Pape François en raison de son prétendu allègement de sanction contre l’ex-Cardinal Theodore McCarrick. L’exactitude des accusations de Vigano a été sérieusement remise en question par des savants tels que Andrea Tornielli et Gianni Valente, qui ont co-signé un livre à propos de l’affaire Vigano intitulé Le Jour du Jugement (Il Giorno del Giudizio).

Plus récemment, le Cardinal Gerhard Müller a publié un «manifeste» doctrinal qui a été perçu comme une correction implicite des erreurs présumées du Pape François. Bien qu’il y ait beaucoup de propositions que tout Catholique peut affirmer dans ce manifeste, il y a par ailleurs de sérieuses omissions. Le Cardinal Müller déplore le fait qu’ «aujourd’hui, beaucoup de Chrétiens ne connaissent même pas les enseignements basiques de la Foi». Mais cette ignorance en matière de foi a toujours été une réalité dans certaines parties du monde depuis les premiers jours de l’Église. Il est incorrect d’insinuer que cette ignorance se soit soudainement accrue durant le pontificat de François.

Müller souligne l’importance du Catéchisme de l’Église Catholique, mais il omet de mentionner que le Pape François a encouragé l’étude du Catéchisme depuis le début de son pontificat. Le Cardinal croit que le silence actuel concernant les vérités de la foi est le prix de l’ «apostasie» et l’ «imposture [… ] de l’Anti-Christ» (CEC 675). S’il mentionne ceci pour affirmer que le pontificat de François est l’ «épreuve finale» par laquelle «l’Église doit passer», il joue alors précisément sur les sentiments apocalyptiques de beaucoup de Catholiques « traditionalistes ».

L’omission la plus considérable de Müller dans son manifeste est l’absence totale de toute allusion au ministère du Pontife Romain ou au Saint Père actuel. Müller devrait savoir que son autorité doctrinale, en tant qu’évêque et cardinal, doit être exercée en communion avec l’Évêque de Rome, car «le collège ou corps épiscopal n’a d’autorité que si on l’entend comme uni au Pontife romain, successeur de Pierre, comme à son chef» (Lumen Gentium, 22).

Dans une interview accordée le 9 Octobre 2017 au National Catholic Register, le Cardinal Müller a affirmé: «Je maintiens fermement ma fidélité au Pape François, auquel je suis dévoué en tant que loyal collaborateur». Si son Éminence est un collaborateur loyal du Pape François et de son ministère Pétrinien, il doit expliquer pourquoi il a évité toute allusion à ces aspects essentiels de la foi Catholique dans son manifeste. Le Cardinal Müller doit être conscient que son manifeste est perçu comme une attaque à peine dissimulée contre le Pape François. Si ce n’est pas le cas, son Éminence doit dire et réaffirmer sa loyauté envers le Saint Père.

Les attaques les plus récentes contre le Pape François sont focalisées sur sa déclaration conjointe avec le Grand Imam d’Al-Azhar, Ahamad Al-Tayyib, intitulée «Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune». Un philosophe Catholique a accusé le Pape François d’hérésie pour avoir affirmé que «Le pluralisme et les diversités de religion […] sont une sage volonté divine». Ce philosophe oublie malheureusement l’enseignement suivant de Vatican I : «Dieu garde et gouverne par sa Providence l’ensemble de ce qu’il a créé[…] En effet, « toutes choses sont à nu et à découvert devant ses yeux » He 4,13, y compris celles que l’action libre des créatures produira» (Denziger 3003). Si toute chose est gouvernée par la providence divine, alors cela inclut certainement l’existence de diverses religions.

Dieu a voulu de façon positive que diverses religion voient le jour au sein de différentes cultures parce que les éléments de vérité et de sainteté qui se trouvent en leur sein peuvent servir de «préparation à l’Évangile». Il s’agit d’un principe fondamental du Second Concile du Vatican, de l’une de ses plus importantes contributions à la compréhension qu’a l’Église de ses relations avec les autres religions et de son appel à la mission. Ses principes sont exposés dans Lumen Gentium, 16 et 17, et sont explicités plus loin dans Ad Gentes, 3 et 11 (au sujet des «semences du Verbe») ainsi que dans Nostra Aetate, 2. Remettre cet enseignement en question revient à remettre en question l’autorité du Concile lui-même.

Beaucoup de critiques du Pape François souhaiteraient minimiser l’autorité papale. Un théologien dominicain réputé, alarmé par ce qui lui a semblé être des erreurs dans Amoris Laetitia, a proposé des modifications à la loi canonique qui permettraient de corriger, voire de déposer de leur fonction les papes enseignant l’erreur. D’autres, sans aller jusqu’à appeler François hérétique, se sont référés aux exemples passés d’erreurs papales afin de justifier leurs critiques du Pape – même s’il a été montré que ces prétendues erreurs ne sont pas des hérésies. Un canoniste de renom, en opposition avec la modification du Catéchisme concernant la peine de mort par le Pape François, a vraiment défendu l’idée «qu’il n’y a rien de tel qu’un magistère ordinaire ‘purement papal’». La conséquence claire est que, en dehors des définitions ex cathedra, le Pontife Romain ne peut pas enseigner avec autorité par son magistère ordinaire sans l’assentiment des évêques.

La plupart des critiques papales semblent avoir une caractéristique en commun : la conviction qu’ils connaissent mieux la doctrine de l’Église que le pape. Au quinzième siècle, les Conciliaristes croyaient que l’autorité d’un concile général prévalait sur celle du pape. De nos jours, les critiques papales essayent de faire valoir leur autorité sur celle du pape, et ils coordonnent leurs efforts par l’intermédiaire des blogs, des journaux, et d’autres médias et avec l’aide de riches mécènes (en grande partie états-uniens) et de divers prélats n’appréciant pas Jorge Mario Bergoglio. Ils cherchent des erreurs doctrinales hypothétiques et des hérésies dans tous les documents publiés par le Pape François, puis l’accusent d’échouer à aborder les confusions doctrinales qu’ils ont eux-mêmes créées.

Il y a bien sûr la possibilité de faire des critiques respectueuses et responsables des décisions prudentielles prises par le pape. Les difficultés avec les documents papaux doivent cependant être abordées selon les lignes directrices données par l’instruction de la Congrégation pour la doctrine de la Foi Donum Veritatis de 1990. Ce document enseigne que les échanges concernant les difficultés avec les documents magistériels doivent être faits «dans un esprit évangélique, avec le désir profond de résoudre les difficultés» (n°30). Il prévient également contre les opinions individuelles proposées «comme s’il s’agissait de conclusions indiscutables » (n°27). Certains des articles ou des pétitions des critiques papales échouent pourtant à respecter cet avertissement. Ceux qui appellent les cardinaux à corriger le Pape François sur la peine de mort ont exprimé leur consternation de ce que ‘le Pontife Romain actuel a maintenant, à plusieurs reprises, manifesté publiquement son refus d’enseigner’ ce qu’ils considèrent comme étant l’enseignement correct sur la peine de mort. Une telle attitude est complètement en contradiction avec Donum Veritatis, et apparaît comme téméraire et présomptueuse.

Clairement, les critiques papales manquent d’humilité et de confiance en l’assistance du Pontife Romain par le Saint Esprit. Manifestement, ils ne réalisent pas qu’ils blessent l’Église par leurs efforts obstinés qui discréditent l’autorité morale et doctrinale du Pape François. Les papes sont des être humains, mais ils sont guidés et protégés par le Saint Esprit. Les critiques papales feraient bien de prendre en compte ce que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a enseigné dans son document de 1998 concernant la primauté papale, signé par le Cardinal Joseph Ratzinger :

«Pierre, homme faible, fut choisi comme Roc, précisément pour qu’il fût évident que la victoire n’appartient qu’au Christ et n’est pas la conséquence des forces humaines. Le Seigneur a voulu porter son propre trésor dans des vases fragiles […], tout au long des temps: ainsi, la fragilité humaine est devenue un signe de la vérité des promesses divines.[…] Nous sommes tous invités à nous confier à l’Esprit Saint et à nous confier au Christ, en nous en remettant à Pierre.»

Fin de l'article.

Note d'Arthur de la Baure :

Seule deux positions sont raccords avec la doctrine et l'esprit catholique sur la papauté :

-La position conciliaire qui refuse toute rupture à Vatican 2, les papes sont parfaitement catholiques, les traditionalistes sont dans l'erreur,

-La position sédévacantiste qui constate une rupture substantielle de la Foi catholique au concile Vatican 2, les papes qui ont engagé, propagé et obligé aux réformes ne sont pas catholiques, donc pas papes , donc parfaitement critiquables et n'ayant aucun droit à notre obéissance.
philippeLILOU
"L’autorité du Pape provient du Christ" , encore faut-il qu'il soit le Vicaire du Christ...
Il faut garder en mémoire que François s’est présenté comme ‟l’Évêque de Rome ‟ juste après son élection, et qu’il a fait radier son titre de ‟Vicaire du Christ‟ dans l’annuaire du Vatican.
Il me semble qu’on ne peut pas être plus clair.
Arthur De la Baure
Alors si je suis votre raisonnement, comment peut-il être pape puisqu' il refuse de l'être ? Il n'est que pure apparence ? Le siège pontifical est donc vacant ou plutôt occupé par un imposteur.
Arthur De la Baure
C"est un article d'un conciliaire. Rappelons que seuls les conciliaires et les sédévacantistes respectes les données de la Foi en matière de papauté. Les conservateurs/ lefebvristes les ruines de fond en comble. Un retour en force des faillibilistes et autres gallicans/jansenistes.
steack
Pourtant les sédévacantistes renient le catéchisme de Saint Pie X. Il est donc grossièrement faux de dire qu'ils respectent la foi sur la papauté.
Ils sont plutôt hérétiques : il nient aussi le dogme de Pastor Aeternus qu'explique Saint Pie X dans son catéchisme :
Quand est-ce que le Pape est infaillible ?
« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de …Plus
Pourtant les sédévacantistes renient le catéchisme de Saint Pie X. Il est donc grossièrement faux de dire qu'ils respectent la foi sur la papauté.
Ils sont plutôt hérétiques : il nient aussi le dogme de Pastor Aeternus qu'explique Saint Pie X dans son catéchisme :

Quand est-ce que le Pape est infaillible ?

« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. »
(Grand catéchisme de Saint Pie X)
steack
Arthur De la Baure a écrit : "Un retour en force des faillibilistes et autres gallicans/jansenistes."
On suppose que notre Arthur fait référence à nos britanics "gallicans"😂 qui tous publient la lettre de Saint Léon II à l'Empereur confirmant que le pape Honorius a bien reçu l'anathème de sa voix et de celle 6eme concile dogmatique pour avoir confessé l'hérésie monothelite par écrit et avec …Plus
Arthur De la Baure a écrit : "Un retour en force des faillibilistes et autres gallicans/jansenistes."

On suppose que notre Arthur fait référence à nos britanics "gallicans"😂 qui tous publient la lettre de Saint Léon II à l'Empereur confirmant que le pape Honorius a bien reçu l'anathème de sa voix et de celle 6eme concile dogmatique pour avoir confessé l'hérésie monothelite par écrit et avec le nous de majesté...

Pour ceux qui savent lire la très "gallicane" langue de Shakespeare :

The Library of Anglo-Catholic Theology

Theological Works: On the Thirty-nine articles. [2d ed., rev

Et de même pour le très "gallican" l'évêque de Rottenboug dans le Bade-Wurtemberg, édité par l'imprimeur de Sa Sainteté le pape Pie IX, qui a présidé le concile Vatican I qui a défini les rares fois où le pape était infaillible.

L'éditeur du pape Pie IX confirme que le pape…
steack
Les sédévacantistes préfèrent sombrer dans l'hérésie en reniant le catéchisme de Saint Pie X que d'abjurer leurs "raisonnements" foireux
Le grand catéchisme de Saint Pie X, père du Concile, au sujet de Pastor Aeternus (Vatican I) explique en creux qu'un pape est faillible et peut tomber dans l'hérésie quand il ne s'exprime pas ex cathedra :
ex cathedra : "à partir du Siège"
Quand est-ce que …Plus
Les sédévacantistes préfèrent sombrer dans l'hérésie en reniant le catéchisme de Saint Pie X que d'abjurer leurs "raisonnements" foireux

Le grand catéchisme de Saint Pie X, père du Concile, au sujet de Pastor Aeternus (Vatican I) explique en creux qu'un pape est faillible et peut tomber dans l'hérésie quand il ne s'exprime pas ex cathedra :

ex cathedra : "à partir du Siège"

Quand est-ce que le Pape est infaillible ?

« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. »
(Grand catéchisme de Saint Pie X)

CATECISMO MAYOR Prescrito por San Pío X el 15 de julio de 1905

200.- ¿Cuándo es infalible el Papa?
El Papa es infalible
sólo cuando, en calidad de Pastor y Maestro de todos los cristianos, en virtud de su suprema y apostólica autoridad, define que una doctrina acerca de la fe o de las costumbres debe ser abrazada por la Iglesia universal.

Catecismo S. Pio X 132


D. Quando è che il Papa è infallibile?

R. Il Papa è infallibile
allora soltanto che nella sua qualità di Pastore e Maestro di tutti i cristiani, in virtù della suprema sua apostolica autorità, definisce una dottrina intorno alla fede o ai costumi da tenersi da tutta la Chiesa.
Catechismo San Pio X - www.maranatha.it
steack
Toujours le même amalgame grossier entre le Siège, institution divine indéfectible et le pape simple mortel rarement infaillible que l'on retrouve une fois encore dans cette phrase sédévacantiste :
"L’autorité des Papes provient du Christ, et elle est divinement protégée. Le concile Vatican I enseigne clairement que : « ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse …Plus
Toujours le même amalgame grossier entre le Siège, institution divine indéfectible et le pape simple mortel rarement infaillible que l'on retrouve une fois encore dans cette phrase sédévacantiste :
"L’autorité des Papes provient du Christ, et elle est divinement protégée. Le concile Vatican I enseigne clairement que : « ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples »

Il est rare que les "articles" d'Arthur aboutisse à chacun de ses conclusions sans passer par cette artifice intellectuel.
C'est la raison pour laquelle il est si facile de leur porter la contradiction.
Arthur De la Baure
C"est un article d'un conciliaire. Rappelons que seuls les conciliaires et les sédévacantistes respectes les données de la Foi en matière de papauté. Les conservateurs/ lefebvristes les ruines de fond en comble. Un retour en force des faillibilistes et autres gallicans/jansenistes.
steack
@Arthur De la Baure a écrit "seuls les conciliaires et les sédévacantistes respectes les données de la Foi en matière de papauté."
Pourtant les sédévacantistes renient le catéchisme de Saint Pie X. Il est donc grossièrement faux de dire qu'ils respectent "la foi sur la papauté."
Ils sont plutôt hérétiques : ils nient aussi le dogme de Pastor Aeternus qu'explique Saint Pie X dans son catéchisme : …Plus
@Arthur De la Baure a écrit "seuls les conciliaires et les sédévacantistes respectes les données de la Foi en matière de papauté."

Pourtant les sédévacantistes renient le catéchisme de Saint Pie X. Il est donc grossièrement faux de dire qu'ils respectent "la foi sur la papauté."
Ils sont plutôt hérétiques : ils nient aussi le dogme de Pastor Aeternus qu'explique Saint Pie X dans son catéchisme :

« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. »
(Grand catéchisme de Saint Pie X)

CATECISMO MAYOR Prescrito por San Pío X el 15 de julio de 1905

200.- ¿Cuándo es infalible el Papa?
El Papa es infalible
sólo cuando, en calidad de Pastor y Maestro de todos los cristianos, en virtud de su suprema y apostólica autoridad, define que una doctrina acerca de la fe o de las costumbres debe ser abrazada por la Iglesia universal.

Catecismo S. Pio X 132