Arthur De la Baure
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Peut-on reprendre le Pape?

Dans les milieux "sedepleinistes "( conciliaires conservateurs, FSSPX, Williamsoniens et assimilés) les opposants du Pape François citent à satiété Saint Thomas d’Aquin pour justifier leurs accusations contre celui qu'ils considèrent comme le Pontife Romain et rendre légitimes leurs actes habituels de désobéissance. Voici la citation en question :

"Remarquons toutefois que, s’il y avait danger pour la foi, les supérieurs devraient être repris par les inférieurs, même en public. Aussi Paul, qui était soumis à Pierre, l’a-t-il repris pour cette raison. Et à ce sujet la Glose d’Augustin explique : « Pierre lui-même montre par son exemple à ceux qui ont la prééminence, s’il leur est arrivé de s’écarter du droit chemin, de ne point refuser d’être corrigés, même par leurs inférieurs. »:

Cette citation vient de la Summa Theologica, II-IIae, Question 33, Article 4, réponse 2. Il s'agit d'une citation incomplète et sortie de son conteste.

Le sujet de la question 33 est la correction fraternelle en général, qui considère le péché comme délétère pour le pécheur, et le préjudice éventuel causé aux autres par le scandale (un mauvais exemple) ou d’autres préjudices au bien commun.

Dans l’article 1 de la Question 33, Thomas enseigne:

"La correction du fautif est un remède que l’on doit employer contre le péché du prochain. Or un péché peut être envisagé sous deux aspects : comme un acte nuisible à celui qui le commet ; et comme un préjudice porté aux autres, qu’il lèse ou scandalise, et même au bien commun dont le bon ordre s’en trouve troublé."

La question de la correction doctrinale du Pontife Romain, en tant que Vicaire du Christ , n'est pas abordée dans cet article de Saint Thomas, et pour cause.

Le juge suprême de tous les fidèles
Le Pape est le seul juge de tous les chrétiens, le Vicaire du Christ, il bénéficie de l'assistance du Saint Esprit sous la forme des charismes pontificaux. Cela rentre dans le cadre des promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ faîtes a" Pierre " et à son Église jusqu'à la fin des temps.

Ce charisme empêche le Pape d'entrainer l'Église dans l'erreur lorsqu'il met en exercice les Clés de Pierre (sur la doctrine et les mœurs), et même de manière non-infaillible( hors d'une déclaration ex cathedra), il empêche absolument toute défaillance grave de la foi excluant donc les péchés d’apostasie, d’hérésie et d’idolâtrie.

Ceux qui se proposent de corriger le Pape, le corps des Evêques qui le soutiennent, ou même des Conciles Oecuméniques, n’ont ni le droit, ni l' assistance divine et ne possèdent rien de tel que le charisme papal de vérité et de foi indéfectible. Il s'agit d'une attitude révolutionnaire qui renverse la hiérarchie spirituelle voulue par Dieu.

Tandis le corps des Evêques enseigne avec et sous le pape, personne n’a le pouvoir formel, d’enseigner ou de corriger le Pape.

Pape Saint Boniface Ier, Lettre « Manet beatum » à Rufus et aux autres évêques de Macédoine, 422: "Jamais personne n’a levé la main avec audace contre l’éminence apostolique dont il n’est pas permis de réviser le jugement, personne ne s’est dressé contre elle s’il ne voulait pas être jugé."

Pope Saint Nicolas Ier, Lettre « Proposueramus quidem » à l’empereur Michel, 865:

"…Le juge ne sera jugé ni par l’empereur, ni par tout le clergé, ni par les rois, ni par le peuple… » Le premier Siège ne sera jugé par personne « …"

Pape Saint Léon IX, Lettre « In Terra Pax Hominibus« , 1053:

"En passant un jugement a précédent jugement sur le grand Siège, concernant ce qui n’est permis à aucun homme de juger, vous avez reçu l’anathème par tous les Pères de tous les vénérables Conciles … Comme la charnière ouvre et ferme la porte tout en restant intacte, de même Pierre et ses successeurs possèdent un libre jugement sur toute l’Eglise, personne ne pouvant leur enlever leur statut en raison du fait que « le premier Siège n’est jugé par personne »."

Pape Boniface VIII, « Unam Sanctam« , 1302, approuvé par le Cinquième Concile de Latran:

"Si donc le pouvoir terrestre dévie, il sera jugé par le pouvoir spirituel ; et si un pouvoir spirituel inférieur dévie, il le sera par celui qui lui est supérieur ; mais si le pouvoir suprême dévie, c’est par Dieu seul et non par l’homme qu’il pourra être jugé, comme l’atteste l’Apôtre : » L’homme spirituel juge de tout, et n’est lui-même jugé par personne » 1Co 2,15."

Pape Grégoire XI, 1377 condamnait l’erreur suivante:

"Un homme d’Eglise, et même le pontife romain, peut être légitimement réprimandé et même mis en accusation par des subordonnés et des laïcs.Condamné."

Code de droit canonique, 1917:

"Can. 1556 – Le Premier Siège n’est jugé par personne."


La correction de Saint Pierre par Saint Paul

Precisons tout de suite que Pierre a reçu du Christ le rôle et l’autorité d’enseigner et de corriger même Paul – un apôtre par révélation divine (sur le chemin de Damas) – tandis que Paul n’enseigne ni ne corrige Pierre avec autorité.

Maintenant, remarquons ce que Saint Thomas d’Aquin dit [citant la Glose d’Augustin]: « Pierre lui-même montre par son exemple à ceux qui ont la prééminence, s’il leur est arrivé de s’écarter du droit chemin, de ne point refuser d’être corrigés, même par leurs inférieurs. » Il revient donc au supérieur, en particulier à l’évêque ou au Pontife Romain, de décider si la correction proposée est correcte ou non et, sur cette base, de l’accepter ou de la rejeter. Thomas place la décision sur la réponse à une correction auprès du supérieur, de sorte que seulement « s’il leur est arrivé de s’écarter du droit chemin », ils décident d’eux même de ne pas refuser cette correction.

« Paul a corrigé Pierre ». Oui, mais aucun des disciples n’a osé corriger Pierre. Il est absurde de prétendre que, sur plus d’un milliard de catholiques dans le monde, n’importe lequel ou plusieurs d’entre eux peuvent « corriger » le Pape chaque fois que leur compréhension de la Foi diffère de celle de l’enseignant et juge Suprême de l’Église. La correction du Pontife Romain n’est pas la même chose que la correction fraternelle en général.

Paul était un apôtre. Si un Pape erre supposément, dans une décision non infaillible de doctrine ou de discipline, il revient en premier lieu aux successeurs des Apôtres de le corriger. Nous n’avons qu’un seul exemple, autre que celui du Christ, de Pierre corrigé, et c’est celui de Paul, Apôtre des Gentils et auteur de plusieurs livres de la Bible. Nous ne lisons pas que quelqu’un d’autre ait jamais corrigé Pierre. Et l’erreur pour laquelle Paul a corrigé Pierre concernait ses interactions avec les autres, son comportement personnel, et non une décision sur la doctrine ou la discipline de l’Église universelle :

« Au surplus, si Pierre fut blâmé de ce qu’après avoir vécu avec les païens, il se séparait d’eux et faisait acception de personnes, ce fut là une faute de conduite et non une faute d’enseignement. »
-Tertullien, Prescription contre les hérétiques, XXIII

Pierre aurait pu refuser la correction de Paul, et dans ce cas, Paul n’aurait eu aucun recours. Paul doit accepter l’autorité de Pierre sur lui, mais personne sur terre n’a d’autorité sur Pierre et ses successeurs.

Il est de foi que le Seigneur Jésus doit être écouté et obéi. Il permet la correction fraternelle, de la part d’un individu ou d’un groupe. Mais notez que l’autorité finale en la matière revient à l’autorité de l’Église. Ceux qui « n’écoutent pas » l’Église seront traités, nous dit le Christ, comme les incroyants (païens) et les pécheurs impénitents.

Soumission au Pontife Romain

La seule référence de St Thomas au Pape est la correction de Paul, qui concernait le comportement et exemple personnel de Pierre, non pas son exercice des Clés.

Saint Thomas d’Aquin, Contra Errores Graecorum, III, 38:

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“Il est également prouvé qu’il est de nécessité de salut, d’être soumis au souverain Pontife.”

Concile Oecuménique de Latran V:

“…qui abandonne l’enseignement du Pontife Romain ne peut être dans l’Eglise »

[…]

« Bien plus, puisque la soumission au Pontife Romain est nécessaire au salut pour le salut des tous les fidèles du Christ, tel qu’enseigné par le témoignage des Saintes Ecritures et des saints Pères, et déclaré dans la constitution du Pape Benoît VIII… »

Saint Thomas d’Aquin, Chaîne d’Or, sur Matthieu XVI:13-19, citant St Cyrille [attribuée incorrectement à St Cyrille mais approuvée par St Thomas]:

« D’après cette promesse du Seigneur, l’Église apostolique, placée au-dessus de tous les évêques, de tous les pasteurs, de tous les chefs des Églises et des fidèles, demeure pure de toutes les séductions et de tous les artifices des hérétiques dans ses pontifes, dans sa foi toujours entière et dans l’autorité de Pierre. Tandis que les autres Églises sont déshonorées par les erreurs de certains hérétiques, seule elle règne, appuyée sur des fondements inébranlables, imposant silence et fermant la bouche à tous les hérétiques; et nous, si nous ne sommes ni égarés par une téméraire présomption de notre salut, ni enivrés du vin de l’orgueil, nous confessons et nous prêchons en union avec elle la règle de la vérité et de la sainte tradition apostolique. »

Pape Innocent III, Lettre « Apostolicae Sedis primatus », Denz.775:

« Qu’il ait prié pour lui, le Seigneur le reconnaît lorsqu’il dit au moment de la Passion : » J’ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille pas. Et toi. quand tu seras converti, fortifie tes frères » Lc 22,32 ; par là il signifiait manifestement que jamais ses successeurs ne dévieraient de la foi catholique, mais que bien plutôt ils y rappelleraient d’autres et aussi qu’ils confirmeraient les hésitants, et il lui accorda le pouvoir d’en confirmer d’autres par le fait qu’il impose aux autres la nécessité d’obéir. »


Objection du père de famille(R.P Barbara)

Sans doute, diront certains, ces papes n'ont pas autorité pour commander ce que la foi nous ordonne de refuser, mais cela ne veut pas dire qu'ils ne possèdent plus la papauté. En effet, jamais l'Église n'a enseigné que les supérieurs perdent leur autorité en commandant des péchés. Ainsi, quand un père de famille commande à ses enfants de pécher, ces derniers doivent lui résister. Mais il demeure malgré tout le père de ses enfants, il ne perd pas son autorité. Il en est de même pour le pape. Les fidèles doivent lui résister quand il commande le péché. Mais, bien que leur résistance soit juste, cela ne prouve pas pour autant que ce pape a perdu la papauté. Même quand on doit lui résister, le pape est toujours pape, comme le père de famille le plus coupable est toujours le père de ses enfants.

Cette objection est un sophisme. Pour le comprendre, rappelons ce qu'est l'autorité à la lumière des paroles de saint Paul. L'autorité est une délégation que Dieu fait de son droit (de son domaine) à certaines de ses créatures. Quiconque la reçoit est revêtu de l'autorité de Dieu. Voilà pourquoi l'Apôtre dit que quiconque résiste à l'autorité résiste à Dieu qui l'a instituée.

C'est seulement au Christ que « tout pouvoir, omnis potestas, a été donné dans le ciel et sur la terre » (Mt. XXVIII, 18), l'autorité que Dieu délègue aux hommes est toujours limitée. Ainsi le prince ne la reçoit que pour les choses temporelles, et l'homme d'Église, pour les spirituelles. Dans chaque ordre le pouvoir est plus ou moins étendu : celui d'un chef d'état l'est beaucoup plus que celui d'un préfet ; celui du pape, beaucoup plus que celui d'un curé. En dehors du domaine pour lequel il a délégation, le supérieur n'a aucune autorité, aucun droit. Il en est ainsi du père de famille. L'autorité qu'il a sur ses enfants n'est pas illimitée ; elle ne s'étend ni à leur vie, ni à l'intégrité de leur corps, ni à leurs relations avec Dieu. Il n'a donc ni le droit de les tuer ou de les mutiler, ni celui de les faire pécher. Et donc, quand il commande dans ces domaines où il n'a pas autorité, ses enfants peuvent et doivent lui résister, mais lui ne perd pas une autorité qu'il n'a pas engagée. Et voilà pourquoi ce père indigne conserve son autorité paternelle.

Il en irait de même pour un pape qui, comme homme privé, commanderait à quelqu'un de pécher. Dans ce cas, il ne s'agirait pas du pape agissant en tant que pape, du pape enseignant à l'Église universelle la légitimité du vol, de la fornication, de l'adultère ou de quelque autre péché. Il s'agirait de l'homme privé qui, profitant de ce qu'il est pape, commanderait le péché. C'est donc à l'homme privé, à l'homme qui en cela n'a sur elle aucun droit, que résisterait la personne sollicitée. N'ayant en ce cas aucune autorité, ce pape ne pourrait ni l'engager, ni la perdre. Et voilà pourquoi il resterait pape, malgré sa conduite privée dépravée.

Il en est tout autrement des papes de Vatican II. Tout ce que nous refusons, la liturgie de la Messe, la liberté religieuse, l’œcuménisme, les sacrements, la catéchèse, tout est de leur domaine. C'est dans leur propre domaine que la foi nous commande de leur résister. C'est donc dans leur propre charge qu'ils sont démunis de l'autorité qu'ils devraient avoir. Privés d'autorité, ils sont privés de la papauté. Car la papauté n'est pas autre chose que l'autorité suprême de l’Évêque de Rome sur toute la chrétienté. Démunis de l'autorité pontificale, ils ne sont pas ou ne sont plus les Vicaires du Christ. Le Christ ne parle plus par leur bouche et la parole du Maître : « Qui vous écoute m'écoute » (Lc X, 16) ne vaut pas pour eux. Voilà la raison pour laquelle la foi nous commande de mépriser leurs ordres et leur enseignement nouveau.

Conclusion

Si l' on considère les papes conciliaires comme parfaitement legitimes, nous devons leur obeir religieusement . Les critiquer, refuser l'obéissance qui leur est due, corriger leurs enseignements etc...ne sont pas des attitudes catholiques.
La seule possibilité pour résister a leur fausse autorité est de comprendre que leurs enseignements, leur liturgie, leur droit, leurs sacrements etc....ne sont pas catholiques et que par conséquent ils ne le sont pas non plus. Un non catholique ne pouvant exercer une quelconque autorité dans "l'Epouse immaculée du Christ ", la conséquence est inévitable : ils sont des anti-papes. Alors nous pouvons les corriger publiquement pour alerter les fidèles trompés ou bien les ignorer royalement.
Que Dieu nous éclaire tous!
Arthur De la Baure
Steack,si Dieu a institué l'Eglise c'est pour propager et protéger la Vérité. Pierre a eu les promesses pour cela. C'est le fondement de l'Eglise, son origine, son utilité et sa nécessité. Son indéfectibilité etc...C'est toute la constitution divine de l'Eglise. Je ne comprends pas que l'on puisse ignorer cela. C'est absurde. Rapprochez vous d'un prêtre pour reprendre le catéchisme a la base …Plus
Steack,si Dieu a institué l'Eglise c'est pour propager et protéger la Vérité. Pierre a eu les promesses pour cela. C'est le fondement de l'Eglise, son origine, son utilité et sa nécessité. Son indéfectibilité etc...C'est toute la constitution divine de l'Eglise. Je ne comprends pas que l'on puisse ignorer cela. C'est absurde. Rapprochez vous d'un prêtre pour reprendre le catéchisme a la base. Même un conciliaire fera l'affaire car les "prêtres conciliaires" connaissent encore heureusement la théologie dogmatique. C'est d'ailleurs sur cette base qu'ils refutent la fsspx et autres.
Êtes vous vraiment catholique ou etes vous un troll?
Titus Mobi
Prophétie de Notre-Dame de La Salette : "Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist."
steack
Arthur vient de concéder qu'on pouvait reprendre le pape dans ses actes politiques et dans sa moralité.
Mais il me semble que le droit canon va encore plus loin :
Canin 212-3 : "Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils [les fidèles] ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire …Plus
Arthur vient de concéder qu'on pouvait reprendre le pape dans ses actes politiques et dans sa moralité.

Mais il me semble que le droit canon va encore plus loin :

Canin 212-3 : "Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils [les fidèles] ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des moeurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes.
Arthur De la Baure
Aux pasteurs sacrés, les eveques de droit canonique, mais pas le Vicairedu Christ de droit divin. D'autre part cela concerne leur opinion et non leurs critiques ou leurs jugements. Vous mélangez beaucoupde choses"Au surplus, si Pierre fut blâmé de ce qu’après avoir vécu avec les païens, il se séparait d’eux et faisait acception de personnes, ce fut là une faute de conduite et non une faute …Plus
Aux pasteurs sacrés, les eveques de droit canonique, mais pas le Vicairedu Christ de droit divin. D'autre part cela concerne leur opinion et non leurs critiques ou leurs jugements. Vous mélangez beaucoupde choses"Au surplus, si Pierre fut blâmé de ce qu’après avoir vécu avec les païens, il se séparait d’eux et faisait acception de personnes, ce fut là une faute de conduite et non une faute d’enseignement. »
-Tertullien, Prescription contre les hérétiques, XXIII"
Savez vous lire? Ne serait-ce pas le droit canon moderniste que vous citez par ailleurs ?
steack
@Arthur De la Baure
Je pense que je sais lire et je lis "les pasteurs sacrés" et le pape est un "pasteur sacré" et aussi un "prélat". Vous l'avez vous même concédé.
Arthur De la Baure
Non de Droit Divin comme ecrit précédemment. Je crois avoir suffisamment repondu, je ne vais pas faire articles sur articles pour repondre a vos commentaires disparates et decousus. Repondez par des articles di vous le souhaitez cat là vous agissez comme un troll. Je vous bloque donc dorénavant.
steack
Arthur De la Baure
"De la foi catholique. Un pape ne peut pas enseigner l'erreur a toute l'Eglise et l'entrainer dans une religion hérétique."
D'où tirez vous cette nouveauté doctrinale ? Avez vous une référence ?
Voici les miennes
350. Dans le cas d’hérésie, il est permis aux inférieurs de résister aux supérieurs, sans en excepter le Pape, pour rejeter leurs mauvais sentiments.
353. Dans …Plus
Arthur De la Baure
"De la foi catholique. Un pape ne peut pas enseigner l'erreur a toute l'Eglise et l'entrainer dans une religion hérétique."

D'où tirez vous cette nouveauté doctrinale ? Avez vous une référence ?

Voici les miennes

350. Dans le cas d’hérésie, il est permis aux inférieurs de résister aux supérieurs, sans en excepter le Pape, pour rejeter leurs mauvais sentiments.
353. Dans les cas de division et de schisme sur la question du Pape légitime, le concile œcuménique est l’autorité compétente supérieure chargée, de droit divin, de résoudre la controverse.
354. Le concile œcuménique peut prononcer anathème contre un Pape hérétique, dans l’hypothèse du fait.

Dictionnaire de théologie catholique (Merci à Bénédicte)
Arthur De la Baure
Un pape hérétique ?" dans l’hypothèse du fait.". Seulement un docteur privé et cela ne sera qu'une confirmation juridique. Un hérétique est ipso facto hors de l'Eglise. Un pape qui entraîne l'Église dans une autre religion n'existera jamais dans la religion catholique.
steack
@Arthur De la Baure
Vous n'avez donc pas de référence doctrinale à cette étrange affirmation :
Un pape ne peut pas enseigner l'erreur a toute l'Eglise et l'entrainer dans une religion hérétique."
Alors elle n'est pas de foi catholique contrairement à ce que vous écrivez.Plus
@Arthur De la Baure
Vous n'avez donc pas de référence doctrinale à cette étrange affirmation :
Un pape ne peut pas enseigner l'erreur a toute l'Eglise et l'entrainer dans une religion hérétique."

Alors elle n'est pas de foi catholique contrairement à ce que vous écrivez.
Arthur De la Baure
Si Dieu a institué l'Eglise c'est pour propager et protéger la Vérité. Pierre a eu les promesses pour cela. C'est le fondement de l'Eglise, son origine, son utilité et sa nécessité. Son indéfectibilité etc...C'est toute la constitution divine de l'Eglise. Je ne comprends pas que l'on puisse ignorer cela. C'est absurde. Rapprochez vous d'un prêtre pour reprendre le catéchisme a la base. Même …Plus
Si Dieu a institué l'Eglise c'est pour propager et protéger la Vérité. Pierre a eu les promesses pour cela. C'est le fondement de l'Eglise, son origine, son utilité et sa nécessité. Son indéfectibilité etc...C'est toute la constitution divine de l'Eglise. Je ne comprends pas que l'on puisse ignorer cela. C'est absurde. Rapprochez vous d'un prêtre pour reprendre le catéchisme a la base. Même un conciliaire fera l'affaire car les "prêtres conciliaires" connaissent encore heureusement la théologie dogmatique. C'est d'ailleurs sur cette base qu'ils refutent la fsspx et autres.
Êtes vous vraiment catholique ou etes vous un troll?
steack
@Arthur De la Baure
Je prends acte que vous n'avez aucune référence doctrinale à l'appui de votre allégation selon laquelle il serait de foi catholique d'adopter la croyance selon laquelle "Un pape ne peut pas enseigner l'erreur a toute l'Eglise et l'entrainer dans une religion hérétique"
Votre "démonstration" ne vaut rien car même un catéchumène sait qu'il n'y pas pas d'identité entre le pape …Plus
@Arthur De la Baure
Je prends acte que vous n'avez aucune référence doctrinale à l'appui de votre allégation selon laquelle il serait de foi catholique d'adopter la croyance selon laquelle "Un pape ne peut pas enseigner l'erreur a toute l'Eglise et l'entrainer dans une religion hérétique"

Votre "démonstration" ne vaut rien car même un catéchumène sait qu'il n'y pas pas d'identité entre le pape et l'Eglise. Pierre a eu les promesses de l'assistance du Saint Esprit mais ses successeurs ont toute liberté de rejeter Son assistance.
Arthur De la Baure
Ce que vous dites n'est pas catholique mais orthodoxe ou janseniste. Le Vicaire du Christ est le fondement de l'Eglise, le Christ s'identifie à lui. Et " le christ et l'Eglise" c'est tout un"( ste Jeanne d'arc ou Bossuet comme vous préférez)
steack
@Arthur De la Baure
Il n'y pas plus d'identité entre le pape et l'Eglise qu'entre le pape et le Christ.
Ce sont 3 objet théologiques parfaitement distincts.
Arthur De la Baure
Non. Théologie dogmatique a revoir
steack
En plus je pense que vous devriez vous exercer à distinguer entre le jugement contre un pape dans le cadre d'un procès ( qui concerne l'essentiel de vos citations ci dessus) et le jugement simplement porté contre les actes d'un pape, comme ceux des Borgia par exemple, qui est à la portée de tout fidèle.
Arthur De la Baure
Cela concernait les péchés personnels et la politique. Non les enseignements de foi ,de moeurs, de discipline, a l'Eglise universelle. Dans ce cas comme l'explique saint Thomas, cela est justifié. Mais les prélats y sont d'abord préposés. Pas les pretres et les laïcs.
steack
@Arthur De la Baure
Vous dites "Cela concernait les péchés personnels et la politique."
Donc vous concédez que l'on peut porter un jugement ( dans le sens "hors d'un procès") dans ces deux domaines. Vous me rassurez.
Peut on aussi déclarer qu'un pape est indigne de célébrer les Saint Mystères ?
Arthur De la Baure
Vous mélangez tout. Relisez l'article.
steack
@Arthur De la Baure
Je ne mélange pas Arthur. Votre article, lui, mélange les dispositions canoniques contre un éventuel procès (jugement) du pape et le droit qu'à tout chrétien de porter un jugement personnel sur les actes de son prochain, fût il pape. Ce pourquoi d'ailleurs que les sédévacantistes sont les champions du monde.
Arthur De la Baure
Non car les "sédévacantistes " ne considèrent pas les papes conciliaires comme de vrais papes, sinon ils seraient conciliaires. Pour le reste relisez mon article attentivement, non pour combattre aveuglement mais pour rechercher la vérité sincèrement.
steack
@Arthur De la Baure
Je connais parfaitement ce subterfuge ahurissant des sédévacantistes s'appuyant sur le sophisme suivant
majeure : Le pape est toujours infaillible
mineure : les papes conciliaires ont failli dans la Foi
conclusion : les papes conciliaires ne sont pas papes
Plutôt que de déposer un pape APRES UN JUGEMENT DE SEDEVACANTISTE SUR UN PAPE, le plus simple serait de reconsidérer la …Plus
@Arthur De la Baure
Je connais parfaitement ce subterfuge ahurissant des sédévacantistes s'appuyant sur le sophisme suivant
majeure : Le pape est toujours infaillible
mineure : les papes conciliaires ont failli dans la Foi
conclusion : les papes conciliaires ne sont pas papes

Plutôt que de déposer un pape APRES UN JUGEMENT DE SEDEVACANTISTE SUR UN PAPE, le plus simple serait de reconsidérer la majeure de ce sophisme extravagant.
Arthur De la Baure
Ce ne sont pas les propos tenus par les sédévacantistes. Vous tordez leurs propos.
Arthur De la Baure
De la foi catholique. Un pape ne peut pas enseigner l'erreur a toute l'Eglise et l'entrainer dans une religion hérétique.
Comme Docteur privé, il peut éventuellement se tromper dans une lettre privée ou un livre theologique, mais jamais comme pape qui enseigne l'Église universelle. Sinon un pape cela ne sert a rien ou quasiment.
steack
"De la foi catholique. Un pape ne peut pas enseigner l'erreur a toute l'Eglise et l'entrainer dans une religion hérétique."
D'où tirez vous cette nouveauté doctrinale ? Avez vous une référence ?Plus
"De la foi catholique. Un pape ne peut pas enseigner l'erreur a toute l'Eglise et l'entrainer dans une religion hérétique."

D'où tirez vous cette nouveauté doctrinale ? Avez vous une référence ?
Arthur De la Baure
Un enfant de 5 ans sait cela. Je ne vais pas passer l'après midi a faire du cathé.
steack
Je ne sais pas non plus d'où vous tirez une telle affirmation
"La question de la correction doctrinale du Pontife Romain, en tant que Vicaire du Christ , n'est pas abordée dans cet article de Saint Thomas, et pour cause."
Bien au contraire Saint Thomas dit clairement : "Si la Foi est en danger un sujet pourrait réprimander un prélat même publiquement"
( St Thomas Som Th IIa IIae Q33 art 4 ad2) …Plus
Je ne sais pas non plus d'où vous tirez une telle affirmation

"La question de la correction doctrinale du Pontife Romain, en tant que Vicaire du Christ , n'est pas abordée dans cet article de Saint Thomas, et pour cause."

Bien au contraire Saint Thomas dit clairement : "Si la Foi est en danger un sujet pourrait réprimander un prélat même publiquement"
( St Thomas Som Th IIa IIae Q33 art 4 ad2)

Sauf erreur l'évêque de Rome est un prélat...
Arthur De la Baure
Un prelat, pas le Vicaire du Christ.
steack
@Arthur De la Baure
Le vicaire du Christ est TOUJOURS un prélat. St Thomas ne l'a pas exclu dans sa Somme.
Arthur De la Baure
Vous vous trompez. Le vicaire du christ est de droit divin , un prelat de droit canonique.
steack
@Arthur De la Baure
Je ne me trompe pas et je sais lire. Si vous admettez, comme de juste, que le vicaire du Christ est un prélat alors la proposition de Saint Thomas s'applique à lui aussi :
"Si la Foi est en danger un sujet pourrait réprimander un prélat même publiquement"
( St Thomas Som Th IIa IIae Q33 art 4 ad2)Plus
@Arthur De la Baure
Je ne me trompe pas et je sais lire. Si vous admettez, comme de juste, que le vicaire du Christ est un prélat alors la proposition de Saint Thomas s'applique à lui aussi :

"Si la Foi est en danger un sujet pourrait réprimander un prélat même publiquement"
( St Thomas Som Th IIa IIae Q33 art 4 ad2)
Arthur De la Baure
Tout est dans l'article. Lisez.
steack
Je ne sais pas d'où vous tirez une telle extravagance :
"et même de manière non-infaillible( hors d'une déclaration ex cathedra), il empêche absolument toute défaillance grave de la foi excluant donc les péchés d’apostasie, d’hérésie et d’idolâtrie."