Abbé Ricossa (sédévacantiste en Italie) accepte le "vaccin" et veut faire profil bas !!
Dans sa revue (Sodalitium n° 72 p 59 et 60) l'abbé Ricossa blâme un prêtre qui considère l'injection comme une faute grave. L'abbé Ricossa pense qu'il faut approfondir les arguments mais que ceux-ci sont en fait purement personnels et subjectifs. L'abbé Ricossa aboutit à la même conclusion que l'abbé Pagliarani qui fait de l'injection un acte strictement personnel et subjectif. L'abbé renferme logiquement tout à la question sédévacantiste : cet angle réducteur ne lui permettant plus de répondre aux grandes questions morales de notre temps." Mais (ce prêtre) ne juge pas anti-pastoral d'interdire sous peine de péché mortel la vaccination anti-Covid, mettant dans des cas insolubles tant de personnes : il me semble qu'il s'agit d'une déviation préoccupante de l'attention de la Vérité de la Foi dans le combat antimoderniste vers une lutte dans une matière encore peu claire et discutable. Il ne me semble même pas opportun de nier qu'il n'y ait pas de difficulté ou de contre-indication dans la matière. Que les fidèles convaincus de leurs positions travaillent à approfondir leurs arguments, s'ils le désirent. L'Institut pour sa part a toujours tenu sur ce sujet, comme on dit aujourd'hui, un "profil bas" que nous tentons de garder. La question par excellence est celle de la Foi, de la Papauté, de la Messe, du sacerdoce, de la lutte contre l'hérésie moderniste : le reste rentre dans le champ du discutable. Ce qui s'applique pour la politique politicienne, vaut aussi pour les problèmes d'ordre sanitaire. Ne nous laissons pas distraire de l'essentiel par des divisions sur l'accessoire.
Sodalitium 72 p59-60