13 Juin, saint Antoine de Padoue, de l'ordre mineur de saint François 1195‐1231. En 1946, le pape …

Prières pour nos amis souffrants et pour la conversion du monde entier. La neuvaine à saint Antoine vient de s'achever. Saint Antoine, de Limoges à Padoue... A mon père Jean ✝️ , à Michel CourcelaudPlus
Prières pour nos amis souffrants et pour la conversion du monde entier. La neuvaine à saint Antoine vient de s'achever.
Saint Antoine, de Limoges à Padoue...
A mon père Jean ✝️ , à Michel Courcelaud, écrivain du limousin et à Marie-Gabrielle Leblanc, historienne d'art, amoureuse de Limoges. Quelques récits intéressants accompagnent des photos en noire et blanc, dans les commentaires, dont ceux qui se déroulèrent à Limoges où je suis née.
J'ai eu la chance aussi de me rendre à Padoue ainsi qu'à l'Alverne.
"Que la solennité annuelle de votre Confesseur et Docteur, le bienheureux Antoine, réjouisse votre Église, ô Dieu, afin qu’elle soit toujours munie des secours spirituels et qu’elle mérite de goûter les joies éternelles."
------------------------------------------------------------------------
L'église Saint-Pierre-du-Queyroix (voir photo de la publication), à Limoges, ma ville. 💛
C'est dans cette église que je fus baptisée et c'est dans cette même église que les funérailles de mon …Plus
Marie Bee Thevenet
Le Polyptyque de Sant'Antonio est un ensemble de Piero della Francesca, conservé à la Galerie nationale de l'Ombrie à Pérouse.
Histoire
C'est une œuvre commencée en 1460 (finie en 1469 par le fronton), commandée par le couvent Sant'Antonio de Pérouse, lieu qui lui donne ainsi son nom. Piero le peignit peu après son retour de Rome influencé par les peintures espagnoles qu'il y a vues.
La partie …Plus
Le Polyptyque de Sant'Antonio est un ensemble de Piero della Francesca, conservé à la Galerie nationale de l'Ombrie à Pérouse.
Histoire
C'est une œuvre commencée en 1460 (finie en 1469 par le fronton), commandée par le couvent Sant'Antonio de Pérouse, lieu qui lui donne ainsi son nom. Piero le peignit peu après son retour de Rome influencé par les peintures espagnoles qu'il y a vues.
La partie haute du fronton engage Piero dans un style plus innovant qui se démarque du reste de la composition encore empreinte de « byzantisme ».
Description
La partie centrale est une Vierge à l'Enfant entourée de saint Antoine de Padoue et saint Jean-Baptiste à gauche, saint François d'Assise et sainte Élisabeth de Hongrie à droite.
Antoine et Jean-Baptiste
Vierge à l'Enfant
François et Élisabeth
Le fronton représente une scène remarquable par sa construction perspective : L'Annonciation
Annunciazione
Trois tondi représentant sainte Claire d'Assise à gauche, sainte Agathe de Catane à droite (celui du milieu est vide)
Santa Chiara
Sant'Agata
La prédelle comporte trois panneaux montrant des scènes de la vie des saints.
Ces trois scènes utilisent également fortement la construction perspective.
Marie Bee Thevenet
Le plus ancien portrait de saint Antoine de Padoue. Basilique Saint-Antoine, Padoue.
Récit de vie de saint Antoine de Padoue, toujours à Limoges et sa région... Sa charge de custode l'obligeait à visiter aussi les autres couvents qui relevaient de son autorité: « Les frères qui sont ministres et serviteurs des autres frères, dit la règle de l'Ordre, visiteront leurs frères, les avertiront, les …Plus
Le plus ancien portrait de saint Antoine de Padoue. Basilique Saint-Antoine, Padoue.
Récit de vie de saint Antoine de Padoue, toujours à Limoges et sa région... Sa charge de custode l'obligeait à visiter aussi les autres couvents qui relevaient de son autorité: « Les frères qui sont ministres et serviteurs des autres frères, dit la règle de l'Ordre, visiteront leurs frères, les avertiront, les corrigeront avec humilité et charité, sans leur prescrire jamais rien qui soit contre leur âme et contre notre règle. » Au cours de ses nombreux déplacements, Antoine eut souvent l'occasion de rappeler les vérités chrétiennes aux fidèles des villes et des campagnes, et de les exhorter à vivre selon le saint Évangile. Un jour, il voulut prêcher à Saint-Junien, petite bourgade des environs de Limoges: l'église ne put contenir l'immense foule des auditeurs. Ici encore, Antoine se rendit avec les gens dans un pré pour y prêcher du haut d'une chaire improvisée.
« La louange de la très sainte Vierge est la tendre voix à laquelle le Christ-Jésus, son Fils, aime prêter l'oreille. Car dans le sein de la Vierge Marie, le Verbe, Sagesse de Dieu, s'est érigé une demeure, et cette demeure repose sur sept colonnes, les sept dons de la grâce. Heureux vraiment le sein qui t'a porté, Toi, le Fils de Dieu, le Seigneur des anges, le Créateur du ciel et de la terre, le Rédempteur du monde !
« Vous, Chérubins et Séraphins, Anges et Archanges, regardez avec un immense respect, inclinez-vous, vénérez le temple du Fils de Dieu, le sanctuaire de l'Esprit-Saint, et clamez: « Heureux le sein qui t'a porté ! » Vous, fils d'Adam, formés de poussière, à qui fut accordée cette grâce, ce privilège insigne, jetez-vous à terre, contemplez avec foi, vénérez la tour d'ivoire de notre vrai Salomon,
le trône élevé, sublime, de notre véritable Isaïe, et proclamez : Heureux le sein qui t'a porté ! »
4 autres commentaires de Marie Bee Thevenet
Marie Bee Thevenet
Saint Antoine de Padoue. Pèlerins portugais à Lisbonne.
Récit de vie de saint Antoine de Padoue, toujours à Limoges et sa région...La nouvelle résidence de Brive était conforme à cet idéal ; Antoine l'aimait et y demeurait volontiers. Il y régnait une telle pauvreté que, souvent, le cuisinier ne savait pas ce qu'au prochain repas il pourrait présenter aux frères; Antoine dut, plus d'une fois …Plus
Saint Antoine de Padoue. Pèlerins portugais à Lisbonne.
Récit de vie de saint Antoine de Padoue, toujours à Limoges et sa région...La nouvelle résidence de Brive était conforme à cet idéal ; Antoine l'aimait et y demeurait volontiers. Il y régnait une telle pauvreté que, souvent, le cuisinier ne savait pas ce qu'au prochain repas il pourrait présenter aux frères; Antoine dut, plus d'une fois, solliciter d'une pieuse bienfaitrice quelques légumes de son jardin pour la communauté. Mais pour lui, la pauvreté des nouvelles fondations n'était pas un simple phénomène, inévitable, c'était plutôt un moyen de dominer les préoccupations matérielles, une voie pour aller à Dieu : « Si l'esprit de l'homme ne meurt pas aux sollicitations de ce monde, il ne peut monter à Dieu. Le religieux veut-il vraiment vivre dans la pauvreté ? Qu'il accepte cette triple loi : d'abord renoncer à tous les
biens temporels, ensuite se soustraire aux désirs de possession, enfin supporter patiemment les exigences mêmes de la pauvreté. » A la suite du Poverello, Antoine considérait la quête comme une table que, dans sa bienveillance, le Père céleste avait dressée pour les pauvres volontaires et les miséreux. Déjà François le disait à propos de la vie des frères: « Si un jour le salaire de notre travail ne devait pas nous être donné, recourons volontiers à la table du Seigneur et demandons l'aumône de porte en porte. » Ainsi la pauvreté était pour Antoine « la table de Dieu que le Seigneur avait
partagée avec ses apôtres.
Le séjour à la nouvelle résidence de Brive révéla l'immense amour qu'Antoine, en vrai fils du pauvre d'Assise, nourrissait envers la très haute pauvreté. Mais ni le couvent, ni la grotte où il avait prié et fait pénitence, n'avaient ralenti son ardeur : il entendait l'appel des hommes, il devait leur prêcher la foi, leur annoncer l'Évangile. Ses tournées apostoliques recommencèrent donc ; il parcourait Brive, les villes et les bourgades de la région, afin de porter aux fidèles la lumière et la grâce de Dieu qu'ils attendaient. Il s'adressait de préférence aux chrétiens fourvoyés qui s'étaient laissés prendre aux filets de Satan, l'adversaire implacable: « Le diable pourchasse l’âme du pécheur avec la jalousie de celui que torture le feu de la passion. Plein de ruses, il met tout en œuvre pour que sa proie ne puisse se convertir au Christ. » C'est pourquoi Antoine revenait toujours, au cours de sa prédication, sur les graves et terribles conséquences des péchés, sur la profonde misère du pécheur. « Dans la nuit de son péché, qu'il sache du moins considérer ce que le pêché a fait de lui, ce qu'il lui a fait perdre, ce qu'il lui a fait mériter. En vérité, il a causé la mort de son âme, il lui a ravi le bonheur du ciel, il lui a valu le châtiment de l'enfer. » Cependant, il aime à redire à tous ceux qui l'écoutent que « la miséricorde de Dieu surabonde là où abonde la malice du pécheur. »
Marie Bee Thevenet
Mort de saint Antoine de Padoue.
Récit de vie de saint Antoine de Padoue, toujours à Limoges et sa région... Un jour qu'il était allé visiter les couvents, il tomba malade en cours de route. Il gagna l'abbaye des Bénédictins de Solignac, dans le diocèse de Limoges, et s'y laissa soigner. Le moine qui le servait subissait la tyrannie des désirs charnels: jeûnes, veilles, prières, rien ne pouvait …Plus
Mort de saint Antoine de Padoue.
Récit de vie de saint Antoine de Padoue, toujours à Limoges et sa région... Un jour qu'il était allé visiter les couvents, il tomba malade en cours de route. Il gagna l'abbaye des Bénédictins de Solignac, dans le diocèse de Limoges, et s'y laissa soigner. Le moine qui le servait subissait la tyrannie des désirs charnels: jeûnes, veilles, prières, rien ne pouvait apaiser ces tentations. Dieu avait choisi Antoine pour lui venir en aide et le guérir de ses tribulations.
Le moine, depuis longtemps, avait remarqué la vie édifiante d'Antoine. Un jour, il s'arma de courage et, le cœur contrit, lui avoua en confession ses péchés et les tentations qui présentement le torturaient, le priant humblement d'intercéder pour lui auprès de Dieu. Alors Antoine le prit à part, retira sa bure et lui enjoignit de la revêtir. A peine l'habit eut-il touché le corps du pauvre religieux, que cessèrent toutes tribulations. En récompense des soins prodigués à l'homme de Dieu, le moine fut guéri de ses tourments, et cela si complètement que jamais plus ne l'assaillirent les graves tentations.
« La main du Dieu de miséricorde soutient le juste, afin qu'il ne tombe pas dans le pêché; elle le frappe afin qu'il ne se surestime ni ne s’enorgueillisse, qu'il ne s’échappe pas de la main de Dieu.
Saint Paul nous le rappelle bien: Pour que l'excellence même de ces révélations ne m'enorgueillisse pas, il m'a été mis une écharde en la chair, un ange de Satan pour me souffleter. »
« Comme la voile meut le navire, ainsi la compassion te pousse vers la misère de ton frère. Hélas, ton cœur de pierre ne vibre pas à la souffrance du prochain, car tu dis : Suis-je donc le gardien de mon frère ? Oui, si tu l'étais vraiment, ta récompense serait bien grande en retour. »
Marie Bee Thevenet
L'église Saint-Pierre-du-Queyroix, à Limoges, ma ville. C'est dans cette église que je fus baptisée et c'est dans cette même église que les funérailles de mon père, Jean, furent célébrées. Saint Antoine de Padoue déploya une activité plus féconde encore dans la région de Limoges, durant l'année 1226 et jusqu'à la Pentecôte 1227, quand il fut nommé custode, c'est-à-dire supérieur de plusieurs …Plus
L'église Saint-Pierre-du-Queyroix, à Limoges, ma ville. C'est dans cette église que je fus baptisée et c'est dans cette même église que les funérailles de mon père, Jean, furent célébrées. Saint Antoine de Padoue déploya une activité plus féconde encore dans la région de Limoges, durant l'année 1226 et jusqu'à la Pentecôte 1227, quand il fut nommé custode, c'est-à-dire supérieur de plusieurs couvents. Ville importante déjà au Moyen-Age et siège d'un évêché, Limoges était formée à vrai dire de la jonction de deux citadelles. La première entourait l'église abbatiale Saint-Martial, dédiée au premier apôtre de la cité dont elle abritait le tombeau. Saint Martial était, croyait-on, l'un des soixante-douze disciples du Seigneur, et envoyé en Gaule par l'apôtre Pierre pour christianiser le pays. La seconde citadelle, appuyée à la cathédrale Saint-Etienne, déployait, elle aussi, de puissantes murailles. Dans cette ville, les frères mineurs possédaient, depuis 1223, une modeste résidence que les moines Bénédictins de Saint-Martial leur avaient donnée, et où ils séjournèrent dix-sept ans. En arrivant à Limoges, Antoine s'établit chez ses confrères. De là il visitait les couvents qui lui étaient confiés. Il prêcha beaucoup, notamment dans les églises de la ville. Nous savons, par exemple, qu'il se trouvait en chaire dans la nuit du Jeudi-Saint, en l'église Saint-Pierre du Queyroix (Saint- Pierre aux quatre routes).
« Pendant la Cène, disait-il dans un sermon du Jeudi-Saint, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit pour signifier que, par sa propre volonté, son corps serait broyé dans la mort. La nature humaine
du Christ ressemble à la grappe de raisin, car elle fut foulée au pressoir de la passion, et le sang se répandit sur toute la terre.
Aujourd'hui, le Seigneur donne aux apôtres ce sang en breuvage: Ceci est le sang de la nouvelle Alliance qui va être répandu pour une multitude, en rémission des péchés. Quelle immense bonté du
Seigneur ! Quel profond amour de l'époux envers l'Église, son épouse ! Ce propre sang qu'il voulait verser le lendemain, dans les mains de ses fidèles, il le leur présentait aujourd’hui dans ses mains
saintes et vénérables. »
« Le Seigneur enrichit d'une double onction celui qui le reçoit dignement: il calme ses tentations et enflamme sa ferveur. Il est vraiment la terre ou coulent le lait et le miel, parce qu'il change les amertumes en douceur et ranime l'amour des cœurs. Malheur a celui qui vient au festin sans la robe nuptiale de la charité ou de la pénitence: celui qui reçoit indignement ce sacrement, mange sa
propre condamnation. Quelle union possible entre la lumière et les ténèbres? Quelle entente entre le Sauveur et le traître judas ? La main de celui qui me livre, se plaignait le Christ-Jésus, est près de moi sur la table. »
Marie Bee Thevenet
Cathédrale de Limoges.
Saint Antoine de Padoue a certainement dû prêcher, et à plusieurs reprises, dans la cathédrale. Quand il voulait parler au peuple, les auditeurs affluaient parfois en si grand nombre que même la plus grande église de la ville ne pouvait les contenir. Antoine se voyait alors forcé de donner son sermon sur une place, en plein air. Un jour, la plus vaste église s'étant avérée …Plus
Cathédrale de Limoges.
Saint Antoine de Padoue a certainement dû prêcher, et à plusieurs reprises, dans la cathédrale. Quand il voulait parler au peuple, les auditeurs affluaient parfois en si grand nombre que même la plus grande église de la ville ne pouvait les contenir. Antoine se voyait alors forcé de donner son sermon sur une place, en plein air. Un jour, la plus vaste église s'étant avérée insuffisante, Antoine se rendit avec les auditeurs à la sablière. Sur cette immense étendue de sable, les fidèles purent s'asseoir et écouter. Sa prédication les fascinait; rien ne pouvait troubler leur attention, pas même l'orage qui déjà grondait à l'horizon ! Dans cette région demeurée profondément catholique et que l'hérésie n'avait pas minée, Antoine pouvait suivre la recommandation donnée par la règle de l'Ordre : « En prêchant au peuple, les frères annonceront les vices et les vertus, la peine et la gloire en de brefs discours. » Antoine traitait volontiers de la sainte pauvreté qui tenait tant au cœur de François. Pour cela, il utilisait souvent la parole du Seigneur: « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids; le Fils de l'homme, lui, n'a pas où reposer la tête. » Y aurait-il un homme dominé par l'avarice au point de ne pas renoncer aux biens de la terre et de ne pas mépriser l'argent, s'il venait à contempler vraiment le Fils de Dieu dans sa crèche, enveloppé de langes, n'ayant même pas où reposer sa tête, hormis la croix où il inclina la tête et mourut ? » Ce texte de L’Écriture: « Il n'y a rien de plus impie que l'amour de l'argent » était également l'un des thèmes préférés de sa prédication.
Antoine s'occupait des affligés et des éprouvés avec l'attendrissante sollicitude d'un berger. Pierre, un jeune homme de Limoges, attiré par l'idéal franciscain, avait reçu l'habit de l'Ordre des propres mains d'Antoine. Mais au couvent, le tentateur ne lui laissa aucun repos, et bientôt il lui inspira l'idée de quitter le froc. Antoine, vrai pasteur d'âmes, fit venir le novice, ouvrit la bouche et souffla sur lui en prononçant ces mots : « Reçois le Saint-Esprit. » Aussitôt, la tentation disparut, et même jusqu'au terme de sa vie religieuse, les attaques du démon lui furent épargnées. En lui s'accomplissait la parole du Saint : « Lorsque l'Esprit-Saint s'unit à l’âme, il la comble de la force d'en haut. Du ciel, il donne la vigueur à celui qui languit, il verse le courage et la vaillance au cœur de celui qui est faible: la vigueur, pour qu'il se relève; le courage, pour qu'il ne succombe pas à la tentation; la vaillance, pour qu'il persévère jusqu’à la fin. » Le jour des Morts de l'an 1226, Antoine prononça un sermon au cimetière, près de l'église Saint-Paul, en s'inspirant du texte de l'Écriture: « La tristesse embrunit-elle encore le cœur le soir, que le lendemain déjà il y règne la joie. » « Il y a, poursuit Antoine, un triple soir enveloppé de tristesse et un triple matin rayonnant de joie. Le premier soir de la tristesse, ce fut la chute d'Adam, car notre premier père fut chassé du paradis et dut entendre cette parole: A la sueur de ton visage, tu mangeras ton pain. Le premier matin de la joie fut la naissance du Christ, car l'ange avait dit: je vous annonce une grande joie. Le deuxième soir de tristesse fut la mort du Christ, selon cette parole de Luc: Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi. Pleurez plutôt sur vous-mêmes. Le deuxième matin d'allégresse, ce fut la résurrection du Christ, comme le rapporte jean: Les disciples se réjouirent à la vue du Seigneur. Le troisième soir de tristesse, c'est la mort de chaque homme, car nous lisons : Sara mourut à Qiryat-Arba, Abraham entra faire le deuil de Sara et la pleurer. Le troisième matin sera, pour les élus, celui de la résurrection générale, car ils seront enveloppés de l'éternelle joie, selon la prophétie d’Isaïe. »