fr.news
21596

Jean-Paul II était "certainement un mystique"

On pouvait voir que Jean-Paul II (+2005) était un "mystique" d'après la façon dont il présidait l'eucharistie, a déclaré à LaFedeQuotidiana.it (18 mai) Vittorio Messori, l'éditeur de l'interview du …Plus
On pouvait voir que Jean-Paul II (+2005) était un "mystique" d'après la façon dont il présidait l'eucharistie, a déclaré à LaFedeQuotidiana.it (18 mai) Vittorio Messori, l'éditeur de l'interview du livre de Jean-Paul II en 1994.
Le Novus Ordo n'est pas très "mystique", car il oblige le prêtre à présider une assemblée, plutôt qu'à plonger dans le mystère.
Néanmoins, Jean-Paul II était "enchanté" lorsqu'il présidait l'eucharistie, affirme Messori.
Joaquín Navarro Valls, qui parlait alors du Vatican, a dit à Messori à propos de Jean-Paul II, "que parfois, après avoir prié, il tombait en extase, et qu'il fallait alors le porter par les pieds de la chapelle jusqu'à son lit".
Image: © Mazur, CC BY-NC-SA, #newsPqpgepuyxq
Spirigold
Mouais, Karol Wojtyla, dit JP II, était certainement... un bon agent du KGB, il traversait le rideau de fer comme un fantôme. Il a détruit la résistance polonaise, avec son compère Walesa président, agent communiste, et le KGB a introduit un officier traducteur, auprès du tireur turc dans sa prison, pour lui demander de fermer sa gueule, après l'attentat raté. Motus et bouche cousue.
Djadjedje
Un hérétique peut-il être reconnu Pape de l’Église Catholique et Romaine ? Non. La Bulle du Pape Paul IV Cum et apostolatus officio dit que quiconque étant hérétique avant l’élection papale, ne peut être reconnu Pape, même s’il est élu à l’unanimité par le Collège des Cardinaux.
Le Canon 1884 (Code de Droit Canonique de 1917) nous apprend que : Si un clerc (Pape, évêque, etc…) tombe dans …Plus
Un hérétique peut-il être reconnu Pape de l’Église Catholique et Romaine ? Non. La Bulle du Pape Paul IV Cum et apostolatus officio dit que quiconque étant hérétique avant l’élection papale, ne peut être reconnu Pape, même s’il est élu à l’unanimité par le Collège des Cardinaux.
Le Canon 1884 (Code de Droit Canonique de 1917) nous apprend que : Si un clerc (Pape, évêque, etc…) tombe dans l’hérésie, il perd sa fonction sans autre forme de procès par simple application de la loi.
Saint Robert Bellarmin, saint Antoine, saint François de Sales, saint Alphonse Liguori, et de nombreux autres théologiens nous enseignent qu’un hérétique ne peut être Pape. “Cependant, si Dieu permettait qu’un Pape devienne notoirement hérétique et rebelle, il cesserait par le fait même d’être pape, et le Siège Apostolique serait vacant”. Saint Alphonse Liguori, Docteur de l’Église : Vérité de la Foi
Catholique et Français
Il me semble intellectuellement et moralement impossible de soutenir que le baiser public, affectueux et monstrueux à l'abominable et satanique coran (à ne pas confondre, évidemment !!!, avec un baiser à un être humain de religion musulmane) est un égarement passager ou un geste prétendument motivé par un "contexte" politique ou religieux en relation avec l'islam.
D'abord parce cette démarche …Plus
Il me semble intellectuellement et moralement impossible de soutenir que le baiser public, affectueux et monstrueux à l'abominable et satanique coran (à ne pas confondre, évidemment !!!, avec un baiser à un être humain de religion musulmane) est un égarement passager ou un geste prétendument motivé par un "contexte" politique ou religieux en relation avec l'islam.
D'abord parce cette démarche amicale ou d'"estime" a été précédée et suivie pendant tout ce très long pontificat (sans parler du Concile Vatican II, de "saint" Paul VI et de "Nostra Aetate" ou de "Dignitatis Humanae") de gestes, d'écrits et de discours qui allaient tous dans le même sens... que ce soit de manière ouverte ou de manière ambiguë. Ce geste est d'ailleurs en parfaite continuité avec le sens second, ambigu, que l'on tremble de donner à "Gaudium et Spes", texte dont on sait maintenant qu'il a été inspiré par monseigneur Wojtyla au milieu des années 60.
D'autre part cette démarche amicale ou d'"estime" envers le coran a été scandaleusement répétée, mutatis mutandis, avec bien d'autres fausses religions (talmudisme, hindouisme, bouddhisme...), sorcellerie (culte vaudou) ou idéologies que l'islam, sans "contexte" politique ou religieux particulièrement conflictuel ou dangereux nécessitant ou atténuant de tels scandales ! Preuve si besoin était que le monstrueux baiser au coran n'a absolument pas été motivé par un prétendu "contexte" tendu. Il s'agit donc bien, à l'évidence, du moins j'en suis convaincu, d'une démarche voulue, élaborée, préparée, engageant le fond de la praxis ou de la pastorale issue de Vatican II et non d'une action isolée, formelle, ponctuelle ou conjoncturelle.
Et, pour conclure, je remets ici mon commentaire ironique déposé ce matin sur un autre forum; c'est le commentaire d'un catholique de base bouleversé et atterré par ce qu'il voit de ses yeux : "Ben oui, autrefois, avant Vatican II, on était canonisé pour avoir refusé de donner le moindre signe d'estime aux fausses religions et autres sorcelleries, souvent au prix de sa vie ! Cela s'appelait le "martyre" ! Au contraire, depuis le "saint" Concile Vatican II, on est canonisé en leur ayant grâcieusement donné toutes sortes de signes d'estime : coran affectueusement et publiquement embrassé, signe diabolique de Shivâ reçu sur le front, Dalaï Lama appelé sans rire "votre sainteté" etc... etc... (voir aussi infra ma publication du 19 mai sur le discours de "saint" Jean-Paul II aux sorciers vaudous). Et il y a des gens qui semblent nous prendre pour des imbéciles en nous affirmant très sérieusement, sans la moindre explication qui tienne la route, qu'il n'y a absolument aucune raison de s'étonner, de s'inquiéter et encore moins de se scandaliser de ce virage à 180°. Inouï depuis... la Pentecôte ! Dans quel monde vivons-nous maintenant ?"
apvs
Psaume 62 ecrit :
Le geste de Jean-Paul II d'embrasser le coran est donc une concession qu'il fit, malgré ce qu'il en pensait lui-même ( il ne pouvait ignorer saint Thomas d'Aquin ) , à l'esprit de Vatican II. On peut fort bien supposer qu'il ne désira pas le faire, mais qu'il y fut contraint, pour ratifier par là la soi-disant "profonde estime que nous avons des musulmans qui se réclament de la …Plus
Psaume 62 ecrit :
Le geste de Jean-Paul II d'embrasser le coran est donc une concession qu'il fit, malgré ce qu'il en pensait lui-même ( il ne pouvait ignorer saint Thomas d'Aquin ) , à l'esprit de Vatican II. On peut fort bien supposer qu'il ne désira pas le faire, mais qu'il y fut contraint, pour ratifier par là la soi-disant "profonde estime que nous avons des musulmans qui se réclament de la filiation d'Abraham et adorent avec nous le Dieu unique, Créateur de toute chose ( sic !!! ) ".
Dans une sorte de tentative désespérée de concilier ( c'est le mot ) la pensée catholique avec ce que proclame Vatican II, il ne trouva pas mieux que ce geste catastrophique, quoiqu' inspiré de la liturgie chrétienne: MAIS IL N'EST ALORS DESTINÉ QU'AU SAINT EVANGILE !

"On comprend par ailleurs que l'Église, alors qu'elle demande aux Institutions européennes d'avoir à promouvoir la liberté religieuse en Europe, se fasse également un devoir de rappeler que la réciprocité dans la garantie de la liberté religieuse doit être observée aussi dans les pays de tradition religieuse différente, où les chrétiens sont en minorité. Dans ce domaine, on comprend «l'étonnement et le sentiment de frustration des chrétiens qui accueillent, par exemple en Europe, des croyants d'autres religions en leur donnant la possibilité d'exercer leur culte et qui se voient interdire tout exercice du culte chrétien dans les pays où ces croyants majoritaires» ont fait de leur religion la seule qui soit autorisée et encouragée. La personne humaine a droit à la liberté religieuse et, en tout point du monde, tous «doivent être exempts de toute contrainte de la part soit d'individus, soit de groupes sociaux, et de quelque pouvoir humain que ce soit. »

Réponse :
Cette ingénuité ( fausse ) de la part de JPII n'est pas admissible de la part d'un pape : il feint de trouver l'islam comme une "religion erronée, qui décrirait Dieu comme inaccessible et distant par rapport au monde, une simple religion qui ne donnerait pas le salut" , MAIS MA FOI... APRÈS TOUT : SI VRAIMENT ILS VEULENT LA PRATIQUER... DANS CE CAS : QU'AU MOINS ILS SOIENT RECONNAISSANTS QU'ON LE LEUR PERMETTENT, ET QU'ILS RENDENT LA PAREILLE AUX CHRÉTIENS, DANS LEURS PAYS.

C'est coupable de ne pas voir la culpabilité de l'islam ! Comme si on pouvait demander la tolérance et le respect à celui qui a construit sa maison avec uniquement les pierres de l'intolérance et de l'irrespect du christianisme ? C'est au minimum de la débilité profonde.

On va aller voir Bokoaram, et lui dire bien respectueusement : " On vous donne un petit territoire en France, alors s'il vous plaît, ne violez aucune femme, faites preuve de tolérance envers les autres, et ne faites pas la guerre, contentez-vous de ce que l'on vous donne ! "

On va aller dans la cage d'un fauve affamé pour le caresser, en lui disant : " Je te caresse le dos, mais toi, tu ne me fais aucun mal, ok ? "

L'islam n'EST PAS une culture, des traditions, une famille et ses ancêtres ( il usurpe la filiation abrahamique), c'est un crime. D'abord contre Dieu, puis contre les hommes et les anges. Qui peut parler de respecter l'islam ? Ceux qui en sont sortis, que Dieu a délivré de ses griffes infernales ?
Psaume 62
Le Coran n’est bien entendu pas d’inspiration directe du Saint-Esprit mais plutôt globalement d’inspiration humaine et démoniaque. Il contient néanmoins de façon paradoxale des éléments de bien et de vérité, comme à l’insu de la doxa islamique officielle, ainsi qu’en témoigne la conversion étonnante de cet imam à la faveur de paroles coraniques.
Ce geste de saint Jean-Paul II, aussi …Plus
Le Coran n’est bien entendu pas d’inspiration directe du Saint-Esprit mais plutôt globalement d’inspiration humaine et démoniaque. Il contient néanmoins de façon paradoxale des éléments de bien et de vérité, comme à l’insu de la doxa islamique officielle, ainsi qu’en témoigne la conversion étonnante de cet imam à la faveur de paroles coraniques.

Ce geste de saint Jean-Paul II, aussi légitimement critiquable soit-il, visait ces germes de vérité contenus paradoxalement dans le Coran et visait la vie religieuse relativement respectable des musulmans de bonne volonté, dans un contexte de guerres occidentales sous patronage US souvent abusives en terres d'islam qui étaient à même d'engendrer de la haine dans les coeurs de beaucoup de musulmans. Jean-Paul II eut des paroles de mise en garde prophétiques à cette époque.

Paroles du pape saint Jean-Paul II sur l’islam et les musulmans.

« Le respect et le dialogue requièrent donc la réciprocité dans tous les domaines, surtout en ce qui concerne les libertés fondamentales et plus particulièrement la dignité religieuse. Ils favorisent la paix et l’entente entre les peuples. Ils aident à résoudre ensemble les problèmes des hommes et des femmes d’aujourd’hui, plus spécialement ceux des jeunes. (...)

La loyauté exige aussi que nous reconnaissions et respections nos différences. La plus fondamentale est évidemment le regard que nous portons sur la personne et œuvre de Jésus de Nazareth. Vous savez que, pour les chrétiens, ce Jésus les fait entrer dans une connaissance intime du mystère de Dieu et dans une communion filiale à ses dons, si bien qu’ils le reconnaissent et le proclament Seigneur et Sauveur. Ce sont là des différences importantes, que nous pouvons accepter avec humilité et respect, dans la tolérance mutuelle; il y a là un mystère sur lequel Dieu nous éclairera un jour, j’en suis certain. » (Citation du discours de la rencontre du pape Jean-Paul II avec des milliers de jeunes musulmans à Casablanca en 1985)

« Quiconque lit le Coran, en connaissant déjà bien l’Ancien et le Nouveau Testament, percevra clairement le processus de réduction dont la Révélation divine y est l’objet. Il est impossible de ne pas être frappé par l’incompréhension qui s’y manifeste de ce que Dieu a dit de Lui-même, d’abord dans l’Ancien Testament par les prophètes, ensuite de façon définitive dans le Nouveau Testament par son Fils. Toute cette richesse de l’auto-révélation de Dieu, qui constitue le patrimoine de l’Ancien et du Nouveau Testament, a été, en fait, laissée de côté dans l’islam.

Le Dieu du Coran est appelé des plus beaux noms connus dans le langage humain. Mais, en fin de compte, c’est un Dieu qui reste étranger au monde. Un Dieu qui est seulement Majesté et jamais Emmanuel, « Dieu-avec-nous ». L’islam n’est pas une religion de rédemption. Il n’offre aucun espace à la Croix et à la Résurrection. Jésus est mentionné, mais seulement comme prophète qui prépare la venue du dernier de tous les prophètes, Mahomet. Marie aussi, la Vierge-Mère, est nommée. Mais le drame de la Rédemption est complètement absent. C’est pourquoi non seulement la théologie mais encore l’anthropologie de l’islam sont très éloignées de celles du christianisme. » (Citation du livre entretien avec Jean-Paul II, "Entrez dans l’espérance !")

« (...) Comme pour tout l'engagement de la «nouvelle évangélisation», il faut également, en ce qui concerne l'annonce de l'Évangile de l'espérance, que soit instauré un dialogue interreligieux profond et intelligent, en particulier avec le judaïsme et avec l'islam. «Entendu comme méthode et comme moyen en vue d'une connaissance et d'un enrichissement réciproques, il ne s'oppose pas à la mission ad gentes, au contraire il lui est spécialement lié et il en est une expression ».

Dans ce dialogue, il n'est pas question de se laisser prendre par une «mentalité marquée par l'indifférentisme, malheureusement très répandue parmi les chrétiens, souvent fondée sur des conceptions théologiques inexactes et imprégnées d'un relativisme religieux qui porte à considérer que toutes les religions se valent ».

(...) Il est important d'avoir un juste rapport avec l'islam. Comme cela s'est révélé plusieurs fois ces dernières années à la conscience des évêques européens, ce rapport «doit être conduit avec prudence, il faut en connaître clairement les possibilités et les limites, et garder confiance dans le dessein de salut de Dieu, qui concerne tous ses fils ».

Il faut être conscient, entre autres, de la divergence notable entre la culture européenne, qui a de profondes racines chrétiennes, et la pensée musulmane. À cet égard, il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l'islam de manière objective et à savoir s'y confronter ; une telle préparation doit concerner en particulier les séminaristes, les prêtres et tous les agents pastoraux. On comprend par ailleurs que l'Église, alors qu'elle demande aux Institutions européennes d'avoir à promouvoir la liberté religieuse en Europe, se fasse également un devoir de rappeler que la réciprocité dans la garantie de la liberté religieuse doit être observée aussi dans les pays de tradition religieuse différente, où les chrétiens sont en minorité. Dans ce domaine, on comprend «l'étonnement et le sentiment de frustration des chrétiens qui accueillent, par exemple en Europe, des croyants d'autres religions en leur donnant la possibilité d'exercer leur culte et qui se voient interdire tout exercice du culte chrétien dans les pays où ces croyants majoritaires» ont fait de leur religion la seule qui soit autorisée et encouragée. La personne humaine a droit à la liberté religieuse et, en tout point du monde, tous «doivent être exempts de toute contrainte de la part soit d'individus, soit de groupes sociaux, et de quelque pouvoir humain que ce soit. » (Exhortation Apostolique Ecclesia in Europa du pape saint Jean-Paul II)
Psaume 62
Autant peut-on comprendre que, dans une configuration géopolitique et culturelle passée où les autres traditions religieuses comme l'islam étaient très peu présentes, des pasteurs catholiques aient dénoncé vivement, à la limite de la diatribe injurieuse, les fausses croyances et le mal moral présents dans ces traditions, autant est-il « hors sol » et inadapté à notre époque de vouloir procéder …Plus
Autant peut-on comprendre que, dans une configuration géopolitique et culturelle passée où les autres traditions religieuses comme l'islam étaient très peu présentes, des pasteurs catholiques aient dénoncé vivement, à la limite de la diatribe injurieuse, les fausses croyances et le mal moral présents dans ces traditions, autant est-il « hors sol » et inadapté à notre époque de vouloir procéder ainsi dans le contexte mondial actuel géopolitiquement explosif. Comme si le fait de manquer gravement de respect envers des traditions religieuses, des cultures et des civilisations multiséculaires ne pouvaient pas être ressenti par les intéressés comme une marque indirecte d’irrespect total envers leurs ancêtres et envers leurs personnes. Il ne me semble donc pas possible de séparer totalement une identité religieuse et culturelle héritée d’avec une identité personnelle présente assumée. Dit autrement, il ne me parait pas possible d'injurier et de se moquer de traditions multiséculaires sans qu'en même temps les gens concernés par elles se sentent injuriés et moqués. Il est possible d’évangéliser et de dénoncer l'erreur et le mal sans tomber dans l'irrespect total, de témoigner devant les non-catholiques à la fois avec courage, franchise et charitable respect de la vérité révélée en Jésus-Christ.
Thierry73
Saint Jean-Paul 2 fut l'initiateur du discours inter religieux avec une seule volonté lors de la fameuse conférence d'Assise (tant décriée par nos frères traditionalistes), la volonté d'instaurer une paix durable à l'échelon mondial. Ce baiser déposé sur le coran qui se voulait être un geste fraternel d'ouverture à l'égard des musulmans fut peut-être une erreur à en juger par les réactions …Plus
Saint Jean-Paul 2 fut l'initiateur du discours inter religieux avec une seule volonté lors de la fameuse conférence d'Assise (tant décriée par nos frères traditionalistes), la volonté d'instaurer une paix durable à l'échelon mondial. Ce baiser déposé sur le coran qui se voulait être un geste fraternel d'ouverture à l'égard des musulmans fut peut-être une erreur à en juger par les réactions violentes de nos frères traditionalistes. Quant à moi, pour rejoindre les avis de mes amis Sylvanus et Psaume 62, ce geste s'inscrivait dans un conteste géopolitique extrêmement tendu et ne constitue en aucun cas une hérésie ! Quand j'embrasse mes deux ou trois amis musulmans (c'est la coutume), je n'ai pas le sentiment de trahir le Christ qui lui-même embrassait ses amis, y compris Judas qui allait le livrer.
Comme je l'ai écrit précédemment sur GTV, je n'oublie pas les multiples conversions de musulmans au catholicisme, courant initié par l'action de Jean-Paul II. Je laisse pour témoignage celui du Père Cheknoun, prêtre de la Fraternité missionnaire Jean-Paul II à Fréjus :

Originaire de ce dernier pays, le père Paul-Élie Cheknoun est un ancien musulman devenu évangélique, puis catholique et ordonné prêtre en 2016. Aujourd'hui prêtre du diocèse de Fréjus-Toulon, la vie du père Cheknoun s'organise entre la France, où il évangélise parmi les musulmans, et l'Algérie, où il accompagne les convertis de l'islam vers le christianisme. «Un phénomène trop peu évoqué», d'après lui.

Comment se déroule une conversion de l'islam vers le christianisme en Algérie ? Quels sont les obstacles ?

Ils sont nombreux. Officiellement, l'islam est la religion d'État, mais la République d'Algérie est laïque, autorisant la liberté de culte, et donc l'apostasie. Cependant, nombre de décideurs politiques sont musulmans et tendent à privilégier la loi islamique.

Le phénomène de conversion de l'islam vers le christianisme est massif : les Églises évangéliques, qui enregistrent le plus de conversions, parlent aujourd'hui de dizaines de milliers de convertis, bien que les chiffres restent très peu précis.

De fait, le gouvernement a réagi à ce phénomène. Par exemple, une loi de 2006 a eu pour objectif d'endiguer les conversions : tous les missionnaires du pays ont été expulsés. Ainsi, si l'État garantit officiellement la liberté de confession, la réalité du terrain est bien différente : conformément à la sharia, les apostats sont rejetés par leur famille, menacés de mort ou de mise en quarantaine, et doivent fuir.

Ma mission est tant que prêtre est d'accompagner ces convertis rejetés par les leurs et dispersés dans tout le pays, à travers l'administration des sacrements, les enseignements, la célébration de la messe en kabyle ou en arabe… Une fois par an, l'Église d'Algérie organise également des rassemblements, afin de les regrouper et de les accompagner dans leur conversion. Cependant, nous conseillons à tous les convertis d'être discrets et de ne pas exposer leur religion de manière visible. Certains, en Algérie, ne supportent même pas la vue d'une croix.


Quand je prends connaissance de ce message, je ne peux m'empêcher de penser à la rencontre de Jésus avec la Samaritaine. A travers l’épisode de la Samaritaine, dans la Bible, Jésus se montre libre à l’égard des règles sociales, culturelles et religieuses de son époque qui interdisaient les contacts des juifs avec les samaritains et les rencontres publiques avec les femmes. Jésus adresse non seulement la parole à la samaritaine, mais en plus il lui offre le salut.

Je n'ai personnellement jamais converti de musulmans au catholicisme bien que je m'y emploie avec mes amis Adel, Mouss, Najiba ou Wahiba mais je ne désespère pas d'y parvenir un jour et je n'oublie pas qu'Adel, égyptien de naissance, est toujours le premier à penser aux fêtes catholiques en m'adressant un message ! En revanche chers Frères traditionalistes, avez-vous essayé un jour de convertir un de vos Frères musulmans ? Y-avez-vous seulement pensé ? C'est pourtant ce que notre Seigneur Jésus-Christ nous a demandé : « Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre ». (Ac 1, 8) Vous remarquerez d'ailleurs que le Christ a parlé de témoignage et non pas d'insultes proférées à l'égard de son prochain quand ce dernier ne partage pas ses propres convictions.

Sur le débat instauré depuis quelques jours, avons-nous le même Dieu ? Evidemment puisqu'il n'existe qu'un seul Dieu le Père de toute création. Comment pensez-vous pouvoir convertir un musulman et engager un discours interreligieux en expliquant que son Dieu n'est pas le même que le Nôtre. Mes quatre voyages en Terre Sainte m'ont permis d'approfondir cette question : que vous le vouliez ou non, quand vous allez vous recueillir dans la mosquée d'Hébron sur le tombeau du patriarche Abraham, vous allez bien vous recueillir sur le tombeau du père fondateur des trois religions monothéistes le judaïsme, le catholicisme et l'islam.
jili22
Si Jean Paul était un mystique ,moi je serais le pape 😇
AveMaria44
Les mystiques catholiques n'embrassent pas le Coran et ne s'abouchent pas avec les démons des fausses religions.
Crociato
@AveMaria44
Arrête avec fake..c êtes pas le Coran mais 1 evangile Hetiope
Roy-XXIII
@Crociato Est-ce de l'humour ?
Roy-XXIII
Un témoignage (traduit en français) du patriarche chaldéen catholique Raphael qui était présent le 14 mai 1999 (Source : extrait d'une entrevue avec FIDES News Service du 1 Juin, 1999) :
"Le 14 Mai j'ai été reçu par le pape, avec une délégation composée de l'imam chiite de Khadum mosquée sunnite et le président du conseil d'administration de la Banque islamique irakien. Il y avait aussi un …
Plus
Un témoignage (traduit en français) du patriarche chaldéen catholique Raphael qui était présent le 14 mai 1999 (Source : extrait d'une entrevue avec FIDES News Service du 1 Juin, 1999) :

"Le 14 Mai j'ai été reçu par le pape, avec une délégation composée de l'imam chiite de Khadum mosquée sunnite et le président du conseil d'administration de la Banque islamique irakien. Il y avait aussi un représentant du ministère irakien de religion. ....

«À la fin de l'audience, le Pape s'est incliné devant le livre saint musulman, le Coran, présentée par la délégation, et il l'embrassa comme un signe de respect. La photo de ce geste a été projetté à maintes reprises à la télévision iraquienne et elle démontre que le Pape n'a pas seulement conscience de la souffrance du peuple irakien, mais qu'il a également beaucoup de respect pour l'Islam »
Olivier L
Il existe un livre “ Les saints catholiques face à l’Islam ” d’Antoine Régis.
AveMaria44
Crociato ressemble à un troll fâché avec le réel
Gérard de Majella
J-P- II était un super comédien qui vous à tous tromper , j'ais lu je ne sais plu ou , une enfant qui à rêve de lui et la vue en enfer cela ne mas pas étonner .
Spirigold
Ouais, quand je rêve de JP II, c'est le cauchemar des JMJ 89, une abominable soirée rock en Espagne. Henri Tinck pour Le Monde a titré "Un Woodstock à l'envers."
Gérard de Majella
@Spirigold , je ne sais rien de cette soirée , mais si cela vous reviens prié notre Dame pour qu'elle vous en protège , c'est ce que je fait quand les monstres qui déploient leur venin conte nous sur TV Gloria reviennent à ma pensée et je vous garantis ils décampes ces drôles .
Catholique et Français
Ah bon, Spirigold, je ne savais pas pour le "Monde", car je croyais que c'était la presse espagnole qui avait parlé d'un nouveau "Woodstock" (pour ricaner ou pour applaudir ?); c'était dans "La Vie" ex "la Vie Catholique" : ICI
Aube de la Force
Jmj. Une première ; la mobilisation générale de la jeunesse Catholique sous l'égide d'idéologues humanistes avançant les premiers pions d'une religion syncrétiste, une avancée vers le New Âge. "La religion du jour d'après..."
Spirigold
Merci Gérard, ce n'est pas le pb de la grande soirée rock, mais l'ennui mortel avec les étudiantes de Paris, des jeunes filles complètement incultes, et moi donc! Aucune vie de prière, pas de chants, la randonnée payenne vers Compostelle, avec une bonne soeur missionnaire d'Afrique, sans âme ni tenue.
Spirigold
L'article de la Vie (ex catholique), est stupide, Woodstock référait à la méga soirée rock du samedi soir, avec des écrans géants par dizaines, mais les espagnols ont produit du rock métronomique sans âme ni culture, quelque chose de brutal et régulier, jusqu'au dernier morceau. J'étais batteur de jazz, alors je peux témoigner à 20 ans, de l'ambiance mortifère de cette soirée. Je regardais …Plus
L'article de la Vie (ex catholique), est stupide, Woodstock référait à la méga soirée rock du samedi soir, avec des écrans géants par dizaines, mais les espagnols ont produit du rock métronomique sans âme ni culture, quelque chose de brutal et régulier, jusqu'au dernier morceau. J'étais batteur de jazz, alors je peux témoigner à 20 ans, de l'ambiance mortifère de cette soirée. Je regardais les jeunes à la jumelle, ce n'étais vraiment pas joyeux! Notre aumônier le père Gagey (Fac d'Assas), revenait d'Afrique et composait de beaux chants mélodieux à la Sainte Vierge, et sur la montagne espagnole, nous avons fait une joyeuse soirée rock gospel à la belle étoile, (1200 étudiants de Paris), enfin, ceux qui n'était pas en tourista, avec une bonne humeur, et de la danse collective de bon aloi. Mais bon, nous sommes tombés avec dans un piège abominable, JP II également, il pouvait difficilement changer le programme. Il faut reconnaitre, que pour les autres JMJ, la musique était bien plus respectueuse de la spiritualité, bien que moderniste.