steack
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Mgr Rey enfin coadjuté ?! Avec "pouvoirs spéciaux" par Mgr Touvet (Chalons) ?

"Le Vatican reproche à Mgr Rey une mauvaise gestion dans le diocèse de Fréjus-Toulon, au point d’avoir suspendu les ordinations il y a un an et demi. L’homme sera désormais flanqué d’un «coadjuteur …Plus
"Le Vatican reproche à Mgr Rey une mauvaise gestion dans le diocèse de Fréjus-Toulon, au point d’avoir suspendu les ordinations il y a un an et demi. L’homme sera désormais flanqué d’un «coadjuteur», François Touvet, un conservateur affirmé issu d’une famille de militaires."
"Tant bien que mal, l’Eglise catholique tente de sortir de la crise qui s’est installée depuis un an et demi dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Selon les informations de Libération, le Vatican s’apprête à nommer un numéro 1 bis aux côtés de Dominique Rey,( ...) . Celui-ci va hériter prochainement d’un adjoint, un «coadjuteur» dans le langage de l’Eglise catholique, François Touvet, qui sera, selon une source proche du dossier, «doté de pouvoirs spéciaux».
Le nom de Touvet, actuellement à la tête du diocèse de Châlons-en-Champagne (Marne), circule depuis plusieurs mois comme potentiel successeur de Rey. Les autorités de l’Eglise catholique reprochent à ce dernier une mauvaise gestion et un accueil à tout-va de …
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AveMaria44
Les diplômes actuels ne sont pas forcément des références....cela fait longtemps que les universités dites catholiques ne le sont plus, ce fut le problème de Mgr Lefebvre pour la formation des séminaristes avec Fribourg. C'est le cardinal Journet qui lui avait conseillé la formation maison....et Journet lui-même; grand ami de Maritain, n'était pas non plus exempt d'errances.
steack
Admettons mais Mgr Rey n'a ni diplôme, ni formation en séminaire !!
La formation "maison", il vaut mieux la valider en s'inscrivant au moins à un examen pour s'assurer que la formation "maison" est satisfaisante. Dans les lycées hors contrat tous les élèves sont inscrits à l'examen du bac. A l'IPC on s'inscrit en parallèle à l'examen de licence de Philo.
Xavier Edmond Schaffers
C'était aussi le cas du jeune Montini, futur Paul VI. A cause de sa santé très fragile, il fit ses études en grande partie à domicile, sous la direction de responsables. Il n'aurait jamais fréquenté de séminaire à temps plein et était privé de la formation classique de "bon prêtre".
Après son ordination, il n'eut que de brèves expériences pastorales et occupa par la suite divers postes …Plus
C'était aussi le cas du jeune Montini, futur Paul VI. A cause de sa santé très fragile, il fit ses études en grande partie à domicile, sous la direction de responsables. Il n'aurait jamais fréquenté de séminaire à temps plein et était privé de la formation classique de "bon prêtre".
Après son ordination, il n'eut que de brèves expériences pastorales et occupa par la suite divers postes bureaucratiques à la Curie romaine. Ces lacunes dans la formation et dans l'expérience pastorale chez Montini empêchèrent celui-ci d'évaluer correctement les positions de Mgr Lefebvre en regard de la foi et du sacerdoce.
AveMaria44
Depuis au moins les années 1900 les modernistes occupent tous le postes d'enseignement, ce qui a obligé Saint Pie X a édicté le serment antimoderniste :
Moi, N…, j’embrasse et reçois fermement toutes et chacune des vérités qui ont été définies, affirmées et déclarées par le magistère infaillible de l’Église, principalement les chapitres de doctrine qui sont directement opposés aux erreurs …Plus
Depuis au moins les années 1900 les modernistes occupent tous le postes d'enseignement, ce qui a obligé Saint Pie X a édicté le serment antimoderniste :

Moi, N…, j’embrasse et reçois fermement toutes et chacune des vérités qui ont été définies, affirmées et déclarées par le magistère infaillible de l’Église, principalement les chapitres de doctrine qui sont directement opposés aux erreurs de ce temps.
Et d’abord, je professe que Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être certainement connu, et par conséquent aussi, démontré à la lumière naturelle de la raison « par ce qui a été fait » [Rm 1,20], c’est-à-dire par les œuvres visibles de la création, comme la cause par les effets.
Deuxièmement, j’admets et je reconnais les preuves extérieures de la Révélation, c’est-à-dire les faits divins, particulièrement les miracles et les prophéties comme des signes très certains de l’origine divine de la religion chrétienne et je tiens qu’ils sont tout à fait adaptés à l’intelligence de tous les temps et de tous les hommes, même ceux d’aujourd’hui.
Troisièmement, je crois aussi fermement que l’Église, gardienne et maîtresse de la Parole révélée, a été instituée immédiatement et directement par le Christ en personne, vrai et historique, lorsqu’il vivait parmi nous, et qu’elle a été bâtie sur Pierre, chef de la hiérarchie apostolique, et sur ses successeurs pour les siècles.
Quatrièmement, je reçois sincèrement la doctrine de la foi transmise des apôtres jusqu’à nous toujours dans le même sens et dans la même interprétation par les pères orthodoxes ; pour cette raison, je rejette absolument l’invention hérétique de l’évolution des dogmes, qui passeraient d’un sens à l’autre, différent de celui que l’Église a d’abord professé. Je condamne également toute erreur qui substitue au dépôt divin révélé, confié à l’Épouse du Christ, pour qu’elle garde fidèlement, une invention philosophique ou une création de la conscience humaine, formée peu à peu par l’effort humain et qu’un progrès indéfini perfectionnerait à l’avenir.
Cinquièmement, je tiens très certainement et professe sincèrement que la foi n’est pas un sentiment religieux aveugle qui émerge des ténèbres du subconscient sous la pression du cœur et l’inclination de la volonté moralement informée, mais qu’elle est un véritable assentiment de l’intelligence à la vérité reçue du dehors, de l’écoute, par lequel nous croyons vrai, à cause de l’autorité de Dieu souverainement véridique, ce qui a été dit, attesté et révélé par le Dieu personnel, notre Créateur et notre Seigneur.
Je me soumets aussi, avec la révérence voulue, et j’adhère de tout mon cœur à toutes les condamnations, déclarations, prescriptions, qui se trouvent dans l’encyclique Pascendi et dans le décret Lamentabili, notamment sur ce qu’on appelle l’histoire des dogmes.
De même, je réprouve l’erreur de ceux qui affirment que la foi proposée par l’Église peut être en contradiction avec l’histoire, et que les dogmes catholiques, au sens où on les comprend aujourd’hui, ne peuvent être mis d’accord avec une connaissance plus exacte des origines de la religion chrétienne.
Je condamne et rejette aussi l’opinion de ceux qui disent que le chrétien savant revêt une double personnalité, celle du croyant et celle de l’historien, comme s’il était permis à l’historien de tenir ce qui contredit la foi du croyant, ou de poser des prémices d’où il suivra que les dogmes sont faux ou douteux, pourvu que ces dogmes ne soient pas niés directement.
Je réprouve également la manière de juger et d’interpréter l’Écriture sainte qui, dédaignant la tradition de l’Église, l’analogie de la foi et les règles du Siège apostolique, s’attache aux inventions des rationalistes et adopte la critique textuelle comme unique et souveraine règle, avec autant de dérèglement que de témérité.
Je rejette en outre l’opinion de ceux qui tiennent que le professeur des disciplines historico-théologiques ou l’auteur écrivant sur ces questions doivent d’abord mettre de côté toute opinion préconçue, à propos, soit de l’origine surnaturelle de la tradition catholique, soit de l’aide promise par Dieu pour la conservation éternelle de chacune des vérités révélées ; ensuite, que les écrits de chacun des Pères sont à interpréter uniquement par les principes scientifiques, indépendamment de toute autorité sacrée, avec la liberté critique en usage dans l’étude de n’importe quel document profane.
Enfin, d’une manière générale, je professe n’avoir absolument rien de commun avec l’erreur des modernistes qui tiennent qu’il n’y a rien de divin dans la tradition sacrée, ou, bien pis, qui admettent le divin dans un sens panthéiste, si bien qu’il ne reste plus qu’un fait pur et simple, à mettre au même niveau que les faits de l’histoire : les hommes par leurs efforts, leur habileté, leur génie continuant, à travers les âges, l’enseignement inauguré par le Christ et ses apôtres.
Enfin, je garde très fermement et je garderai jusqu’à mon dernier soupir la foi des Pères sur le charisme certain de la vérité qui est, qui a été et qui sera toujours « dans la succession de l’épiscopat depuis les apôtres », non pas pour qu’on tienne ce qu’il semble meilleur et plus adapté à la culture de chaque âge de pouvoir tenir, mais pour que « jamais on ne croie autre chose, ni qu’on ne comprenne autrement la vérité absolue et immuable prêchée depuis le commencement par les apôtres.
Toutes ces choses, je promets de les observer fidèlement, entièrement et sincèrement, et de les garder inviolablement, sans jamais m’en écarter ni en enseignant ni de quelque manière que ce soit dans ma parole et dans mes écrits. J’en fais le serment ; je le jure. Qu’ainsi Dieu me soit en aide et ces saints Évangiles."

La collation des grades par l’État maçonnique, sans Dieu et contre Dieu, est une grande victoire sur l’Église, qui seule a véritablement la charge d'enseigner.

Depuis le concile l'enseignement ecclésiastique est entièrement contaminé et les réfractaires furent recycler, genre lavage de cerveaux soviet, ou chinois au choix.......

Ajoutons que tous les ordres religieux ont leur formation maison....
steack
AveMaria44 a écrit "La collation des grades par l’État maçonnique, sans Dieu et contre Dieu, est une grande victoire sur l’Église, qui seule a véritablement la charge d'enseigner."
Il me semble que la responsabilité incombe aux parents qui délèguent souvent à qui ils veulent ou peuvent.
Je ne vous pas en quoi l'Eglise serait compétente pour enseigner la mécanique quantique.Plus
AveMaria44 a écrit "La collation des grades par l’État maçonnique, sans Dieu et contre Dieu, est une grande victoire sur l’Église, qui seule a véritablement la charge d'enseigner."

Il me semble que la responsabilité incombe aux parents qui délèguent souvent à qui ils veulent ou peuvent.

Je ne vous pas en quoi l'Eglise serait compétente pour enseigner la mécanique quantique.
Catholique et Français
"...Depuis au moins les années 1900 les modernistes occupent tous le postes d'enseignement..." (et pas seulement d'"enseignement...) >>> Cher AveMaria44, c'est en partie grâce à l'empereur catholique François-Joseph (droit d'"Exclusive"), que le Cardinal Rampolla, dont on a dit et répété qu'il était franc-maçon, n'a pas été élu dès... 1903 à la suite du populaire mais désastreux pontificat …Plus
"...Depuis au moins les années 1900 les modernistes occupent tous le postes d'enseignement..." (et pas seulement d'"enseignement...) >>> Cher AveMaria44, c'est en partie grâce à l'empereur catholique François-Joseph (droit d'"Exclusive"), que le Cardinal Rampolla, dont on a dit et répété qu'il était franc-maçon, n'a pas été élu dès... 1903 à la suite du populaire mais désastreux pontificat de Léon XIII. Désolé mais je n'ai pas le temps de mettre d'autre source que Wikipedia qui semble ici à peu près correct : "le Sacré Collège qui se réunit au conclave de 1903 a été entièrement nommé par Léon XIII, dont le pontificat a duré 25 ans, à la seule exception du cardinal Oreglia, créé cardinal par Pie IX. Léon XIII avait cependant pris soin de maintenir l'équilibre entre le courant conservateur et le courant libéral. Le cardinal Rampolla, secrétaire d'État, fait alors figure de favori et représente la poursuite de la politique du pape défunt, avec le soutien du courant libéral. Le courant conservateur, quant à lui, réuni autour du cardinal Oreglia, souhaite une remise en cause de cette politique jugée trop proche du modernisme. L'importance de cette opposition se manifeste lors de la mort brutale de Mgr Volpini, secrétaire du Sacré Collège, qui aurait dû être le secrétaire du conclave. Les cardinaux doivent alors élire son successeur, et le cardinal Rampolla se prononce pour Giacomo Della Chiesa, futur Benoît XV. Mais c'est Merry Del Val qui l'emporte, porté par les partisans d'une rupture conservatrice avec le pontificat de Léon XIII, ce qui augure une élection plus difficile pour Rampolla.

À noter que le doyen du Collège des cardinaux interdit, lors de ce conclave, la procédure de vote par accessus, en usage depuis le XV° siècle. Au cours du conclave, le cardinal Puzyna, archevêque de Cracovie, fait connaître le véto de François-Joseph, empereur d'Autriche-Hongrie, détenteur d'un droit d'exclusive, à une éventuelle élection du cardinal Rampolla, jugé progressiste et proche de la France. Cette méfiance est également partagée par l'empereur d'Allemagne, Guillaume II. L'archevêque de Cracovie reçoit d'ailleurs l'appui de Georg von Kopp, prince-évêque de Breslau et proche de Guillaume II. Cette déclaration est mal reçue par les cardinaux, et n'empêche pas Rampolla d'arriver en tête des suffrages, lors des premiers tours, face au cardinal Gotti, qui représente le courant conservateur. Mais il peine à rassembler plus de la moitié des voix, alors qu'il faut atteindre les deux tiers. Les cardinaux français, qui craignent l'élection d'un pape conservateur et hostile à la France, lui demandent alors de se prononcer en faveur d'un autre candidat permettant un compromis. Devant son refus de céder à la pression politique, les deux partis campent sur leurs positions. De son côté, le discret cardinal Sarto, qui était parvenu au patriarcat de Venise avec l'appui autrichien, reçoit des voix dès le premier tour de scrutin. Il dissuade plusieurs fois les cardinaux de voter pour lui, mais tout le camp anti-Rampolla finit par se reporter sur lui, ainsi qu'un certain nombre de cardinaux français. Il accepte son élection le 4 août, après avoir obtenu 50 voix contre 10 à Rampolla. Il choisit le nom de Pie, en souvenir des papes du XIX° siècle qui ont «courageusement lutté contre les sectes et les erreurs pullulantes» et remplace à la secrétairerie d'État Rampolla par Merry Del Val. Il est couronné le 9 août. L'une des premières décisions de Saint Pie X est d'abolir la pratique de l'exclusive dans la constitution apostolique Commissum nobis."
AveMaria44
Merci pour ce rappel, on connais tous cette histoire, mais je parlais de l'enseignement car c'était le sujet. D'ailleurs Bergoglio n'a pas même un doctorat.
steack
Mgr Touvet est diplômé en théologie alors que Mgr Rey n'a aucune formation religieuse sanctionnée par un diplôme ni même une année de séminaire.
steack
Au delà des "séminaristes à problèmes" souvent refusés ailleurs pour motifs sérieux, mais qui permettaient de gonfler les chiffres des ordinations devant une presse catholique française peu regardante et souvent obséquieuse, pour masquer la chute vertigineuse des vocations issues du diocèse, la "mauvaise gestion" s'explique aussi probablement par le redressement judiciaire ("receivership" in …Plus
Au delà des "séminaristes à problèmes" souvent refusés ailleurs pour motifs sérieux, mais qui permettaient de gonfler les chiffres des ordinations devant une presse catholique française peu regardante et souvent obséquieuse, pour masquer la chute vertigineuse des vocations issues du diocèse, la "mauvaise gestion" s'explique aussi probablement par le redressement judiciaire ("receivership" in english) de nos 160 ha de vignes.
1 autre commentaire de steack
steack
Il avait fait savoir à qui voulait l'entendre (c'est à dire à toute la planète) qu'il démissionnerait dans l'heure en cas de coadjuteur. Tiendra t-il sa promesse et renoncera t-il donc ses 2 appartements haut standing de Toulon et de la Castille ?