Il faut arrêter de raconter n'importe quoi et mieux vaut se taire quand on ne sait pas de quoi l'on parle ! La mort de Louis XVI ou si vous préférez, son "assassinat" n'est que la conclusion d'un procès (inique) et ne peut en aucun cas être qualifiée de "coup d'état". Et le procès la conséquence inéluctable et logique des années 1789, 1790, 1791 et 1792; de fait la France était en "république …Plus
Il faut arrêter de raconter n'importe quoi et mieux vaut se taire quand on ne sait pas de quoi l'on parle ! La mort de Louis XVI ou si vous préférez, son "assassinat" n'est que la conclusion d'un procès (inique) et ne peut en aucun cas être qualifiée de "coup d'état". Et le procès la conséquence inéluctable et logique des années 1789, 1790, 1791 et 1792; de fait la France était en "république" depuis 4 mois et le ci-devant roi emprisonné et impuissant, attendant son jugement depuis l'automne. Quant à insinuer que les Girondins étaient des gens relativement bénins et bienveillants pour le roi, cela dénote une vision totalement erronée des évènements car les Girondins étaient des révolutionnaires et des républicains authentiques et même fanatiques, évidemment très hostiles à l'Église et partisans de son éviction; je crois même me rappeler, sauf erreur de ma part et si ma mémoire est bonne, que plusieurs d'entre eux ont voté la mort du roi sans appel au peuple et sans sursis, comme d'ailleurs certains membres de la Montagne (extrémistes) n'ont pas voté la mort du roi. Maintenant, assimiler la mort de Louis XVI principalement à un "coup d'état contre la Sainte Église Catholique" est tout simplement grotesque ! : car jusqu'en 1792, le lamentable Louis XVI a été l'un des principaux artisans, par sa complicité ou sa lâcheté, des attentats successifs contre l'Église Catholique Romaine : acceptation de la journée du 17 juin 1789 (le Christ chassé de la tête de l'État !!!), silence contre les persécutions religieuses qui ont commencé sous ses yeux dès l'été 1789 à Versailles, participation à la cérémonie maçonnique publique du 17 juillet 1789 à l'Hôtel de Ville de Paris (entrée sous une voûte de sabres etc...), promulgation de la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen" (incompatible avec la Doctrine catholique !), acceptation de la Constitution Civile du Clergé (hérétique et schismatique; avant, il est vrai, de se reprendre très courageusement ensuite, quand il fut trop tard), franche acceptation à l'automne 1791 d'une Constitution laïque d'inspiration maçonnique etc... etc... En revanche, depuis l'ouverture des États Généraux (début mai 1789) jusqu'en 1793, il est effectivement exact qu'il y a eu deux "coups d'état" dont l'un, le plus grave, contre la Sainte Église Catholique : le premier en juin 1789 lorsque les députés des États Généraux, composés très majoritairement de francs-maçons, s'engagèrent à rédiger une nouvelle "constitution" dont le Catholicisme était exclu et l'Église romaine évincée; ces députés n'avaient reçu aucun mandat pour cela (lire les cahiers de doléance) et ont perpétré un authentique coup d'état, certainement le plus grave de toute la Révolution car gros de toutes les horreurs qui ont suivi depuis cette date. Le deuxième coup d'état a eu lieu les 9 et 10 août 1792 lorsque la Commune de Paris, largement dominée par les agitateurs fanatiques, les jacobins et... les Girondins, a pris le pouvoir et s'est lancée à l'assaut, sous le regard impuissant ou complice de l'Assemblée Législative, de ce qui restait de la Monarchie aux Tuileries; mais pas d'agression anti-catholique à proprement parler dans ce deuxième coup d'état !
Mais votre position ne m'étonne pas venant d'une personne qui assiste consternée au spectacle du naufrage catholique contemporain tout en dédouanant le Concile Vatican II et les papes modernes et sans comprendre que bien souvent les grands effets, visibles de tous, ont des causes passées inaperçues des masses... "Corruptio optimi pessima !"