Psaume 62
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Appelés à la confiance en la Miséricorde Divine avec sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et sainte Faustine
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Appelés à la confiance en la Miséricorde Divine

Avec sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et sainte Faustine Voici un extrait de la conférence de Mgr Albert-Marie de Monléon, donnée à Lisieux en février …
Psaume 62
« Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit... Je l'aime !... Car il n'est qu'amour et miséricorde ! » (LT 263, dernière lettre à l'abbé Bellière, en août 1897)
« Dites bien, ma Mère, que si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardentPlus
« Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit... Je l'aime !... Car il n'est qu'amour et miséricorde ! » (LT 263, dernière lettre à l'abbé Bellière, en août 1897)

« Dites bien, ma Mère, que si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardent » (Derniers entretiens 11 juillet 1897)

« La sainteté n'est pas dans telle ou telle pratique, elle consiste en une disposition du coeur qui nous rend humbles et petits entre les bras de Dieu, conscients de notre faiblesse et confiants jusqu'à l'audace en sa bonté de Père. » (Derniers entretiens)

« C’est la confiance rien que la confiance qui conduit à l’amour » (LT 197)

« Je t’assure que le Bon Dieu est bien meilleur que tu le crois. Il se contente d’un regard, d’un soupir d’amour… Pour moi je trouve la perfection bien facile à pratiquer, parce que j’ai compris qu’il n’y a qu’à prendre Jésus par le Cœur… Regarde un petit enfant, qui vient de fâcher sa mère en se mettant en colère ou bien en lui désobéissant ; s’il se cache dans un coin avec un air boudeur et qu’il crie dans la crainte d’être puni, sa maman ne lui pardonnera certainement pas sa faute, mais s’il vient lui tendre ses petits bras en souriant et disant : Embrasse-moi, je ne recommencerai plus. » Est-ce que sa mère pourra ne pas le presser contre son cœur avec tendresse et oublier ses malices enfantines ?… Cependant elle sait bien que son cher petit recommencera à la prochaine occasion, mais cela ne fait rien, s’il la prend encore par le cœur jamais il ne sera puni… " (LT 191)

« Oui je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui. Ce n’est pas parce que le bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde, a préservé mon âme du péché mortel que je m’élève à Lui par la confiance et l’amour. » (Ms C, 36r-37v)

« Comme moi vous pouvez chanter les miséricordes du Seigneur, elles brillent en vous dans toute leur splendeur… Vous aimez st Augustin, Ste Madeleine, ces âmes auxquelles » Beaucoup de péchés ont été remis parce qu’elles ont beaucoup aimé ". Moi aussi je les aime, j’aime leur repentir, et surtout… leur amoureuse audace ! Lorsque je vois Madeleine s’avancer devant les nombreux convives, arroser de ses larmes les pieds de son Maître adoré, qu’elle touche pour la première fois ; je sens que son cœur a compris les abîmes d’amour et de miséricorde du Cœur de Jésus, et que toute pécheresse qu’elle est ce Cœur d’Amour est non seulement disposé à lui pardonner, mais encore à lui prodiguer les bienfaits de son intimité divine, à l’élever jusqu’aux plus hauts sommets de la contemplation.

Ah ! mon cher petit Frère, depuis qu’il m’a été donné de comprendre aussi l’amour du Cœur de Jésus, je vous avoue qu’il a chassé de mon cœur toute crainte. Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour.

Comment lorsqu’on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l’Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ? »
(LT 247)

« A moi Il a donné sa Miséricorde infinie c’est à travers elle que je contemple et adore les autres perfections Divines !… Alors toutes m’apparaissent rayonnantes d’amour, la Justice même (et peut-être encore plus que toute autre) me semble revêtue d’amour… Quelle douce joie de penser que le Bon Dieu est juste, c’est-à-dire qu’Il tient compte de nos faiblesses, qu’Il connaît parfaitement la fragilité de notre nature. De quoi donc aurais-je peur ? Ah ! le Dieu infiniment juste qui daigna pardonner avec tant de bonté toutes les fautes de l’enfant prodigue, ne doit-Il pas être juste aussi envers moi qui « suis toujours avec Lui ?… » (Ms A, 84r)

Sainte Thérèse de Lisieux chérie, priez pour nous !
Psaume 62
Notre ami « apvs » lit décidément de travers les propos qui ne lui conviennent pas, il s’enferre dans la polémique et répète, en ayant l’air de se complaire en soi-même, des choses déjà abordées et répétées (par exemple sur le juste équilibre pastoral à tenir sur la question de la Miséricorde et de la Justice de Dieu), comme si son interminable glose pût être indispensable.
Bien sûr que …Plus
Notre ami « apvs » lit décidément de travers les propos qui ne lui conviennent pas, il s’enferre dans la polémique et répète, en ayant l’air de se complaire en soi-même, des choses déjà abordées et répétées (par exemple sur le juste équilibre pastoral à tenir sur la question de la Miséricorde et de la Justice de Dieu), comme si son interminable glose pût être indispensable.

Bien sûr que les écrits de Ste Thèrèse non plus ne sont pas couverts en tous points par l’infaillibilité. Mais étant docteur de l’Église, rien dans ses écrits ne s’oppose en soi et directement à la Foi catholique. Si les écrits de Ste Thérèse n’existaient pas, il faudrait les inventer !, tant ils sont forts, originaux, géniaux et édifiants pour l’Église universelle. Ça tombe très bien, le Bon Dieu a providentiellement suscité une petite Thérèse quand l’Église en avait bien besoin. En plus, elle est française, ce qui ne gâche rien. ;-)

Je n’ai jamais dit que Ste Thérèse de Lisieux soit « la plus grande parmi les saints et les saintes » mais que de fait elle est sans doute la sainte la plus aimée et priée actuellement par le peuple catholique (et même parfois en dehors de lui), exception faite de Notre-Dame. C’est forcément parce que cette sainte, de par la volonté de Dieu, a un je ne sais quoi de très spécial, très bénéfique et rayonnant.

Le degré de gloire au Ciel dépend des degrés d’humilité et de charité animant une personne au moment de la mort, degrés dont seul Dieu peut avoir connaissance. Sainte Thérèse pourrait très bien être plus glorieuse au Ciel que par exemple le grand docteur saint Augustin. De toute façon au Ciel il n’existe aucune envie entre les élus, la gloire respective et originale des uns et des autres comblant de joie l’ensemble des élus dans une glorieuse communion.

Je n’ai pas dit que la spiritualité d’un Alphonse de Liguori (que je connais bien, n’en déplaise à l’imprudent apvs) ou d’un St Augustin (que je connais bien également) fût contraire à la spiritualité d’une Ste Thérèse de Lisieux quant à la Miséricorde Divine et quant à la confiance en Dieu, mais que la spiritualité de la sainte a un génie à nul autre pareil pour parler avec clarté, force et simplicité de ce sujet capital, et aussi j'ai dit penser, non sans raison, que sa sensibilité est moins rigoriste que les leurs.
Psaume 62
Je ferme les commentaires en concluant sur des paroles édifiantes de Ste Thérèse de Lisieux sur la Miséricorde Divine qui est notre sujet, afin que des âmes de bonne volonté qui pourraient tomber sur cette publication, ne passent pas à côté de l’essentiel et évitent les propos parasites.
apvs
Addenda : Il est amusant de remarquer que le louangeur ne peut s’empêcher ici de décrier les prétendues « erreurs » de François quant aux musulmans, tout en se voyant acculé, en tant que "vaticaniste II" inconditionnel, à défendre en substance, comme à son corps défendant, la pensée même de François sur ce sujet, pensée qui en l’occurrence correspond bien aux propos de Nostra Aetate, constitutif …Plus
Addenda : Il est amusant de remarquer que le louangeur ne peut s’empêcher ici de décrier les prétendues « erreurs » de François quant aux musulmans, tout en se voyant acculé, en tant que "vaticaniste II" inconditionnel, à défendre en substance, comme à son corps défendant, la pensée même de François sur ce sujet, pensée qui en l’occurrence correspond bien aux propos de Nostra Aetate, constitutif de Vatican II :)))))

Réflexions sur l'étonnante position du Pape quant aux autres religions

On aurait envie de rire en entendant le louangeur s'indigner de ce que François a affirmé de manière hérétique à Abou Dhabi, prétendant que musulmans et chrétiens avaient le même Dieu !

François : Chrétiens et musulmans croient au même Dieu

😀 Mais qu'il est drôle, malgré lui :))))

Citation du louangeur en personne :


" Quelle tristesse qu'au nom de l’amitié et de la paix entre les peuples et les croyants, le pape actuel ait signé ce Document, certes très positif en plusieurs points mais qui est hétérodoxe quand il affirme que les différences de religion sont voulues par Dieu pour elles-mêmes et que celles-ci doivent être respectées en tant que telles comme une richesse !

L’énoncé problématique de ce Document interreligieux peut d’ailleurs faire un peu écho à ces paroles du Coran : « Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48, verset 5) « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un homme et d’une femme, et Nous vous avons établis en peuples et en tribus pour que vous appreniez à vous connaître. Le plus noble d’entre vous, aux yeux de Dieu, est le plus pieux. Et Dieu est Savant et bien Informé » (S 49, v 13). Soit dit en passant, ces sourates n’ont pas empêché, jusqu’à présent, les principales écoles juridiques de l’islam de ne pas les interpréter comme une interdiction de répandre l’islam sur la terre entière, de convertir les peuples non musulmans !

Force est de constater que dans un contexte international certes compliqué, et à force de diplomatie mal placée, le pape actuel est prêt à se rendre complice d’une vision hérétique et moderniste des religions.
"

😀
Psaume 62
Au lieu de faire à nouveau le perroquet, le polémiste et valtortiste apvs devrait plutôt muscler son cerveau et sa bonne foi car je suis très loin d’être le seul catholique à avoir discerné une différence de nature entre d'une part le sens du fameux énoncé de nature syncrétiste et indifférentiste signé par le pape François à Abou Dhabi et d'autre part le sens des paroles du saint concile …Plus
Au lieu de faire à nouveau le perroquet, le polémiste et valtortiste apvs devrait plutôt muscler son cerveau et sa bonne foi car je suis très loin d’être le seul catholique à avoir discerné une différence de nature entre d'une part le sens du fameux énoncé de nature syncrétiste et indifférentiste signé par le pape François à Abou Dhabi et d'autre part le sens des paroles du saint concile Vatican II sur les musulmans, dans Lumen Gentium et Nostra Aetate. Je ne suis pas un « inconditionnel » de Vatican II, j’ai dit plusieurs fois que certaines formulations sont faillibles et amendables. Mais comme je suis un fils de l’Église catholique, je m’interdis de juger et de dénigrer témérairement le Saint Magistère, d’interpréter à mal Ses Textes quand il est possible de les interpréter à bien.
apvs
En d'autres termes :
"tant qu'on passe sous silence Nostra Aetate, tout va bien, il n'y a en lui rien que de très catholique ! MAIS ATTENTION A NE PAS EN FAIRE LA PUBLICITE, A L'AFFICHER DEVANT LE MONDE ENTIER, ENFIN VOYONS ! CELA NE SE FAIT PAS, ENFIN FRANCOIS ! "

😀
Citons encore le louangeur dans le texte :
Quant au domaine interreligieux, ne serait-il pas beaucoup plus courageux et honnête (…Plus
En d'autres termes :

"tant qu'on passe sous silence Nostra Aetate, tout va bien, il n'y a en lui rien que de très catholique ! MAIS ATTENTION A NE PAS EN FAIRE LA PUBLICITE, A L'AFFICHER DEVANT LE MONDE ENTIER, ENFIN VOYONS ! CELA NE SE FAIT PAS, ENFIN FRANCOIS ! "

😀

Citons encore le louangeur dans le texte :

Quant au domaine interreligieux, ne serait-il pas beaucoup plus courageux et honnête ( quoique politiquement incorrect et potentiellement blessant ! ) de s’accorder sur ce type de principes de base que je présenterai comme suit : moi catholique, comme toi musulman, nous croyons vraiment que seule notre confession religieuse respective est pleinement véridique et nous croyons vraiment tous les deux que l’adhésion à notre foi est source de salut et qu’au contraire le fait de la rejeter est source de perdition. Pour autant, nous croyons que cette conviction profonde et ferme qui nous anime, et qui peut certes être blessante pour l’autre, ne devrait jamais nous conduire à recourir de quelque façon que ce soit à la violence physique et morale pour convertir les personnes et les peuples à notre propre foi religieuse ( sic !!! ) 😀

Au contraire, en guise de moyens de propagation de notre foi, nous prenons ensemble la résolution d’utiliser uniquement les armes du dialogue amical et du débat théologique franc et direct, ( sic !!! ) 😀 ainsi que le témoignage attractif qui produit des bonnes œuvres de toutes sortes. Et d’autre part nous laissons surtout le Seigneur Dieu, s’Il le désire, le soin de trancher nos différends idéologiques selon Sa sagesse divine, par exemple en nous donnant dans Sa bonté miséricordieuse des signes et des miracles face auxquels la conscience de chacun pourra librement se déterminer ??? Au lieu de trahir, plus ou moins hypocritement et lâchement, nos consciences personnelles et les exigences de notre foi respective, en signant des engagements faits de non-dits, de demi-vérités et même parfois d’incompatibilités avec notre crédo religieux respectif ?

Cet état d’esprit de grande franchise aurait également le mérite d’inciter progressivement les musulmans à se déterminer selon leurs consciences morales profondes et à sortir progressivement de l’ambiguïté du double discours ou "taqîya" islamique qui est traditionnellement admis en islam (à savoir un discours interne de vérité destiné à l’oumma islamique et un discours séducteur et trompeur destiné aux non-musulmans). Tandis que cet état d’esprit interreligieux faussement consensuel et diplomatique, tend à conforter les musulmans dans cette tradition d'hypocrite double discours. ( reresic !!! )
😀 "

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En d'autres termes :

" Nous chrétiens, avons humainement décidé depuis toujours de parler de notre religion de façon pacifique, sur le mode du dialogue, et non de la répression, renonçant au mensonge. Pourquoi les musulmans n'en feraient-ils pas autant ? Pourquoi les musulmans ne décideraient-ils pas de renoncer à être de "bons musulmans", afin que le dialogue avec eux soit plus facile, plus authentique ? "

Ce que le louangeur feint d'ignorer, c'est que ce ne sont pas les chrétiens ou les musulmans qui ont décidé du mode de propagation de leur religion respective. Les chrétiens ont reçu du vrai Dieu l'ordre de diffuser de façon pacifique leur foi au Christ Ressuscité, fusse au prix de leur sang, toujours avec l'amour des ennemis, et remplis de la grâce divine, en se gardant de tout péché par le Nom du Christ Jésus le Sauveur.

Et les musulmans ont reçu d'allah l'ordre de diffuser PAR LA FORCE ET LE PECHE D'ORGUEIL leur fausse croyance, il leur a ordonné de mentir aux "infidèles", de leur causer toutes sortes de sévices et d'ennuis sans nombre.

La religion étant avant toute chose une question d'obéissance et non de décision personnelle, pourquoi les musulmans devraient-ils désobéir à leur religion, à leur dieu, afin que puisse s'établir un dialogue inter-religieux avec eux ? C'est l'absurdité la plus complète.

Mais si justement on met un musulman en face de cette réalité : que sa religion le force à bafouer sa propre conscience en faisant du mal aux innocents, en contraignant autrui à trahir ses propres convictions de manière absurde, ALORS PEUT-ÊTRE SE LAISSERA-T-IL ENFIN CONVAINCRE DU MAL FONDE DE CE QU'ON LUI A ENSEIGNE. C'est la seule voix de dialogue possible avec l'islam, celle que monsieur l'abbé Pagès a bien mise en évidence dans son livre plusieurs fois réédité : " 1235 questions à poser aux musulmans ".

C'est ce qu'empêche de comprendre Nostra Aetate : puisque, du moment qu'une religion "relie" bien les hommes avec le vrai Dieu, elle en fait donc des sages, des gens honnêtes et droits, GENS QU'IL CONVIENT DONC D'INTERROGER COMME DES MAÎTRES, GENS QU'IL FAUDRAIT DONC FREQUENTER EN TANT QUE DISCIPLE, AFIN DE CONNAÎTRE DIEU AUSSI BIEN QU'EUX, ET GENS QU'IL FAUDRAIT CITER EN EXEMPLE ET CANONISER !

Et c'est bien ce que font nombres de catholiques, ne connaissant strictement rien de l'islam sauf ce que Nostra Aetate leur en a dit : qu'il est "presque" comme le catholicisme, puisque finalement il relie au vrai Dieu ( alors que l'islam relie au père du mensonge, qui demande de mentir comme lui, d'assassiner, de violer, de profiter, de maudire comme lui. )

C'est pourquoi un musulman qui est bon, n'est bon QU'EN DEPIT de l'islam, non grâce à lui. Ainsi fut l'émire El Nassir, ainsi fut plus proche de nous un général Massoud. Notre Dieu, qui n'a aucune considération pour l'abominable islam, respecte infiniment ceux qui y sont malgré eux assujettis, et qui portent malgré cela de bons fruits. ET A CEUX-LA ( COMME C'EST BIZARRE ), IL NE NOUS COMMANDE PAS, A NOUS SES ENFANTS, DE LEUR BRISER LA NUQUE, LUI QUI NOUS A DEMANDE D'AIMER NOS ENNEMIS, DE FAIRE DU BIEN A CEUX QUI NOUS PERSECUTENT.
Psaume 62
La déclaration Nostra Aetate est un Acte du Magistère qui n’a pas un degré d’autorité élevé et qui mériterait d’être amendée et explicitée sur certains points pour éviter toute confusion. Cependant Nostra Aetate n’enseigne pas que l’islam soit « presque comme le catholicisme » quand bien même des esprits naïfs et mal formés peuvent-ils l’interpréter dans ce sens. D’autre part, aucun …Plus
La déclaration Nostra Aetate est un Acte du Magistère qui n’a pas un degré d’autorité élevé et qui mériterait d’être amendée et explicitée sur certains points pour éviter toute confusion. Cependant Nostra Aetate n’enseigne pas que l’islam soit « presque comme le catholicisme » quand bien même des esprits naïfs et mal formés peuvent-ils l’interpréter dans ce sens. D’autre part, aucun passage du concile Vatican II n’enseigne que les religions erronées et dangereuses sont voulues directement par Dieu comme une richesse et une saine diversité, au même titre que la différence sexuelle fondatrice. Voilà pourquoi la phrase de ce Document interreligieux d’Abou Dhabi a tant choqué les catholiques intègres.
apvs
La déclaration Nostra Aetate est un Acte du Magistère qui n’a pas un degré d’autorité élevé et qui mériterait d’être amendée et explicitée sur certains points pour éviter toute confusion.
Ainsi vous vous faîtes juge ( selon vos propres critères ) du "saint" concile Vatican II, et tombez vous-même ( selon vos propres critères ) sous le coup de l'hérésie et du schisme. Edifiant , quand on …Plus
La déclaration Nostra Aetate est un Acte du Magistère qui n’a pas un degré d’autorité élevé et qui mériterait d’être amendée et explicitée sur certains points pour éviter toute confusion.

Ainsi vous vous faîtes juge ( selon vos propres critères ) du "saint" concile Vatican II, et tombez vous-même ( selon vos propres critères ) sous le coup de l'hérésie et du schisme. Edifiant , quand on connait votre avis sur Mgr Lefebvre et ceux qui à sa suite, on choisit de rester catholiques. Vous nagez dans la plus complète contradiction, senseur sensé par lui-même, défendant qu'on critique le pape mais le critiquant vous-même, prenant ainsi pour mentor celui que vous vouez à l'excommunication éternelle pour sa catholicité.

Cependant Nostra Aetate n’enseigne pas que l’islam soit « presque comme le catholicisme » quand bien même des esprits naïfs et mal formés peuvent-ils l’interpréter dans ce sens.
Nostra Aetate n' "enseigne rien", il se borne à suggérer une erreur, c'est tout différent. Et Nostra Aetate, que vous le vouliez ou non, c'est Vatican II.

D’autre part, aucun passage du concile Vatican II n’enseigne que les religions erronées et dangereuses sont voulues directement par Dieu comme une richesse et une saine diversité, au même titre que la différence sexuelle fondatrice. Voilà pourquoi la phrase de ce Document interreligieux d’Abou Dhabi a tant choqué les catholiques intègres.
On ne "regarde avec estime" QUE ce qui est une richesse et une saine diversité, au même titre que la différence sexuelle fondatrice. Si l'islam n'était pas selon V2 "une richesse et une saine diversité" , alors V2 ne regarderait pas l'islam avec estime, parce qu'il adore avec nous le vrai Dieu ! François ne fait donc que rappeler à Abou Dhabi le "saint" concile, contre lequel vous vous indignez donc à votre corps défendant.

Que Dieu vous éclaire +
Psaume 62
Ainsi vous vous faîtes juge ( selon vos propres critères ) du "saint" concile Vatican II, et tombez vous-même ( selon vos propres critères ) sous le coup de l'hérésie et du schisme.
Propos polémique inepte et incohérent, cher apvs. Tout catholique qui connaît sérieusement la Foi catholique n’ignore pas que les Actes du magistère n’ont pas tous le même degré d’autorité : Les degrés d'autorité …Plus
Ainsi vous vous faîtes juge ( selon vos propres critères ) du "saint" concile Vatican II, et tombez vous-même ( selon vos propres critères ) sous le coup de l'hérésie et du schisme.

Propos polémique inepte et incohérent, cher apvs. Tout catholique qui connaît sérieusement la Foi catholique n’ignore pas que les Actes du magistère n’ont pas tous le même degré d’autorité : Les degrés d'autorité du Magistère et le Concile Vatican II (par le père Benard Lucien, ex sédévacantiste)

Edifiant , quand on connait votre avis sur Mgr Lefebvre et ceux qui à sa suite, on choisit de rester catholiques. Vous nagez dans la plus complète contradiction, senseur sensé par lui-même, défendant qu'on critique le pape mais le critiquant vous-même, prenant ainsi pour mentor celui que vous vouez à l'excommunication éternelle pour sa catholicité.

Je n’ai jamais dit être contre le fait de critiquer respectueusement et avec prudence certains actes de papes si cela peut édifier et si cela est fait en droite conscience. J’ai dénoncé à bon droit l’idéologie lefebvriste schismatique sur la base de principes essentiels de la Foi catholique. Puisse Marcel Lefebvre être mort dans la contrition de ses péchés et être finalement du nombre des sauvés. Au passage, il ne voyait rien d’hérétique en soi dans ce passage du concile Vatican II : « Mais le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui, professant avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour. »

Nostra Aetate n' "enseigne rien", il se borne à suggérer une erreur, c'est tout différent. Et Nostra Aetate, que vous le vouliez ou non, c'est Vatican II.

Nostra Aetate, qui contient par ailleurs des paroles fortes et justes, a relevé, certes trop superficiellement, des éléments matériellement vrais et bons dans la religion islamique qui est par ailleurs erronée et dangereuse, et a exhorté les catholiques et les musulmans à une meilleure compréhension mutuelle, à un dialogue prudent et fructueux, etc., tout en rappelant la nécessité d’évangéliser les non-catholiques.

On ne "regarde avec estime" QUE ce qui est une richesse et une saine diversité, au même titre que la différence sexuelle fondatrice. Si l'islam n'était pas selon V2 "une richesse et une saine diversité" , alors V2 ne regarderait pas l'islam avec estime, parce qu'il adore avec nous le vrai Dieu ! François ne fait donc que rappeler à Abou Dhabi le "saint" concile, contre lequel vous vous indignez donc à votre corps défendant.

Si l’Église regarde avec estime le cheminement des musulmans de bonne volonté qui sont en recherche sincère de la pleine vérité, pour autant Elle ne regarde pas l’islam comme une religion voulue directement par Dieu, comme Il désira pleinement la différence sexuelle fondatrice qui est très bonne à Ses yeux. En cela tient la différence ou la nuance fondamentale entre le propos du concile Vatican II et le sens de cet énoncé d’Abou Dhabi, quoi qu’en disent non objectivement certains.
apvs
😀 Ca y est ! Me voici prétendument "acculé" à défendre le "saint" concile Vatican II :))))) Attention, l'ami, ce n'est pas parce que les deux écrits commencent tous les deux par "Va" qu'ils n'y a entre eux aucune différence : cela vous a sans doute échappé, ou plutôt vous feignez de ne pas vous en rendre compte. Effectivement, il n'y aurait AUCUN problème si Nostra Aetate avait bien parlé …Plus
😀 Ca y est ! Me voici prétendument "acculé" à défendre le "saint" concile Vatican II :))))) Attention, l'ami, ce n'est pas parce que les deux écrits commencent tous les deux par "Va" qu'ils n'y a entre eux aucune différence : cela vous a sans doute échappé, ou plutôt vous feignez de ne pas vous en rendre compte. Effectivement, il n'y aurait AUCUN problème si Nostra Aetate avait bien parlé des musulmans, avec toute la miséricorde qui s'impose, car rappelons-le, notre religion est celle d'un Dieu de MISERICORDE, contrairement à certaine autre : nous ne sommes pas invités à maudire nos ennemis, nous ne sommes pas incités en tant que chrétiens à les "frapper au coup". Telle n'est pas la justice d'un Père tel que notre Père Eternel et notre Dieu, qui ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive.

Ecoutons le livre de la Sagesse :

" Parce que tu es juste, tu gouvernes l’univers avec justice ; tu estimes incompatible avec ta puissance de condamner celui qui ne mérite pas d’être puni.
Ta force est à l’origine de ta justice, et ta domination sur toute chose te permet d’épargner toute chose.
Tu montres ta force si l’on ne croit pas à la plénitude de ta puissance, et ceux qui la bravent sciemment, tu les réprimes.
Mais toi qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement, car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance.
Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple que le juste doit être humain ; à tes fils tu as donné une belle espérance : après la faute tu accordes la conversion.
Les ennemis de tes enfants, tu les as punis avec un grand souci d’indulgence alors qu’ils méritaient la mort, tu leur as donné le temps et l’occasion de renoncer au mal.
Mais tes fils, avec combien plus de scrupules les as-tu jugés, toi qui avais fait en faveur de leurs pères des serments et des alliances : magnifiques promesses !

Ainsi, tu modères le châtiment de nos ennemis, pour nous apprendre à méditer ta bonté lorsque nous jugeons, et à compter sur ta miséricorde lorsque nous sommes jugés."

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Voilà bien ce que, contrairement à Nostra Aetate, rappelle avec force l'oeuvre de Maria Valtorta, en pleine conformité avec les Evangiles : Dieu jugera avec justice, et ne puniera pas s'il n'y a pas de raison valable de punir.
Cependant, c'est sans faire LA MOINDRE CONCESSION A L'ISLAM, considéré comme un culte païen, répréhensible du moment que le Christ a été prêché jusqu'aux extrémités de la terre, et que les peuples musulmans ne peuvent pas l'ignorer complètement.

A l'inverse, le concile Vatican II , dans l'état où il est, a de fait induit le plus grand nombre des pauvres catholiques victimes de son emprise dans la plus profonde erreur : considérer que la différence entre le catholicisme et l'islam est plus une question culturelle que théologique, puisque finalement, les adeptes des deux religions adoreraient le même Dieu, ce qui est totalement faux, et qui ferait bondir n'importe lequel des vrais mahométans !

Les erreurs de jugement se succèdent donc en cascade :
- Il faudrait considérer les mahométans comme nos frères dans la foi, et non plus comme ceux dont la foi combat activement et radicalement la nôtre, reniant le Fils de Dieu, son Père et le Saint Esprit ( rien que ça ! ) etc etc...

- Leur religion serait donc comparable à la nôtre ( d'ailleurs, ma brave dame : ils sont monothéistes ! CQFD ! C'est le même Dieu, puisqu'il n'y en a qu'un dans chaque cas )

- Il conviendrait donc de fraterniser sans danger, d'échanger, de PRIER même avec ceux qui seront ainsi naturellement conquis à notre amour, alors que leur religion leur défend de fraterniser avec les chrétiens, mais leur commande tout bonnement de les tuer.

Nostra Aetate, A L'INVERSE DES ECRITS DE Maria Valtorta, n'examine en rien les fruits. Il approuve l'arbre, quels qu'en soient les fruits : L'islam est bon, un point c'est tout, c'est devenu indiscutable depuis Nostra Aetate. Et la meilleure preuve ( mensongère ) à cela , est que les musulmans seraient sensés adorer AVEC NOUS ( !!! ) le Dieu Eternel, miséricordieux, Créateur de toute chose, Trine et Un !

L'Evangile - à l'extrême opposé de Nostra Aetate - et les écrits de Maria Valtorta, considèrent, EUX, uniquement les fruits. Tu es chrétien ? Tu prétends être sauvé ? Montre-moi tes fruits. Dieu est juste et bon, Il ne fait pas acception de personne. Un dit "musulman" porte de bons fruits : pourquoi voudrais-tu que Je le traite avec la dernière sévérité, que Je lui refuse toute récompense ?

Pour mieux comprendre, il faut établir une distinction fort utile :

- Un chrétien, dans l'esprit du Christ parlant à Maria Valtorta, est celui QUI APPARTIENT A LA RELIGION CHRETIENNE, marqué d'une façon indélébile par le baptême dans la Passion et la Résurrection du Christ.

- Alors qu'un musulman est : UN HOMME, prisonnier de fausses doctrines, mais non moins homme pour cela, doué d'une conscience, qui fut bonne à l'origine, et toujours capable de lui obéir. Quelqu'un qui peut ressentir l'appel de Dieu à le chercher en dépit de sa fausse religion.

Les fruits de l'islam sont objectivement mauvais, et TRES MAUVAIS, on peut dire calamiteux pour l'humanité. Comment donc Nostra Aetate se permet-il d'élever l'islam au rang de religion comparable à la vrai Religion catholique, légitime comme elle ? Mystère d'iniquité que Dieu n'approuvera jamais, et certainement pas par la bouche de l'humble et obéissante Maria Valtorta.

Mais que les fruits de l'islam soient nauséabonds et détestables au possible N'IMPLIQUE PAS QUE L'ENSEMBLE DES HOMMES OTAGES DE L'ISLAM SOIENT TOUS DEVOYES ET PERVERTIS PAR LUI. Et c'est bien ce qui est rappelé ici, et que j'ai déjà mis en valeur dans mes précédents commentaires.
Psaume 62
Addenda : Il est amusant de remarquer qu’apvs ne peut s’empêcher ici de décrier les prétendues « erreurs » du concile Vatican II quant aux musulmans, tout en se voyant acculé, en tant que valtortiste inconditionnel, à défendre en substance, comme à son corps défendant, la pensée même du Concile sur ce sujet, pensée qui en l’occurrence correspond bien au propos attribué à Jésus par Maria …Plus
Addenda : Il est amusant de remarquer qu’apvs ne peut s’empêcher ici de décrier les prétendues « erreurs » du concile Vatican II quant aux musulmans, tout en se voyant acculé, en tant que valtortiste inconditionnel, à défendre en substance, comme à son corps défendant, la pensée même du Concile sur ce sujet, pensée qui en l’occurrence correspond bien au propos attribué à Jésus par Maria Valtorta ! Pour avoir l’air de se démarquer du Concile, la seule chose qu’il trouve ici à dire est que de fait le Concile n’a pas tenu à préciser dans sa formulation qu’il pensait aux musulmans de bonne volonté et vertueux, et non aux musulmans en général !
Ludovic Denim
Car Dieu pardonne le péché, mais il ne peut pardonner la volonté de pécher. Celui qui pèche avec le dessein de se repentir ensuite, celui-là, dit saint Augustin (S. Augustin (auteur inconnu selon Glorieux, n. 40; cf. Dixième considération, note 2), Aux frères dans le désert, sermon 11, PL 40, 1255), ne se repent pas, mais il se moque. Or l’Apôtre nous apprend que Dieu ne se laisse pas tourner …Plus
Car Dieu pardonne le péché, mais il ne peut pardonner la volonté de pécher. Celui qui pèche avec le dessein de se repentir ensuite, celui-là, dit saint Augustin (S. Augustin (auteur inconnu selon Glorieux, n. 40; cf. Dixième considération, note 2), Aux frères dans le désert, sermon 11, PL 40, 1255), ne se repent pas, mais il se moque. Or l’Apôtre nous apprend que Dieu ne se laisse pas tourner en dérision: « Ne vous y trompez pas: on ne se rit pas de Dieu » (Galates 6, 7). Et ne serait-ce pas le tourner en dérision que de l’offenser comme il nous plaît, autant qu’il nous plaît, et de prétendre ensuite au Paradis?
apvs
Pardon de vous le signaler, cher @Ludovic Denim, mais les écrits de Maria Valtorta eux-aussi viennent appuyer ce que vous citez de saint Augustin :
( Tome 10, paroles du Christ Ressuscité )
(...)
Auparavant, j'étais parmi les hommes pour juger et pardonner. Maintenant, je vais au Père. Je reviens dans mon Royaume. La faculté de juger ne m'est pas enlevée. Elle est même tout entière entre mes …Plus
Pardon de vous le signaler, cher @Ludovic Denim, mais les écrits de Maria Valtorta eux-aussi viennent appuyer ce que vous citez de saint Augustin :

( Tome 10, paroles du Christ Ressuscité )
(...)
Auparavant, j'étais parmi les hommes pour juger et pardonner. Maintenant, je vais au Père. Je reviens dans mon Royaume. La faculté de juger ne m'est pas enlevée. Elle est même tout entière entre mes mains, puisque le Père me l'a confiée. Mais c'est un jugement redoutable, car il se fera quand il ne sera plus possible à l'homme de se faire pardonner par des années d'expiation sur la terre. Toute créature viendra à Moi, quand elle laissera, à cause de la mort matérielle, sa chair comme une dépouille inutile. Et Je la jugerai une première fois. Puis l'humanité reprendra son vêtement de chair sur commandement céleste, pour être séparée en deux parties : les agneaux avec le Pasteur, les boucs sauvages avec leur Tortionnaire. Mais combien d'hommes seraient avec leur Pasteur si, après le bain du baptême, il ne se trouvait plus quelqu'un pour pardonner en mon Nom ! Voilà pourquoi Je crée les prêtres : pour sauver ceux qui ont été sauvés par mon Sang. Mon Sang sauve, mais les hommes continuent à tomber dans la mort, à retomber dans la Mort. Il faut que quelqu'un, qui en a le pouvoir, les lave continuellement en Lui, soixante-dix et soixante-dix fois sept fois, pour qu'ils ne soient pas la proie de la Mort. Vous et vos successeurs le ferez. C'est pourquoi Je vous absous de tous vos péchés. Car vous avez besoin de voir, or la faute aveugle, car elle enlève à l'esprit la lumière qui est Dieu. Vous avez besoin de comprendre, or la faute abêtit, car elle enlève à l'esprit l'intelligence qui est Dieu. Votre ministère est de purifier, or la faute souille, car elle enlève à l'esprit la pureté qui est Dieu.

----------------------------------------------

(...)
Il ( le Christ ressuscité, revenu avec ses disciples sur les lieux de son chemin douloureux à travers Jérusalem ) regarde la tache ( de sang sur un mur, trace de l'assassinat par son mari d'une pauvre femme qui voulait défendre le Christ souffrant, lui qui jadis avait guérit son mari d'un maladie honteuse ) sur laquelle sont encore fixés les regards terrifiés des apôtres, et reprends :
" Cette femme est déjà dans la paix, et elle a oublié toute douleur. Est-elle inutile pour ses enfants ? Non, elle est doublement active au contraire, et elle les sanctifiera, car elle ne demande que cela à Dieu. "
Il se remet en route. Ils le suivent en silence.
Mais Jésus se retourne :

" Pourquoi vous demandez-vous dans votre coeur : "Pourquoi ne demande-t-elle pas la conversion de son mari ? Elle n'est pas sainte si elle le hait... " Elle ne le hait pas. Elle a pardonné dès le moment où il l'a tuée, mais dorénavant, âme entrée dans le Royaume de la Lumière, elle voit avec sagesse et justice. Elle se rend compte qu'il n'est pas de conversion et de pardon possibles pour son mari. Elle tourne alors sa prière vers ceux qui peuvent en recevoir du bien. Ce n'est pas mon Sang, non. Pourtant j'en ai tant perdu dans cette rue aussi ! ( ... ) "

Il ne s'agit donc absolument pas ici de "contrebalancer je ne sais quelle vision rigoriste de certain docteur de l'Eglise", mais d'énoncer la sagesse et la justice de Dieu, comme vous l'avez fait.

🤗 😇
Ludovic Denim
Merci @apvs pour vos citations. Vous connaissez vraiment bien ses oeuvres et il est vrai qu'elles confirment tout à fait ce qui est dit, qu'il n'y aura ensuite plus de Purgatoire à la fin du monde. 👍 👌
Psaume 62
Votre citation de St Augustin ne contredit pas les propos du Dialogue de Ste Catherine de Sienne, Docteur de l’Église, ni ceux de l’autre Docteur de l’Église Ste Thérèse de Lisieux. Il est évident que la miséricordieuse patience de Dieu s’exerce envers un pécheur pétri de faiblesses et d’ignorances en raison de sa nature humaine pécheresse, en même temps que pétri d'une bonne volonté secrète …Plus
Votre citation de St Augustin ne contredit pas les propos du Dialogue de Ste Catherine de Sienne, Docteur de l’Église, ni ceux de l’autre Docteur de l’Église Ste Thérèse de Lisieux. Il est évident que la miséricordieuse patience de Dieu s’exerce envers un pécheur pétri de faiblesses et d’ignorances en raison de sa nature humaine pécheresse, en même temps que pétri d'une bonne volonté secrète par laquelle il aspire au minimum à haïr le péché malgré ses fautes actuelles.

Par parenthèse, une absolution sacramentelle n’est pas valide si le pécheur trompe le prêtre au moment de la confession de ses péchés, en n’étant pas animé au fond d’une ferme résolution et volonté de renoncer à ses péchés, sans quoi la Grâce sanctifiante ne peut pas agir en son âme.

Je le répète, la seule limite de la Miséricorde patiente de Dieu envers le péché d'un pécheur se trouve face à l'état mystérieux de l'âme d'un pécheur qui désormais se montre secrètement indifférent à tous les assauts de Sa Grâce miséricordieuse. Or, seul Dieu, qui sonde parfaitement les reins et les coeurs, peut prendre acte de cet état d'âme qui n'est plus susceptible d'aucun repentir. « Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » (Mc 3. 28-29).

C'est pourquoi nulle âme ne va en Enfer sans avoir, à travers un acte lucide et délibéré, méprisé la sainte Miséricorde Divine.

Enfin, il est tout aussi évident aux yeux de tout esprit honnête que la pensée originale de Ste Thérèse de Lisieux est moins rigoriste que celle d’autres docteurs de l’Église tels que St Augustin et St Alphonse, et que sa pensée contrastait avec une certaine spiritualité ultra-rigoriste du XIXe siècle qui insistait surtout sur la Justice de Dieu au risque de freiner l’élan des âmes pécheresses vers l’abandon total et aveugle en Son Amour miséricordieux. En cela, Ste Thérèse de Lisieux a été et est encore au plan spirituel un grand bol d’air frais providentiel et une grande bénédiction pour l’Eglise.
Psaume 62
Pour répondre à la citation de « apvs », contrairement à certains "valtortistes" je n'incline pas à me fier aveuglément aux messages reçus par Maria Valtorta, à croire en leur infaillibilité, mais cela ne m’empêche pas de les considérer comme souvent éclairants. Par exemple, ces passages concernant les non-chrétiens de bonne volonté :
Premier extrait ( Leçons sur l'Epître de St Paul aux …Plus
Pour répondre à la citation de « apvs », contrairement à certains "valtortistes" je n'incline pas à me fier aveuglément aux messages reçus par Maria Valtorta, à croire en leur infaillibilité, mais cela ne m’empêche pas de les considérer comme souvent éclairants. Par exemple, ces passages concernant les non-chrétiens de bonne volonté :

Premier extrait ( Leçons sur l'Epître de St Paul aux Romains, extraits des leçons 8 et 9 ) :

« Récompense à celui qui suit la justice, châtiment à celui qui fait le mal. Car chaque homme est doté d'une âme et de raison. Il a donc en lui ce qui suffit pour être guide et loi. Dans sa justice Dieu donnera récompense ou châtiment en proportion de ce que l'homme a su. Il sera plus sévère envers l'esprit et la raison des êtres humains civilisés, c'est-à-dire de ceux qui auront été en contact des prêtres ou des ministres chrétiens, ou des religions révélées, et tiendra compte de leur foi. Que si un être humain croit fermement que sa foi est la bonne, sa foi le justifie, même s'il est dans une église séparée ou schismatique. S'il opère le bien pour gagner Dieu, Bien Suprême, un jour il aura la récompense de sa foi et de sa droiture, et elle lui sera accordée avec une bénignité divine plus grande que celle réservée aux catholiques. Dieu tiendra compte de combien d'efforts supplémentaires auront dû faire les membres séparés du Corps Mystique, les musulmans, les bouddhistes, les hindouistes, les païens, pour demeurer justes, eux qui n'ont ni la Grâce, ni la Vie, et qui par conséquent ne possèdent pas mes dons, ni les vertus qui découlent de ces dons.

Dieu ne fait pas acception des personnes. Il jugera chacun selon les actions accomplies, et non d'après les origines des hommes. Il y en aura plusieurs qui, se croyant choisis parce que très catholiques, se verront précédés par beaucoup d'autres qui auront servi le vrai Dieu, sans le connaître, en pratiquant la justice. [...]

Ceux qui auront connu la Loi et ne l'auront pas pratiquée seront condamnés par cette même Loi qui sauve. Quant aux Gentils qui sont privés de la Loi, mais qui font naturellement et par raison ce que prescrit la loi qu'ils ignorent, ils servent Dieu à leur insu. S'ils se laissent guider par la seule lumière de la raison et par la droiture de leur coeur, ils obéissent à la voix de l'Esprit, inconnu mais présent comme seul maître dans leur âme de bonne volonté, ils servent Dieu à leur insu. Quand par amour ils pratiquent la vertu et obéissent aux bonnes inspirations, ils servent Dieu à leur insu. Ces Gentils démontrent par leurs actions que la Loi est inscrite dans leur coeur vertueux. Au jour du Jugement, ils seront justifiés.[...]

[…] Tous ceux-là (les Gentils, ie ceux qui ne sont pas chrétiens catholiques) seront sauvés grâce aux mérites infinis du Christ, qui a accepté d'être immolé en versant sang et sérum jusqu'aux dernières gouttes, c'est grâce à lui que tous ceux-là seront sauvés.

La vertu de ces Gentils, leur obéissance spontanée à la loi de la vertu, les aura baptisés sans autre baptême ; elle les aura consacrés sans autre chrême que les mérites infinis du Sauveur. Les limbes ne seront plus la demeure de ces justes en attente. De même qu'au soir du Vendredi Saint les justes ont quitté les limbes, car le Sang versé par Jésus-Rédempteur les avait purifiés de leur tâche originelle, de même, au soir du Temps, quand les mérites du Christ auront triomphé de tous ses ennemis, les justes, qui par ferme conviction d'être dans la juste religion auront appartenu à un troupeau non catholique, seront par lui absous et justifiés. Ils recevront la récompense des vertus pratiquées sur terre.

S'il n'en était pas ainsi, Dieu aurait trompé ces justes qui se sont donné une loi de justice, et ont défendu la justice et la vertu. Or Dieu ne trompe jamais. Sa récompense, même si parfois elle se fait attendre, est toujours certaine.


Deuxième extrait ( Jésus à l'esclave Syntica, qui s'inquiète de ce que sa mère et ses soeurs ne connaissent pas la vraie religion, L'Evangile tel qu'il m'a été révélé, tome 4 ) :

« Le péché originel est commun à tous, israélites ou non. Ce n'est pas une particularité des païens. Le culte païen sera coupable à partir du moment où la Loi du Christ sera diffusée dans le monde. La vertu sera toujours vertu aux yeux de Dieu. Et par mon union avec le Père je dis - et je dis en son Nom, en traduisant par des paroles sa pensée très sainte -, que les voies du pouvoir miséricordieux de Dieu sont nombreuses et tendent toutes à réjouir les vertueux. J'ajoute que les barrières d'une âme à une autre âme seront levées et que la paix existera pour ceux qui méritent la paix. Mais non seulement cela : je dis qu'à l'avenir ceux qui, convaincus d'être dans la vérité, suivront la religion de leurs pères avec justice et sainteté, ne seront pas mal vus par Dieu ni punis par lui. C'est la malice, la mauvaise volonté, le refus délibéré de la vérité connue, et surtout la volonté d'attaquer la vérité révélée et de la combattre, c'est la vie vicieuse, qui sépareront réellement les âmes des justes de celles des pécheurs, pour toujours. Relève ton esprit abattu, Syntica. Cette mélancolie est un assaut infernal, qui vient de la colère que Satan éprouve contre toi, qui es une proie pour toujours perdue pour lui. L'Hadès n'existe pas. Il y a mon Paradis. Il n'est pas cause de douleur, mais de joie. Rien de ce qui vient de la vérité ne doit être une cause d'abattement ou de doute, mais au contraire une force pour croire toujours davantage avec une joyeuse sécurité. [...] »
Ludovic Denim
@apvs : si la citation que rapporte @lalouange est vraie, voyez donc que Marie Voltarta ne pouvait qu'être très justement condamné en vertu de l'hérésie qu'il utilise pour essayer de justifier les fausses religions. Tout ce passage "Que si un être humain croit fermement que sa foi est la bonne, sa foi le justifie, même s'il est dans une église séparée ou schismatique. S'il opère le bien pour …Plus
@apvs : si la citation que rapporte @lalouange est vraie, voyez donc que Marie Voltarta ne pouvait qu'être très justement condamné en vertu de l'hérésie qu'il utilise pour essayer de justifier les fausses religions. Tout ce passage "Que si un être humain croit fermement que sa foi est la bonne, sa foi le justifie, même s'il est dans une église séparée ou schismatique. S'il opère le bien pour gagner Dieu, Bien Suprême, un jour il aura la récompense de sa foi et de sa droiture, et elle lui sera accordée avec une bénignité divine plus grande que celle réservée aux catholiques. Dieu tiendra compte de combien d'efforts supplémentaires auront dû faire les membres séparés du Corps Mystique, les musulmans, les bouddhistes, les hindouistes, les païens, pour demeurer justes, eux qui n'ont ni la Grâce, ni la Vie, et qui par conséquent ne possèdent pas mes dons, ni les vertus qui découlent de ces dons." et je ne veux même pas lire plus loin car il est interdit à un catholique de lire un livre contenant des hérésies, est hérétique.
apvs
Cher @Ludovic Denim : la religion musulmane est une contrainte exercée par autrui sur votre conscience, afin qu'elle adore Satan. C'est complètement contre nature ! Et c'est pourquoi les musulmans n'ont ni la grâce, ni la vie : Dieu ne peut pas donner sa grâce afin d'encourager un culte à Satan. Mais l'islam, le bouddhisme, étant contre la nature humaine, ils ne peuvent pas non plus L'ANNULER :…Plus
Cher @Ludovic Denim : la religion musulmane est une contrainte exercée par autrui sur votre conscience, afin qu'elle adore Satan. C'est complètement contre nature ! Et c'est pourquoi les musulmans n'ont ni la grâce, ni la vie : Dieu ne peut pas donner sa grâce afin d'encourager un culte à Satan. Mais l'islam, le bouddhisme, étant contre la nature humaine, ils ne peuvent pas non plus L'ANNULER : L'HOMME EST PAR PRINCIPE UNE CREATURE DU DIEU TRINE ET UN, ET SON AME A SOIF DE LA CONNAISSANCE ET DE L'ADORATION DU VRAI DIEU. C'est inscrit en lui, aucune fausse religion ne peut l'annuler. Un homme peut naître contre son gré loin de la Révélation catholique, subir une éducation inappropriée pour son âme ( islamique ou bouddhiste ) , ET POURTANT PERSISTER A DEMEURER FIDELE A SA CONSCIENCE, QUI LUI DEMANDE DE FAIRE PREUVE DE BONTÉ EN TOUTE CHOSE...( exactement comme un enfant battu dans son enfance PEUT éventuellement devenir un excellent conjoint, éducateur) . Si la bonté devient son idéal, en dépit des croyances de son entourage qui lui fait la guerre, alors cela sera bien de l'héroïsme en effet d'y rester fidèle, et qui sait si cela ne lui sera pas compté comme un baptême de désir par le Dieu de miséricorde qui ne veut la mort de personne ? Le Christ ne dit pas dans ce passage que les musulmans qui pensent être dans la vérité en suivant allah et son prophète damné seront justifiés par cette foi : Il parle des églises séparées. ET EFFECTIVEMENT , FORCE EST DE CONSTATER QUE MALGRE LEUR RUPTURE AVEC ROME, LES CHRETIENS ORTHODOXES ONT BIEN LES VRAIS SACREMENTS, AINSI QUE DE VRAIS ET GRANDS SAINTS. Certains protestants quant à eux, vivent en rupture avec Luther, et "ne sont pas très loin du Royaume des cieux". Rien de nouveau dans ce passage : en effet, le Christ le dit bien dans l'Évangile " Celui qui aura mérité des coups SANS LE SAVOIR n'en recevra qu'un petit nombre ( ex : quelqu'un qui ignore en toute bonne foi que Allah est Satan, et dont le comportement est bon ) et celui qui en aura mérité alors qu'il connaissait la Volonté du Père en recevra un plus grand nombre." Vous voyez donc la nature du triomphalisme du louangeur : c'est d'avoir rappeler l'Évangile à travers les écrits de Maria Valtorta, en pensant avoir inventer la poudre ( aux yeux :))
apvs
Vous remarquez aussi, cher ami, que faute de pouvoir contredire quoi que ce soit sur le sujet initial qui nous occupait ( le fait que la justice divine ne REDONNERA PAS le temps de se convertir à une âme arrivant à l'heure de la mort chargée de trop de fautes, incapable de s'en décharger par une rapide prise de conscience et repentir - néanmoins pas rigoureusement impossible - , il diverge vers …Plus
Vous remarquez aussi, cher ami, que faute de pouvoir contredire quoi que ce soit sur le sujet initial qui nous occupait ( le fait que la justice divine ne REDONNERA PAS le temps de se convertir à une âme arrivant à l'heure de la mort chargée de trop de fautes, incapable de s'en décharger par une rapide prise de conscience et repentir - néanmoins pas rigoureusement impossible - , il diverge vers un tout autre terrain, espérant par là semer entre nous la zizanie : les fausses religions et le salut accordé ou non à leurs adeptes.
Remarquez également comment il arrive - selon lui subtilement ! - à se prétendre au-dessus des "valtortistes de base" en faisant EXACTEMENT ce qu'il leur reproche :)))) à savoir se référer à ces écrits comme à une sûre référence. Mais..... allez y comprendre quelque chose ! C'est bien inutile, je vous rassure.

« Le péché originel est commun à tous, israélites ou non. Ce n'est pas une particularité des païens. Le culte païen sera coupable à partir du moment où la Loi du Christ sera diffusée dans le monde.
Le Christ appelle donc bien "culte païen" le culte islamique, par nature coupable : puisque dès son origine, il ne pouvait pas ignorer le culte adressé au Christ, tirant de lui sa raison d'être, qui est ultimement si possible de le détruire et de le remplacer.

Mais non seulement cela : je dis qu'à l'avenir ceux qui, convaincus d'être dans la vérité, suivront la religion de leurs pères

ce qui est un mal objectif s'il s'agit d'une fausse religion, mais : qui peut condamner sévèrement un homme qui fut éduqué dans cette religion dès sa plus tendre enfance, dans un pays entièrement gagné à cette fausse religion ? ( par exemple : un turc de Turquie, comment serait-il par principe condamné par Dieu pour la raison qu'il serait de confession musulmane ? )

AVEC JUSTICE ET SAINTETE,
ce qui est un bien objectif, car de même que le péché originel a passé dans TOUS les hommes sans distinction, de même, la capacité à choisir le bien plutôt que le mal est donnée à tout homme de bonne volonté, avant même la possibilité de connaître et de se convertir à la vraie religion catholique, ce qui est l'aboutissement du Salut sur cette terre.

ne seront pas mal vus par Dieu ni punis par lui.

CAR C'EST DEFINITIVEMENT ACQUIS : DIEU RECOMPENSERA LE BIEN, EN QUELQUE HOMME QU'IL LE TROUVE, APRES CETTE VIE. Et les membres de l'Eglise du Seigneur, ici bas, se repèrent en tout premier à leurs fruits, et non pas à leur "étiquette". Il y a des prétendus membres de l'Eglise catholique qui seront écartés après cette vie, et des prétendus non-membres de l'Eglise catholique qui seront reconnus comme tels dans l'Au-Delà et récompensés en conséquence. C'est très mystérieux, mais naître dans une fausse religion pourra être reconnu par Dieu comme une forme de martyr ( et ce martyr ne supplantera certainement pas le martyr chrétien : le Christ parle simplement d'un surcroît de BENIGNITE de sa part, un surcroît de compréhension si vous voulez ).

C'est la malice, la mauvaise volonté, le refus délibéré de la vérité connue, et surtout la volonté d'attaquer la vérité révélée et de la combattre,

TEL EST BIEN L'ISLAM, DANS BIEN DES CAS : LE SEIGNEUR NE LUI FAIT ICI AUCUNE CONCESSION.

c'est la vie vicieuse, qui sépareront réellement les âmes des justes de celles des pécheurs, pour toujours.

" MAIS DELIVREZ-NOUS DU MAL" : voilà bien le sens de la Venue de Notre Seigneur en notre chair, enlever, détruire les oeuvres mauvaises, payer la rançon pour les pécheurs. Et si les chrétiens catholiques recoivent toutes les bénédictions, toute l'aide et toute la grâce salvifique de Dieu par le moyen des sacrements découlant de la Croix du Christ, ceux qui ne combattent pas cette sainte Foi, et qui s'efforcent d'être bons autant que possible, humblement, souffrant secrètement de leur ignorance, Dieu ne les prive pas de son aide tant qu'ils ne se sont pas convertis à la vrai foi ! Pourquoi ? Parce que Dieu n'est pas injuste, tout simplement.

Et voilà bien démasquée l'erreur du concile Vatican II et du modernisme en général : ce sont les musulmans VERTUEUX ( espèce rare ? On peut le penser en toute sincérité ), et non pas les musulmans en général, que l'Eglise regarde avec une certaine estime : car loin de se laisser déshumaniser par les fausses croyances qui leur furent imposées - influence néfaste extérieure à eux-même et impuissante face au bien - ils ont su exiger d'eux-même un sursaut héroïque de conscience afin de continuer à chercher le vrai Dieu en milieu plus qu'hostile ( quand on sait ce que représente l'appartenance à la famille islamique ).

Ces gens sont bons EN DEPIT DE L'ISLAM, et non grâce à lui ( et ainsi du bouddhisme ou de toute autre pseudo-religion ). Et un juste recevra une récompense de juste, par des voies que seul le Créateur de toute chose connaît, ce que nous résumons par la notion de "baptême de désir". Et puisque seule la religion catholique fait la promotion de ce Bien suprême qui est la connaissance et l'amour de Dieu et de son Christ, le Verbe Incarné, il faut qu'elle aille d'urgence ensemencer toute l'humanité par la vrai Foi, afin que ce soit le bien qui prévale partout. Autrement, le chaos des fausses religions fera toujours reculer le Royaume de Dieu, partout où elles se trouvent, malgré la nullité de leur force : car Dieu sait leur imposer ses limites, et dire " Vous n'irez pas plus loin ".

De même que le Bon Dieu n'a jamais VOULU que les chrétiens soient tués aux quatre coins du monde, mais qu'Il les protège au contraire et veille sur eux comme sur la prunelle de ses yeux, de même, Il n'a JAMAIS VOULU L'AVENEMENT DES FAUSSES RELIGIONS, mais tolère ce mal afin d'en tirer un plus grand bien ( le martyr, l'héroïsme ... )

Il n'y a donc pas, dans ce passage de l'oeuvre de Maria Valtorta ni dans les autres, d'hérésie d'aucune sorte.
3 autres commentaires de apvs
apvs
C'est d'autre part une très faible analyse de décrire le XIXè siècle ou la pensée de certains anciens docteurs de l'Eglise comme "plus rigoristes" que la pensée de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. C'est ignorer volontairement que le XIXè siècle vit s'éteindre le jansénisme lors du concile Vatican I, avec son cortège de rigorismes sans humanité, et que l'Eglise avait eu soin de le combattre …Plus
C'est d'autre part une très faible analyse de décrire le XIXè siècle ou la pensée de certains anciens docteurs de l'Eglise comme "plus rigoristes" que la pensée de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. C'est ignorer volontairement que le XIXè siècle vit s'éteindre le jansénisme lors du concile Vatican I, avec son cortège de rigorismes sans humanité, et que l'Eglise avait eu soin de le combattre depuis toujours. Mais en combattant, elle s'était sans doute raidit : on ne voit plus de trace de cette raideur chez la petite Thérèse, qui ne pensa pas à réparer "les fautes du passé", et pour cela à "s'offrir à la justice divine" comme s'était de mise à son époque au carmel, mais retrouva toute la fraicheur de l'amour du Père, en passant par le Fils, dans le feu de l'Esprit, par la voie d'enfance, la voie de toujours, celle de l'Amour : elle ne fut pas l'oeil qui observe et discerne les erreurs, elle ne fut pas la main qui les corrige ou les évite, dirigée par la tête, elle ne fut pas la tête qui produit la pensée pleine de sagesse qui abreuve de sa doctrine les grands saints, ELLE FUT DIRECTEMENT LE COEUR, L'AMOUR, CE QUI EST LE PRINCIPE DE L'ACTION DE LA SAINTE EGLISE.

Loin de sa pensée de supplanter, ou de remplacer un saint Augustin, un saint Alphonse de Ligori ( QUI peut ne pas trouver en eux la même petite voie qui fut celle de Thérèse, sans s'égarer complètement ? ) , sa seule volonté fut d'embraser son coeur et ceux d'une multitude de petites âmes au Feu divin de l'Amour Miséricordieux du Christ... Sachant bien que ce ne sont pas seulement les grands docteurs qui sont capables de plaire au Bon Dieu qu'elle connaissait si bien, mais aussi les toutes petites âmes comme elle, sur lesquelles le Père se plait tellement à s'abaisser.

D'une certaine manière, comparer sainte Thérèse aux "grands docteurs" et aux "grands saints", qu'elles regardait elle-même comme de hautes montagnes inaccessibles pour elle, est la meilleure preuve que l'on n'a pas bien reçu et compris son humble message d'amour. Qu'elle-même fasse donc descendre du Ciel une pluie de rose depuis le trône de son Jésus pour que s'éteigne l'orgueil dans bien des coeurs, et qu'y renaisse l'Amour et la toute petitesse.
apvs
Voilà ce que SEULE peut produire la foi catholique chez un pécheur : L'auteur homsexuel Oscar Wilde, lucide en son temps : "L'enseignement de l'Eglise m'aurait guéri de ma dégénérescence" Que serait donc devenu le pauvre Wilde s'il n'avait pas été sauvé par le catholicisme ?
apvs
Le meilleur exemple, illustrant le passage de Maria Valtorta cité par le louangeur, cher @Ludovic Denim , est celui de saint Grégoire VII correspondant en termes très amicaux avec l'émire El Nassir, sans pour autant lui mentir sur la nature hétérodoxe de sa prétendue religion, mais en s'appuyant sur les bonnes dispositions de l'émire vis-à-vis de la foi chrétienne pour l'inviter subtilement …Plus
Le meilleur exemple, illustrant le passage de Maria Valtorta cité par le louangeur, cher @Ludovic Denim , est celui de saint Grégoire VII correspondant en termes très amicaux avec l'émire El Nassir, sans pour autant lui mentir sur la nature hétérodoxe de sa prétendue religion, mais en s'appuyant sur les bonnes dispositions de l'émire vis-à-vis de la foi chrétienne pour l'inviter subtilement au salut. Grégoire VII ne connaissait évidemment pas l'oeuvre de Maria Valtorta : et pourtant, il agissait ainsi en pleine conformité avec eux, et surtout avec les quatre Evangiles. De sorte qu'il se garda bien de considérer El Nassir comme un réprouvé du seul fait qu'il était musulman. Ses bonnes oeuvres parlaient au contraire plus fort que cette appartenance de façade, et il est à penser que cet homme en fut récompensé par Dieu après sa mort, en toute miséricorde et justice.
Psaume 62
Contrairement aux dires polémiques du valtortiste « apvs », il est à la fois possible de considérer, pour des raisons sincères et pertinentes, que les écrits de Maria Valtorta sont faillibles et d’estimer cependant, du point de vue de la raison naturelle et de la foi catholique, que ses écrits peuvent globalement contribuer à éclairer certains points difficiles de l’Ecriture Sainte et de la …Plus
Contrairement aux dires polémiques du valtortiste « apvs », il est à la fois possible de considérer, pour des raisons sincères et pertinentes, que les écrits de Maria Valtorta sont faillibles et d’estimer cependant, du point de vue de la raison naturelle et de la foi catholique, que ses écrits peuvent globalement contribuer à éclairer certains points difficiles de l’Ecriture Sainte et de la Foi catholique, tel que sur la question de l'espérance dans le salut des non-catholiques de bonne volonté, question qui n'est pas sans lien avec le sujet de la publication, à savoir la confiance en la Miséricorde Divine.

Les passages de l’oeuvre de Valtorta que j’ai cités, parlent de tous ceux qui n’appartiennent pas au corps visible de l’Église catholique, qu’ils soient disciples du Christ ou qu’ils appartiennent à d’autres religions erronées, et qui sont cependant de bonne volonté.

Le sens de ces paroles que MV attribue au Seigneur Jésus lui-même, est on ne peut plus clair, qu’on y adhère un peu, totalement ou pas du tout. Le long développement de apvs est quant à lui plus confus et tendancieux, il tend à noyer le poisson, bien qu’il contienne quelques remarques sensées.

« Ludovic Denim », dont l’interprétation du dogme catholique « hors de l’Église catholique point de salut » est plutôt littéraliste et exclusiviste *, ne pouvait naturellement être qu’en désaccord radical avec ces propos, jusqu’à y voir une hérésie grave et manifeste. [ * Citation d’un ancien propos : « (…) quand on pense qu'il n'y a quasiment pas de Russes qui vont au ciel depuis presque 1000 ans, 500 ans pour les Anglais, et maintenant de nombreux Catholiques depuis 1960 avec ce funeste Vatican d'eux » (sic!) ]
Psaume 62
De la même façon sur le sujet de l’ultra-rigorisme malsain, apvs blablate et polémique encore, histoire semble-t-il de contredire pour contredire, sans vraiment enrichir la discussion.
Recentrons le sujet. Le climat spirituel d’une partie du XIXe siècle, de l’époque de Ste Thérèse de Lisieux en particulier, était-il marqué trop souvent par un état d’esprit rigoriste malsain, quoi qu’on pense …Plus
De la même façon sur le sujet de l’ultra-rigorisme malsain, apvs blablate et polémique encore, histoire semble-t-il de contredire pour contredire, sans vraiment enrichir la discussion.

Recentrons le sujet. Le climat spirituel d’une partie du XIXe siècle, de l’époque de Ste Thérèse de Lisieux en particulier, était-il marqué trop souvent par un état d’esprit rigoriste malsain, quoi qu’on pense de ses causes ? Oui. Les doctrines des docteurs St Augustin et St Alphonse par exemple sont-elles au-dessus de toute critique, sont-elles infaillibles ? Non. Sont-elles de tendance davantage rigoriste que celle d’autres docteurs et saints de l’Église, notamment que celle de Ste Thérèse de Lisieux ? Oui. La spiritualité originale, le génie propre de la « petite » Thérèse de Lisieux, grande pédagogue spirituelle devant l’Éternel, sous des airs apparemment très simples, sont-ils providentiels et une grande bénédiction pour l’Église ? Oui.

Ste Thérèse est d’ailleurs sans doute la sainte la plus aimée et la plus priée dans le monde entier par le peuple catholique (et parfois même par des non-catholiques), étant bien entendu mise à part Notre-Dame.

N’en déplaise, il n’est pas insensé de confronter sur la question singulière et capitale de la Miséricorde Divine et de la confiance en Dieu, l’optique originale et puissante de la grande et petite à la fois Ste Thérèse de Lisieux et l’optique d’autres docteurs de l’Église qui sont par ailleurs grands pour d’autres raisons. Dire cela n’a rien à voir avec de l’orgueil mais avec du réalisme spirituel et de l’honnêteté intellectuelle.

Si apvs n’a pas semble-t-il perçu toute la force et l’originalité des paroles précitées de Ste Thérèse de Lisieux et du Dialogue de Ste Catherine de Sienne sur ce sujet, il en est sans doute autrement d’autres lecteurs. En fait, leurs paroles puissantes pourraient très bien se passer de tout autre commentaire sur le sujet : "Appelés à la confiance en la Miséricorde Divine".
Ludovic Denim
@apvs : je crois que je suis d'accord avec vous et que je comprends mais je pense avoir besoin d'un peu de temps. J'espère que vous ne m'en voudrez pas mais je préfère prendre un peu plus de temps si possible pour étudier le fond de Maria Valtorta et être certain de son orthodoxie. Ce que vous citez a l'air tout à fait correct mais je suis un peu confus encore. Je vous remercie de votre …Plus
@apvs : je crois que je suis d'accord avec vous et que je comprends mais je pense avoir besoin d'un peu de temps. J'espère que vous ne m'en voudrez pas mais je préfère prendre un peu plus de temps si possible pour étudier le fond de Maria Valtorta et être certain de son orthodoxie. Ce que vous citez a l'air tout à fait correct mais je suis un peu confus encore. Je vous remercie de votre compréhension.
Psaume 62
Si grâce à Maria Valtorta l’anti-valtoriste initial « Ludovic Denim » - qui au gré de ses humeurs peut accuser catégoriquement un propos d’être hérétique un jour, et dès le lendemain changer d’avis ! - peut être amené à remettre en question son jugement téméraire et dingue exprimé il y a peu : « (…) quand on pense qu'il n'y a quasiment pas de Russes qui vont au ciel depuis presque 1000 …Plus
Si grâce à Maria Valtorta l’anti-valtoriste initial « Ludovic Denim » - qui au gré de ses humeurs peut accuser catégoriquement un propos d’être hérétique un jour, et dès le lendemain changer d’avis ! - peut être amené à remettre en question son jugement téméraire et dingue exprimé il y a peu : « (…) quand on pense qu'il n'y a quasiment pas de Russes qui vont au ciel depuis presque 1000 ans, 500 ans pour les Anglais, et maintenant de nombreux Catholiques depuis 1960 avec ce funeste Vatican d'eux » (sic!), on ne pourra que s’en réjouir !
Ludovic Denim
@lalouangedemeslèvres : j'ai déjà donné mon avis à @apvs et je ne tiens pas à imposer mon opinion à qui que ce soit. Son explication me paraît correcte vis à vis de ce sujet et je n'ai aucune intention pour l'instant de remplacer l'autorité de l'église pour décider ce dont je dois penser de Maria Valtorta. Néanmoins, mon jugement n'est en rien téméraire puisque ce que j'a dit dans la citation …Plus
@lalouangedemeslèvres : j'ai déjà donné mon avis à @apvs et je ne tiens pas à imposer mon opinion à qui que ce soit. Son explication me paraît correcte vis à vis de ce sujet et je n'ai aucune intention pour l'instant de remplacer l'autorité de l'église pour décider ce dont je dois penser de Maria Valtorta. Néanmoins, mon jugement n'est en rien téméraire puisque ce que j'a dit dans la citation que vous rappelez reste vrai : objectivement, aucun non-Catholique ne se sauve d'après le Catéchisme. Subjectivement, si certains avaient l'idée de Dieu tel qu'Il est, en effet ils sont effectivement sauvés. Donc, je ne contre-dis en rien ce que j'ai dit précédemment et simplement en relevant qu'ils sont majoritairement rares. Il est clair qu'un Musulman élevé dans la radicalité et ayant des pensées de haine ne peut pas avoir une idée de Dieu tel que la religion catholique l'enseigne, de même que l'équivalent dans d'autres confessions. Comme subjectivement, bien que je n'en connaisse pas moi-même (et ni vous non plus), je reconnais que cela existe, je ne me trompe nullement. C'est ce qui a toujours été dit. Je serais hérétique si je disais qu'il n'y avait personne (et là encore, cela s'entend subjectivement puisque nous n'en connaissons pas personnellement) qui avait pu être sauvé... Ce que je ne dis pas et n'ai pas l'intention de dire pensant que Dieu est juste et bon.
Psaume 62
@Ludovic Denim
Vous ne savez plus quelle argutie inventer pour justifier vos contradictions et pour nier la réalité.
Vous êtes capable de changer radicalement d’opinion en un temps record. Vous avez ainsi accusé catégoriquement lesdits passages des écrits de Maria Valtorta d’être hérétiques pour ensuite très rapidement changé d’avis après avoir lu le commentaire du valtortiste apvs.
Détrompez …Plus
@Ludovic Denim
Vous ne savez plus quelle argutie inventer pour justifier vos contradictions et pour nier la réalité.

Vous êtes capable de changer radicalement d’opinion en un temps record. Vous avez ainsi accusé catégoriquement lesdits passages des écrits de Maria Valtorta d’être hérétiques pour ensuite très rapidement changé d’avis après avoir lu le commentaire du valtortiste apvs.

Détrompez-vous, votre jugement « (…) quand on pense qu'il n'y a quasiment pas de Russes qui vont au ciel depuis presque 1000 ans, 500 ans pour les Anglais, et maintenant de nombreux Catholiques depuis 1960 avec ce funeste Vatican d'eux » (sic!) est bien téméraire et dingue.

Il contredit en l’occurrence ces paroles que Maria Valtorta a prêté à Jésus. Étant donné qu’il vous est par nature impossible de connaître le fond des coeurs et des pensées, à la différence de Dieu, il vous est impossible d’avoir une idée sûre et précise de la proportion de non-catholiques qui peuvent être sauvés pour avoir suivi les inspirations de leur droite conscience. Impossible.

Au passage, l’expression « majoritairement rares » est des plus confuses. Soit ils sont majoritaires, soit ils sont rares, mais pas les deux à la fois. L’expression « quasiment pas » est par contre très claire, bien que vous lui avez donné après coup un sens faux, elle exprime l’idée d’une infime proportion.
Psaume 62
@Ludovic Denim
Seul le saint Magistère est compétent pour interpréter et approfondir au plus juste le sens du dogme catholique : « Hors de l’Église point de salut ». Or, apparemment, sous l’angle de son sens littéral et à l’aune des paroles dogmatiques ci-dessous du pape Eugène IV au Concile de Florence (1442), lesdites paroles sur ce sujet des écrits de Maria Valtorta sont purement et simplement …Plus
@Ludovic Denim
Seul le saint Magistère est compétent pour interpréter et approfondir au plus juste le sens du dogme catholique : « Hors de l’Église point de salut ». Or, apparemment, sous l’angle de son sens littéral et à l’aune des paroles dogmatiques ci-dessous du pape Eugène IV au Concile de Florence (1442), lesdites paroles sur ce sujet des écrits de Maria Valtorta sont purement et simplement hérétiques, de même que les autres paroles ci-dessous des saints papes Pie IX et Pie X appartenant pourtant au Saint Magistère de l’Église :

« Aucun de ceux qui se trouvent en dehors de l’Église catholique, non seulement païens mais encore juifs ou hérétiques et schismatiques ne peuvent devenir participants de la vie éternelle, mais iront « dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges (Mt 25.41) », à moins qu’avant la fin de leur vie ils ne lui aient été agrégés. (…) Les sacrements de l’Église n’ont d’utilité en vue du salut que pour ceux qui demeurent en elle. Pour eux seuls jeûnes, aumônes et tous les autres devoirs de la piété et exercices de la milice chrétienne enfantent les récompenses éternelles. Personne ne peut être sauvé, si grandes que soient ses aumônes, même s’il verse son sang pour le nom du Christ, s’il n’est pas demeuré dans le sein et dans l’unité de l’Église catholique. » (Eugène IV, cf. Denzinger n°1351)

VS.

« Il faut tenir de foi que personne ne peut être sauvé hors de l'Eglise catholique apostolique et romaine, que celle-ci est la seule arche de salut; celui qui n'y sera pas entré, périra dans le déluge. CEPENDANT il faut tenir également pour "certain" que ceux qui souffrent de l'ignorance de la vraie religion, si cette ignorance est invincible, ne sont pas rendus coupables de ce fait aux yeux de Dieu. Qui pourrait maintenant se targuer de pouvoir délimiter les limites d'une telle ignorance selon le genre et la variété des peuples, des régions, des esprits et de tant d'autres nombreuses conditions ? Lorsque, dégagés de nos liens corporels, nous verrons Dieu tel qu'il est, nous comprendrons bien par quel lien étroit et magnifique se tiennent unies la miséricorde et la justice divine; mais tant que nous demeurons sur la terre, appesantis par cette matière morte qui aveugle l'âme, tenons fermement ce qu'enseigne la doctrine catholique : " qu'il n'y a qu'un Dieu, qu'une Foi, qu'un baptême " (Eph. iv, v. 5). Il n'est pas permis a notre recherche de s'avancer plus loin. " » ( Encyclique Singulari quidem 1854, Pie IX )

VS.

Citation du catéchisme de Saint Pie X :

Mais celui qui, sans qu’il y ait de sa faute, se trouverait hors de l’Église, pourrait-il être sauvé ?

Celui qui, se trouvant hors de l’Église sans qu’il y ait de sa faute ou de bonne foi, aurait reçu le Baptême ou en aurait le désir au moins implicite ; qui chercherait en outre sincèrement la vérité et accomplirait de son mieux la volonté de Dieu, bien que séparé du corps de l’Église, serait uni à son âme et par suite dans la voie du salut.
apvs
De la même façon sur le sujet de l’ultra-rigorisme malsain,
Toute personne défendant l'Evangile de Vérité est, selon le louangeur "ultra-rigoriste et malsain"... Il n'y a qu'à voir dans quelles piètres contradictions se débat le pauvre bougre, pour mais contre Nostra Aetate, contre mais pour la pensée de François, ne sachant quoi inventer pour concilier l'inconciliable, citant des passages qui …Plus
De la même façon sur le sujet de l’ultra-rigorisme malsain,
Toute personne défendant l'Evangile de Vérité est, selon le louangeur "ultra-rigoriste et malsain"... Il n'y a qu'à voir dans quelles piètres contradictions se débat le pauvre bougre, pour mais contre Nostra Aetate, contre mais pour la pensée de François, ne sachant quoi inventer pour concilier l'inconciliable, citant des passages qui le contredisent, en espérant que cela ne se remarquera pas trop, inventant de nouveaux islams, des islams plus tolérants et moins menteurs, plus authentiques, au gré de sa folie fantaisiste... Le monde réel est bien loin, bienvenue sur la lune !

apvs blablate et polémique encore, histoire semble-t-il de contredire pour contredire, sans vraiment enrichir la discussion.
Voilà le propre du louangeur: s'octroyer le droit de blablater, tout en se plaignant ensuite d'avoir à lire le blabla de ses contradicteurs. Lisez mon blabla, mais ne me contraignez pas à lire le vôtre !

Recentrons le sujet.

Ah oui, c'est vrai, on s'en était complètement écarté :))

Le climat spirituel d’une partie du XIXe siècle, de l’époque de Ste Thérèse de Lisieux en particulier, était-il marqué trop souvent par un état d’esprit rigoriste malsain, quoi qu’on pense de ses causes ? Oui. Les doctrines des docteurs St Augustin et St Alphonse par exemple sont-elles au-dessus de toute critique, sont-elles infaillibles ? Non.

Alors dites courageusement aussi ( mais non pas de manière infaillible ) que la doctrine de la petite Thérèse n'est pas non plus infaillible ! - puisqu'on a compris que votre grand dada est la faillibilité de tout, spécialement des saints, VOIRE MÊME DE L'EVANGILE ! -

Sont-elles de tendance davantage rigoriste que celle d’autres docteurs et saints de l’Église, notamment que celle de Ste Thérèse de Lisieux ? Oui. La spiritualité originale, le génie propre de la « petite » Thérèse de Lisieux, grande pédagogue spirituelle devant l’Éternel, sous des airs apparemment très simples, sont-ils providentiels et une grande bénédiction pour l’Église ? Oui.
Voilà qui ne peut s'appeler un jugement à l'emporte pièce ! Mais c'est vrai que selon le louangeur, un bon raisonnement est un raisonnement à l'emporte pièce, comme le commande l'Evangile : " Que ce que tu affirmes ne soit que oui, ou non. Tout autre développement vient du mauvais".... Ah en fait on me dit que ce n'est pas cela du tout !

Ste Thérèse est d’ailleurs sans doute la sainte la plus aimée et la plus priée dans le monde entier par le peuple catholique (et parfois même par des non-catholiques), étant bien entendu mise à part Notre-Dame.

Je serais bien curieux de voir la tête du louangeur, poussant la porte du Paradis ( puisse Dieu le lui accorder un jour ! ) et s'apercevant que sainte Thérèse de l'Enfant Jésus se réjouit pour l'éternité de ne pas être la plus grande parmi les saints et saintes de Dieu, et contemplant la gloire de ses grands frères et soeurs, exultant avec eux de leur élévation ! Quel désarrois pour lui, qui ne la suivait que dans l'espérance de monter au plus haut des cieux, de s'élever, s'élever, s'élever plus haut que tous, mais non pas sur les ailes de l'amour, mais de l'orgueil ! ( ce qui est absolument étranger à notre chère sainte )

N’en déplaise, il n’est pas insensé de confronter sur la question singulière et capitale de la Miséricorde Divine et de la confiance en Dieu, l’optique originale et puissante de la grande et petite à la fois Ste Thérèse de Lisieux et l’optique d’autres docteurs de l’Église qui sont par ailleurs grands pour d’autres raisons. Dire cela n’a rien à voir avec de l’orgueil mais avec du réalisme spirituel et de l’honnêteté intellectuelle.

Encore une fois, personne ne peut réellement connaître un saint Alphonse de Ligori sans voir dans sa spiritualité le fidèle portrait de la petite voie de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus ! Comment peut-on parler de ce que l'on ignore ? C'est assez difficile. Qui mieux que lui a su lancer les âmes sur le chemin de la familiarité toute confiante avec leur Créateur, avec Jésus Eucharistie, loin de tout excès de crainte ? Quant à saint Augustin, qui était dans l'Eglise plutôt lui la tête pensante ( et qui n'a pas trop de chose à voir, avouons-le, avec le XIXè siècle ), c'est avec un délice parfait que l'on navigue dans ses commentaires des psaumes, sans y voir la moindre trace de ce que le louangeur qualifie de manière bien péremptoire comme un excès de rigueur ou des propos faillibles ou impondérés...

Si apvs n’a pas semble-t-il perçu toute la force et l’originalité des paroles précitées de Ste Thérèse de Lisieux et du Dialogue de Ste Catherine de Sienne sur ce sujet, il en est sans doute autrement d’autres lecteurs. En fait, leurs paroles puissantes pourraient très bien se passer de tout autre commentaire sur le sujet : "Appelés à la confiance en la Miséricorde Divine".

Bien au contraire, et je vous remercie de les avoir citées : car cela met bien en évidence qu'il y a en ce monde bien des différences entre les âmes, et que si certaines n'ont pas de mal à comprendre comment plaire à Dieu et à se préserver du péché, d'autres au contraire, qui ne sont pas en oublie devant Dieu, pensent pouvoir abuser et abuser encore de Ses Miséricordes infinies sans en épuiser la patience, et perdent ainsi la grâce... Mais il y a pourtant ainsi la possibilité pour le Tout Puissant de tirer un grand bien de ce mal : car ces pauvres âmes, s'étant habituées à tout espérer de la Miséricorde inépuisable de Dieu, s'y cramponneront à la toute dernière fin, sans tomber dans le désespoir à la vue de l'océan de leur péché... Et ce qui déplaît le plus au Bon Dieu, outre le péché qu'Il déteste infiniment, est que l'on désespère de son pardon. Il vaut mieux donc à la limite trop espérer en Lui que pas du tout.

J'ai ainsi fait un humble petit résumé de la pensée de sainte Catherine de Sienne.

Mais malheureusement, il existe aussi d'autres âmes... qui pèchent fortement, et sans du tout se soucier de Dieu, de sa MIséricorde, d'être pardonnée par Lui... et terrible est le sort qui les attend après cette terre ! Car Dieu dans sa Justice implacable, ne leur donnera pas un seul jour supplémentaire pour parvenir à la conversion. Chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu Vivant ! Et il est malheureusement à craindre que nombre de musulmans et autres criminels de ce monde soient dans ce cas.

Il est même à noter que dans certains cas, IL N'EST PLUS DE PRIERE QUI SOIT DE MISE pour une âme désormais trop enfoncée dans son crime. Certes, Dieu seul le sait, et nous ne devons pas témérairement en présumer. Mais le Christ, par exemple, ne dit pas à ses apôtres : " Priez, priez beaucoup, mes petits enfants, pour l'un de vous qui est en passe de se perdre ! Il a vraiment besoin de vos suffrages unis aux miens ! Offrons-nous pour Lui au Père ! " Non. Le Christ se borne à dire à ses apôtres de manière laconique et tellement souffrante : " L'un d'entre vous est un démon ! ". Est-ce que l'on prie pour un démon ? La réponse est non. C'est une peine inutile. Et pourtant Judas était encore théoriquement libre de choisir encore d'être sauvé. Exactement comme un excellent chirurgien devant la table d'opération, comprenant que désormais la vie de son patient ne pourra plus être sauvée, continue pourtant à tout faire jusqu'à la dernière extrêmité pour arracher le malade à la mort, ainsi le Christ, sachant dans son intelligence divine que Judas allait à sa perte, continua avec douceur à l'inviter au repentir, se rendant Lui-même irréprochable dans son rôle de Sauveur.

Puisse Notre Seigneur épargner à l'humanité la perte de trop nombreuses âmes, et qu'Il donne à son Eglise la force des apôtres, pour ramener les brebis perdues à l'unique bercail de l'Unique Pasteur, le Christ Jésus Notre Seigneur +

" O MON JESUS, PARDONNEZ-NOUS NOS PECHES, PRESERVEZ-NOUS DU FEU DE L'ENFER, ET CONDUISEZ AU CIEL TOUTES LES ÂMES, SPECIALEMENT CELLES QUI ONT LE PLUS BESOIN DE VOTRE SAINTE MISERICORDE ! "
Psaume 62
Le fait de lire les écrits de « la plus grande sainte des temps modernes » (dixit le pape Pie XI) et docteur de l’Église sainte Thérèse de Lisieux, permet de nuancer voire de faire en partie contrepoids à la pensée de saints et docteurs de sensibilité plus rigoriste. La juste pastorale consiste pour le grand nombre des âmes en un juste équilibre entre d’une part la mise en valeur de la Miséricorde …Plus
Le fait de lire les écrits de « la plus grande sainte des temps modernes » (dixit le pape Pie XI) et docteur de l’Église sainte Thérèse de Lisieux, permet de nuancer voire de faire en partie contrepoids à la pensée de saints et docteurs de sensibilité plus rigoriste. La juste pastorale consiste pour le grand nombre des âmes en un juste équilibre entre d’une part la mise en valeur de la Miséricorde infinie et sublime de Dieu pour les pécheurs, qui les encourage à la confiance en Lui en même temps qu’au repentir renouvelé, et d’autre part le rappel des fins dernières, de la Justice de Dieu, de la nécessité de se repentir, d’expier, de sacrifier et de prier et veiller en tout temps.

« Je t’assure que le Bon Dieu est bien meilleur que tu le crois. Il se contente d’un regard, d’un soupir d’amour… Pour moi je trouve la perfection bien facile à pratiquer, parce que j’ai compris qu’il n’y a qu’à prendre Jésus par le Cœur… Regarde un petit enfant, qui vient de fâcher sa mère en se mettant en colère ou bien en lui désobéissant ; s’il se cache dans un coin avec un air boudeur et qu’il crie dans la crainte d’être puni, sa maman ne lui pardonnera certainement pas sa faute, mais s’il vient lui tendre ses petits bras en souriant et disant : Embrasse-moi, je ne recommencerai plus. » Est-ce que sa mère pourra ne pas le presser contre son cœur avec tendresse et oublier ses malices enfantines ?… Cependant elle sait bien que son cher petit recommencera à la prochaine occasion, mais cela ne fait rien, s’il la prend encore par le cœur jamais il ne sera puni… " (LT 191)

« Oui je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui. Ce n’est pas parce que le bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde, a préservé mon âme du péché mortel que je m’élève à Lui par la confiance et l’amour. » (Ms C, 36r-37v)

« Comme moi vous pouvez chanter les miséricordes du Seigneur, elles brillent en vous dans toute leur splendeur… Vous aimez st Augustin, Ste Madeleine, ces âmes auxquelles » Beaucoup de péchés ont été remis parce qu’elles ont beaucoup aimé ". Moi aussi je les aime, j’aime leur repentir, et surtout… leur amoureuse audace ! Lorsque je vois Madeleine s’avancer devant les nombreux convives, arroser de ses larmes les pieds de son Maître adoré, qu’elle touche pour la première fois ; je sens que son cœur a compris les abîmes d’amour et de miséricorde du Cœur de Jésus, et que toute pécheresse qu’elle est ce Cœur d’Amour est non seulement disposé à lui pardonner, mais encore à lui prodiguer les bienfaits de son intimité divine, à l’élever jusqu’aux plus hauts sommets de la contemplation.

Ah ! mon cher petit Frère, depuis qu’il m’a été donné de comprendre aussi l’amour du Cœur de Jésus, je vous avoue qu’il a chassé de mon cœur toute crainte. Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour.

Comment lorsqu’on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l’Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ? »
(LT 247)

« A moi Il a donné sa Miséricorde infinie c’est à travers elle que je contemple et adore les autres perfections Divines !… Alors toutes m’apparaissent rayonnantes d’amour, la Justice même (et peut-être encore plus que toute autre) me semble revêtue d’amour… Quelle douce joie de penser que le Bon Dieu est juste, c’est-à-dire qu’Il tient compte de nos faiblesses, qu’Il connaît parfaitement la fragilité de notre nature. De quoi donc aurais-je peur ? Ah ! le Dieu infiniment juste qui daigna pardonner avec tant de bonté toutes les fautes de l’enfant prodigue, ne doit-Il pas être juste aussi envers moi qui « suis toujours avec Lui ?… » (Ms A, 84r)
Ludovic Denim
La Divine Misericorde tant qu'on ne s'en sert pas pour pécher toujours davantage mais qu'au contraire on effectue réparation, pénitences, mortifications et qu'on est vraiment résolu à sortir de nos péchés. Celui qui croit que la Divine Miséricorde est un laisser-passer à tous les péchés se fourvoit et se condamne à l'Enfer.
Psaume 62
Certes, il est spirituellement très préjudiciable de valoriser la sainte Miséricorde Divine au point de perdre toute vigilance spirituelle, de perdre de vue les fins dernières, de La séparer de et d'occulter la sainte Justice Divine (c'est la tendance et le travers actuels de notre époque au contraire d'autres époques passées aux tendances et aux travers opposés), mais une pastorale juste quant …Plus
Certes, il est spirituellement très préjudiciable de valoriser la sainte Miséricorde Divine au point de perdre toute vigilance spirituelle, de perdre de vue les fins dernières, de La séparer de et d'occulter la sainte Justice Divine (c'est la tendance et le travers actuels de notre époque au contraire d'autres époques passées aux tendances et aux travers opposés), mais une pastorale juste quant à la valorisation du sublime et admirable mystère de la Miséricorde sans bornes de Dieu pour les pécheurs repentants, fût-ce in extremis, n'en demeure pas moins capitale, spécialement et généralement durant les époques où le péché abonde particulièrement. " Quant à la loi de Moïse, elle est intervenue pour que se multiplie la faute ; mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. " (Romains 5.20). C'est aux Pasteurs de l'Eglise qu'il revient de discerner les besoins spécifiques des âmes en vue de leur salut éternel, selon les époques et au cas par cas selon l'histoire et la personnalité des uns et des autres. " Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour. " (1 Jean 4.18)
Psaume 62
Extrait du Dialogue du Seigneur Dieu avec Sainte Catherine de Sienne :
" L'injustice, dont il s'est rendu coupable (le grand pécheur) durant sa vie, l'accuse devant sa conscience, et lui ôte tout courage, pour demander autre chose que la justice. Si grande est sa honte, si troublante sa confusion, qu'il s'abandonnerait au désespoir, s'il ne s'était fait, pendant sa vie, une certaine habitude …Plus
Extrait du Dialogue du Seigneur Dieu avec Sainte Catherine de Sienne :

" L'injustice, dont il s'est rendu coupable (le grand pécheur) durant sa vie, l'accuse devant sa conscience, et lui ôte tout courage, pour demander autre chose que la justice. Si grande est sa honte, si troublante sa confusion, qu'il s'abandonnerait au désespoir, s'il ne s'était fait, pendant sa vie, une certaine habitude d'espérer en ma Miséricorde, bien qu'à raison de ses péchés, cette espérance ne fût qu'une grande présomption. Car celui qui m'offense en s'appuyant sur ma miséricorde, celui-là ne peut dire en vérité, qu'il espère en ma miséricorde. Mais ce présomptueux n'en a pas moins sucé le lait de la miséricorde. A l'heure de la mort, s'il reconnaît son péché, s'il décharge sa conscience par la sainte confession, il est purifié de la présomption, qui ne m'offense plus, et la miséricorde lui reste.

Par cette miséricorde il peut, s'il le veut, se rattacher à l'espérance. Sans cela, aucun de ces pécheurs n'échapperait au désespoir, et par la désespérance il encourrait avec les démons l'éternelle damnation.

C'est ma miséricorde qui, pendant leur vie, leur fait espérer mon pardon, bien que je ne leur accorde point cette grâce pour qu'ils m'offensent en comptant sur lui, mais pour dilater leur âme dans la charité et dans la considération de ma Bonté. C'est eux qui en usent à contre-sens, quand ils s'autorisent de l'espérance qu'ils ont en ma miséricorde, pour m'offenser. Je ne les en conserve pas moins dans l'espérance de la miséricorde, pour qu'au dernier moment ils aient à quoi se rattacher, qui les empêche de succomber sous le remords, en s'abandonnant au désespoir. Car le péché de la désespérance m'offense davantage et leur est plus mortel que tous les autres péchés qu'ils ont commis dans le cours de leur existence.

Les autres péchés, en effet, ils les commettent par un entraînement de la sensualité propre ; parfois même ils en éprouvent du regret, et ils pensent en concevoir un repentir qui leur obtienne le pardon. Mais au péché de désespoir, comment trouver une excuse dans la fragilité ! Là aucun plaisir qui les y attire ; au contraire, rien qu'une peine intolérable. Dans le désespoir aussi, il y a le mépris de ma Miséricorde,par lequel le pécheur estime son crime plus grand que ma Miséricorde et que ma Bonté. Une fois tombé dans ce péché, il ne se repent plus, il ne s'afflige plus vraiment, comme il doit s'affliger. Il n'a de pleur que pour son propre malheur, il n'en a point pour mon offense. C'est ainsi qu'il tombe dans l'éternelle damnation.


C'est ce crime seul, tu le vois bien, qui le conduit en enfer, où il est châtié tout à la fois pour ce péché et pour les autres qu'il a commis. S'il eut conçu de la douleur et du repentir de l'offense qu'il m'avait faite à Moi, et s'il eut espéré dans ma miséricorde, il eut obtenu le pardon. Car, je te l'ai dit, ma miséricorde est incomparablement plus grande que tous les péchés que peuvent commettre toutes les créatures ensemble : aussi est-ce le plus cruel affront que l'on me puisse faire, que d'estimer que le crime de la créature est plus grand que ma Bonté.

C'est là le péché qui n'est pardonné, ni en cette vie ni dans l'autre
. Au moment de la mort, après toute une existence passée dans le désordre et dans le crime, je voudrais donc que les pécheurs prissent confiance en ma miséricorde, tant j'ai horreur du désespoir. Voilà pourquoi, pendant leur vie, j'use avec eux de ce doux stratagème, de les faire espérer largement dans ma miséricorde. Après avoir été nourris intérieurement dans cette espérance, ils sont moins enclins à s'en laisser détacher, quand vient la mort, par les durs reproches qu'ils entendent." source
Ludovic Denim
Comme je vous ai répondu sur un autre message, comme l'a expliqué le Docteur de l'Eglise Alphonse de Liguori, la Divine Miséricorde ne peut être dévoyée pour pécher davantage. Elle ne doit pas être utilisée pour offenser encore et encore mais que pour le pécheur se repente de ses fautes et ne pêche plus !!!
Lisez ça souvent pour bien comprendre la Divine Miséricorde : 3. Donc, mon cher lecteur …Plus
Comme je vous ai répondu sur un autre message, comme l'a expliqué le Docteur de l'Eglise Alphonse de Liguori, la Divine Miséricorde ne peut être dévoyée pour pécher davantage. Elle ne doit pas être utilisée pour offenser encore et encore mais que pour le pécheur se repente de ses fautes et ne pêche plus !!!

Lisez ça souvent pour bien comprendre la Divine Miséricorde : 3. Donc, mon cher lecteur, quand vous êtes tenté de pécher sous prétexte que vous vous confesserez demain, dites-vous à vous-même. Qui sait si ce jour, cet instant où je vais pécher, ne sera pas le dernier de ma vie? Si je meurs à cet instant-là, où irai-je? Ô ciel! Combien de malheureux furent emportés par la mort dans le temps même qu'ils goûtaient le fruit défendu! Le démon vous dira: « Ce malheur ne t'arrivera pas. » Répondez-lui: « S'il m'arrive, quel sera mon sort durant toute l'éternité? »

En effet, ô mon Dieu, pourquoi serais-je préservé de la mort imprévue qui frappa tant d'infortunés? Combien gémissent en enfer pour des péchés moins nombreux que les miens! Mon Jésus, je vous remercie de votre longue patience à me supporter et des lumières que vous me donnez maintenant. J'ai mal fait de vous abandonner, je voudrais en mourir de douleur. Puisque vous m'accordez encore du temps, je ne veux plus penser désormais qu'à vous aimer. Vous-même aidez-moi de votre grâce.

Vous aussi, ô Marie, aidez-moi par vos prières.


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Ludovic Denim
Que Dieu soit un Dieu de miséricorde, personne ne le nie. Cependant, combien d’âmes n’envoie-t-il pas chaque jour en enfer? Car s’il est miséricordieux, il est juste aussi; et par conséquent, obligé de punir celui qui l’offense. Ah! Certes, il use de miséricorde. Mais envers qui? Envers ceux qui le craignent. « Il a étendu sa miséricorde sur ceux qui le craignent, dit David, et c’est de ceux …Plus
Que Dieu soit un Dieu de miséricorde, personne ne le nie. Cependant, combien d’âmes n’envoie-t-il pas chaque jour en enfer? Car s’il est miséricordieux, il est juste aussi; et par conséquent, obligé de punir celui qui l’offense. Ah! Certes, il use de miséricorde. Mais envers qui? Envers ceux qui le craignent. « Il a étendu sa miséricorde sur ceux qui le craignent, dit David, et c’est de ceux qui le craignent que le Seigneur a compassion » (Psaume 102, 11). Mais contre ceux qui le méprisent et qui s’autorisent de sa miséricorde pour le mépriser davantage, il en appelle à sa justice. Et il doit en être ainsi. Car Dieu pardonne le péché, mais il ne peut pardonner la volonté de pécher. Celui qui pèche avec le dessein de se repentir ensuite, celui-là, dit saint Augustin (S. Augustin (auteur inconnu selon Glorieux, n. 40; cf. Dixième considération, note 2), Aux frères dans le désert, sermon 11, PL 40, 1255), ne se repent pas, mais il se moque. Or l’Apôtre nous apprend que Dieu ne se laisse pas tourner en dérision: « Ne vous y trompez pas: on ne se rit pas de Dieu » (Galates 6, 7). Et ne serait-ce pas le tourner en dérision que de l’offenser comme il nous plaît, autant qu’il nous plaît, et de prétendre ensuite au Paradis?

Dieu m’a toujours traité avec tant de miséricorde et il m’a épargné jusqu’ici; j’espère donc qu’il ne se départira pas à l’avenir de sa miséricorde envers moi. Quatrième illusion. Ainsi, parce que le Seigneur a eu compassion de vous, le voilà donc tenu d’user toujours de miséricorde à votre égard et de jamais vous punir. Eh bien, non. Plus ses miséricordes envers vous ont été grandes, plus aussi vous devez craindre qu’il ne vous refuse le pardon et qu’il vous punisse, si vous l’offensez de nouveau. « Ne dis pas: j’ai péché; et que m’est-il arrivé de triste? Car le Très Haut, quoique patient, rend selon les mérites » (Ecclésiastique 5, 4). Dieu supporte, mais il ne supporte pas toujours. La limite de sa miséricorde envers chaque pécheur est déterminée d’avance; une fois cette limite atteinte, il frappe de façon à punir pour tous les péchés ensemble. « Et plus il aura attendu qu’on fasse pénitence, dit saint Grégoire, plus l’enfer sera terrible » (S. Grégoire le Grand, Homélie 13, sur les Évangiles, n. 5, PL 76, 1126).

Vous donc, mon frère, qui reconnaissez avoir si souvent offensé Dieu, sans qu’il vous ait précipité en enfer, vous avez bien sujet de vous écrier: « C’est grâce aux miséricordes du Seigneur que nous n’avons pas été consumés » (Lamentation 3, 22). Oui, Seigneur, je vous remercie de ne m’avoir pas précipité en enfer comme je le méritais! Car pensez combien d’âmes sont maintenant damnées pour avoir commis moins de péchés que vous. Que cette pensée vous anime à la pénitence et à d’autres bonnes oeuvres, afin de réparer les offenses dont vous vous êtes rendu coupable envers Dieu. Ne faites pas de sa patience à votre égard un motif pour l’outrager davantage. Au contraire, servez-le et aimez-le d’autant plus que vous voyez avec quelle miséricorde il vous traite, de préférence aux autres.

Saint Alphonse Marie de Liguori, Préparation à la mort, p. 171 – 172, traduit de l’édition anglophone Lippincott & Co. Philadelphie, 1869.
Psaume 62
Dans le précité Dialogue de Ste Catherine de Sienne, Dieu lui révèle que si la présomption extrême, qui conduit in fine à se moquer de la Justice divine sans faire acte de repentir, conduit en Enfer, en revanche une certaine mesure de présomption est de loin préférable à l'inclination au désespoir qui peut conduire au repli définitif et orgueilleux sur son péché. Cette inclination modérée …Plus
Dans le précité Dialogue de Ste Catherine de Sienne, Dieu lui révèle que si la présomption extrême, qui conduit in fine à se moquer de la Justice divine sans faire acte de repentir, conduit en Enfer, en revanche une certaine mesure de présomption est de loin préférable à l'inclination au désespoir qui peut conduire au repli définitif et orgueilleux sur son péché. Cette inclination modérée à la présomption peut se muer en abandon authentique et salutaire en la Miséricorde de Dieu, même in extremis (Cf. ladite citation du Dialogue).

La vraie dévotion à l'Immaculée et Sainte Marie conduit de manière excellente au repentir et à la confiance absolue et comme aveugle en la Miséricorde de Dieu.

Si la plupart des âmes sauvées doivent passer par le Purgatoire avant d'aller au Ciel, c'est en partie parce qu'elles ne sont pas parfaitement pauvres dans l'Esprit Saint, pour s'être trop appuyées dans leurs actes de vertu sur leurs propres vertus au lieu de s'appuyer uniquement sur la Vertu et Grâce de Dieu, pour ne pas s'être abandonnées uniquement, tel un pauvre affamé dont le sort ne dépend que d'un riche, à la puissance agissante de l'Amour miséricordieux de Dieu, à l'exemple du Bon Larron en qui le mérite in extremis de sa résignation et de son repentir correspondit parfaitement avec son abandon entier à l'Amour miséricordieux de Dieu, si bien que Jésus put prophétiser son entrée post-mortem immédiate au Paradis.
Psaume 62
La seule limite de la Miséricorde patiente de Dieu envers le péché d'un pécheur n'existe que face à l'état mystérieux de l'âme d'un pécheur qui désormais se montre secrètement indifférente à tous les assauts de Sa Grâce miséricordieuse. Or, seul Dieu, qui sonde parfaitement les reins et les coeurs, peut prendre acte de cet état d'âme qui n'est plus susceptible d'aucun repentir. « Amen, je …Plus
La seule limite de la Miséricorde patiente de Dieu envers le péché d'un pécheur n'existe que face à l'état mystérieux de l'âme d'un pécheur qui désormais se montre secrètement indifférente à tous les assauts de Sa Grâce miséricordieuse. Or, seul Dieu, qui sonde parfaitement les reins et les coeurs, peut prendre acte de cet état d'âme qui n'est plus susceptible d'aucun repentir. « Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » (Mc 3. 28-29).

C'est pourquoi nulle âme ne va en Enfer sans avoir, à travers un acte lucide et délibéré, méprisé la sainte Miséricorde Divine.

Par ailleurs, Dieu dans Sa prescience et Sa sagesse peut permettre qu'une personne meure prématurément en vue de son salut éternel et de celui d'autres âmes. Les voies de Dieu sont ici-bas souvent rationnellement insondables. Certes, il sera donné aux élus du Ciel de les sonder et contempler parfaitement dans l'autre monde.
shazam
...S’il est un point commun particulièrement significatif et omniprésent chez nos deux sœurs c’est l’appel à la confiance absolue en la bonté et la miséricorde de Dieu"...