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La "saga Bouflet", acte 7 : l'imposture.

La "saga Bouflet", acte 8 : dénouement.
La "saga Bouflet", acte 6 : la personnal…

L'incroyable "CV" de monsieur Joachim Boufflet
Réponse au pamphlet

: Joachim Bouflet souligne les aspects problématique…

L'oeuvre révélée à Maria Valtorta nous offre une opportunité unique, que rien ni personne n'aurait jamais pu nous donner en ce monde, si le Seigneur en personne n'en avait pris l'initiative : nous faire revoir l'Evangile, non plus simplement d'une manière liturgique, et donc forcément compendieuse comme le permettent saint Matthieu , saint Marc, saint Luc et saint Jean, mais comme si nous y étions, en découvrant au cœur de l'action le caractère de chaque personnage, en des scènes et des dialogues inédits, plein de sens et d'enseignements.

Ainsi, nous y découvrons en particulier le rapport exceptionnel, constitué du pur Amour Divin entre le Christ et saint Jean, rapport juste esquissé en deux phrases par l'apôtre lorsqu'il évoque dans son Évangile comment il était "celui que Jésus aimait", celui qui reposait la tête sur sa Poitrine, geste exprimant une rare intimité.

Bouflet n'est plus à présenter.
Il appartient à ce courant théologique moderniste pernicieux et très répandu de nos jours, dont Kasper est la tête de proue, niant le caractère surnaturel et réel des miracles dans l'Évangile, et prétendant que le Christ n'aurait pas fondé directement son Eglise sur les sept sacrements, mais que celle-ci aurait émergé progressivement grâce aux découvertes humaines, en une progressive évolution, ce qui s'oppose au catéchisme de l'Eglise catholique ( CEC 1210 ).

Voilà pourquoi Bouflet s'attaque par n'importe quel moyen, allant jusqu'à utiliser le mensonge et la calomnie la plus odieuse, à cette révélation privée qui a l'immense mérite de remettre les pendules à l'heure, en pourfendant ce genre d'hérésie.

Tout doit servir à la discréditer auprès du grand public.

Voici l'une des plus viles calomnies que l'on puisse trouver dans son pamphlet, frère jumeau de celui de dom Guillaume Chevallier, et qui demande réparation, soit dans ce monde, soit dans l'autre :

il s'agit d'une scène qui - dans l'oeuvre originale, du moins ! - nous entraîne à respirer un instant la pureté la plus absolue, et à voir Jésus dont l'amour est véritablement comparable à celui d'une mère pour son petit enfant.

Sans plus tarder, nous allons découvrir ce que Bouflet fait de ce passage :

Lorsque Valtorta décrit l’apôtre « favori » Jean comme ayant le visage d’une jeune fille avec le «regard d’un amant»,

...ce qui est le cas pour un très grand nombre de jeunes hommes post adolescents, purs de coeur, innocents d'esprit, juste sortis du giron maternel.

nous ne pouvons guère éviter d’avoir l’impression qu’ils ont une relation homosexuelle.

Tout ramener au sexe. Voilà le secret de Bouflet, dans une ligne très freudienne. On va voir quelles astuces il va prendre pour arriver à ses fins abjectes.

Ici, Jésus embrasse Jean pour le réveiller :
«Jésus se penche et embrasse la joue de Jean, qui ouvre les yeux et est stupéfait de voir Jésus. Il se redresse et dit : «Avez-vous besoin de moi ? Ici, je suis…»


Par une subtile et perverse omission, Bouflet va chercher à nier toute l'innocence de la scène, que nous découvrirons ci-dessous, dans sa version non déformée.

Il continue :

«Jean, à moitié nu dans sa sous-tunique, parce qu’il a utilisé sa tunique et son manteau comme couvre-lit, enserre le cou de Jésus et pose sa tête entre l’épaule et la joue de Jésus».

Ici, une autre omission encore plus perverse et subtile du calomniateur, qui continue à tisser sa toile mensongère pour tenter de nous capturer dedans.

Qu'est donc devenu le dialogue qui explique tout, entre Jean et le Christ ? Il se garde bien de le rapporter.

«il sourit et pleure, haletant, enflammé par son amour,

On va voir plus loin que l'astuce "imparable" de Bouflet, c'est tout simplement l'omission volontaire : c'est son arme absolue.

se détendant sur la poitrine de Jésus, comme s’il était épuisé par son ardeur. Et Jésus le caresse, brûlant d’amour lui-même.

Alors que dans l'oeuvre, il est question de Jean qui "s'abandonne sur la poitrine de Jésus" ( ce qui est justifié par le dialogue omis ), vous lisez comment Boufflet emploie à dessein un vocabulaire étranger à l'oeuvre, rappelant plutôt la sexualité ( la "détente" orgasmique ), afin de mieux pervertir la scène.

Ensuite :
«Jean supplie Jésus de ne pas dire aux autres ce qui s’est passé entre eux.

L'astuce de Bouflet fonctionne à merveille : on imagine très bien le rapport charnel que cette supplication voudrait garder secrète !

Or le mensonge est là, dans toute sa laideur : Jean en effet, ne supplie pas le Christ de taire "ce qui s'est passé entre eux", mais bien "CE QUE JEAN LUI A CONFIÉ", ce qui est radicalement différent. Bouflet trafique le sens original de l'oeuvre, en changeant les mots.

Mais au fait ? Qu'est-ce que saint Jean a confié à son Maître et le supplie de garder secret ? Silence absolu à ce sujet.

Ici, il s'agit pour Bouflet de taire les propos de Jean adressés à Jésus, car ils expliquent parfaitement l'humble supplication qui suit , et montrent sans équivoque possible que rien de scandaleux, au grand jamais, ne s'est produit entre Jean et son Maître dans le récit original de Maria Valtorta. Bouflet voudrait ici le faire croire, mais dans le récit exhaustif, c'est évident qu'il n'en est rien.

Jésus répond : «Ne vous inquiétez pas, Jean. Personne ne sera au courant de votre mariage avec l’amour. Habillez-vous, venez. Nous devons partir».

Les propos du Christ, par un jeu savant de sournoises omissions, sont transformés en un infâme sous-entendu, comme quoi saint Jean devrait se rhabiller après l'acte homosexuel commis en secret avec son Maître.

Ce montage digne de Satan son instigateur est une calomnie très grave, et demande encore une fois réparation, dans cette vie ou dans l'autre, comme tout acte profondément mauvais et pervers.

Quittons donc la calomnie sans aucun intérêt de Boufflet, pour lire le passage original de Maria Valtorta dans toute sa limpide innocence, sans aucune équivoque possible :

165. L'ELECTION DES DOUZES APÔTRES ( tome 3, chap 25 ou 165 nouv. ed. )

- Vient en premier un passage descriptif, magnifique mais non indispensable : on peut éventuellement le passer, pour aller directement au passage en caractère gras.

Il apporte pourtant une bienfaisante mise en situation pour ce qui suivra... Les disciples et le Christ ont dormi en pleine nature ( comme souvent ), dans des grottes, et dans des conditions spartiates, et au petit matin, la nature est en éveille, tout comme Jésus qui s'est éveillé avant tous les autres pour prier, et qui communie à l'innocence de Ses créatures -

36> 165.1 - L’aube blanchit les montagnes et semble adoucir cette pente sauvage où l’on n’entend que le bruit du petit torrent qui bondit au fond, mugissement qui, répercuté par les monts truffés de cavernes, résonne bien particulièrement. À l’endroit où ont fait halte les disciples, on n’entend qu’un timide bruissement dans les frondaisons et les plantes : celui des premiers oiseaux qui s’éveillent, ou des derniers animaux qui regagnent leur tanière.

Une bande de
lièvres ou de lapins sauvages en train de ronger un mûrier bas s’enfuient, effrayés par la chute d’une pierre. Puis ils reviennent prudemment, en tendant l’oreille pour écouter le moindre bruit ; voyant que tout est paisible, ils retournent à leur buisson. La rosée humecte feuillages et pierres, et la forêt exhale une forte odeur de mousse, de menthe et de marjolaine.

Un
rouge-gorge descend jusqu’au rebord d’une caverne à laquelle une pierre en saillie sert de toit et, bien droit sur ses pattes soyeuses, prêt à s’enfuir, il bouge la tête, regarde à l’intérieur, regarde par terre, lance quelques tchiptchip interrogateurs et… gourmands à la vue de miettes de pain par terre. mais il ne se décide à descendre que lorsqu’il se voit devancé par un gros merle qui s’avance en sautillant de biais ; avec son air de gamin et son profil de vieux notaire à qui il ne manque que des lunettes pour faire vrai, il est amusant. Alors le rouge-gorge descend lui aussi et se met derrière ce hardi monsieur qui, de temps à autre, plonge son bec jaune dans la terre humide à la recherche… d’archéologie comestible, puis s’en va sur un tchop ou un bref sifflement tout à fait polisson. Le rouge-gorge se gave de miettes et semble ébahi de voir le merle, qui est entré avec assurance dans la caverne silencieuse, en ressortir avec une croûte de fromage, qu’il bat tant et plus sur une pierre pour la fragmenter et s’en faire un copieux repas. Puis il retourne à l’intérieur, jette un regard furtif et comme il ne trouve rien, il fait un beau sifflement moqueur et s’envole finir son chant sur la cime d’un rouvre dans l’azur du matin. À son tour, le rouge-gorge s’envole à cause d’un bruit qu’il entend venir de l’intérieur de la caverne… et il reste sur une petite branche qui pend au-dessus du vide.

Note :
Si le "ton et le style" de cette innocente et magnifique description "ne cadre pas avec la sainteté de l'Evangile" ( cf le brûlot de 1949 ), alors c'est que pour les censeurs de l'œuvre, la création est indigne de paraître là où paraît le Christ, et c'est purement et simplement nier l'Incarnation voulue par le Verbe, qui est venu dans notre monde parmi nous : c'est une pure hérésie.

La création a toute sa place dans l'Évangile, car c'est Jésus Lui-même qui en est l'Auteur, comme elle a également toute sa place dans les bas-reliefs de la sainte Chapelle à Paris.

165.2 - Jésus s’avance sur le seuil et émiette du pain en appelant doucement les oiseaux par un sifflement modulé qui imite bien le pépiement de plusieurs petits oiseaux. Puis il s’écarte, monte plus haut et s’immobilise contre une paroi rocheuse pour ne pas effrayer ses amis, qui descendent vivement : d’abord le rouge-gorge, puis beaucoup d’autres de différentes espèces.

37> J’aime à penser – et j’en ai fait l’expérience – que les animaux les plus méfiants n’hésitent pas à s’approcher de ceux que, d’instinct, ils reconnaissent, non pas comme des ennemis, mais comme des protecteurs. L’immobilité de Jésus ou même son regard font que bien vite les oiseaux sautillent à quelques centimètres de lui. Le rouge-gorge, maintenant rassasié, vole au-dessus du rocher où s’appuie Jésus, s’agrippe à un brin de clématite et se balance au-dessus de Jésus avec le désir de descendre sur sa tête blonde ou sur son épaule.

Le repas est fini. Le soleil dore le sommet des montagnes puis les plus hautes branches des fourrés, tandis que la vallée est encore plongée dans la pâle lueur de l’aube. Satisfaits et repus, les oiseaux s’envolent vers le soleil et chantent à plein gosier.


Entrons maintenant dans le vif du sujet :

165.3 - « Maintenant, allons réveiller mes autres enfants » dit Jésus.

Comme sa grotte est la plus élevée, il descend et, passant d’une grotte à l’autre, il appelle par leur nom les douze dormeurs.
Simon, Barthélemy,Philippe, Jacques, André répondent aussitôt. Matthieu, Pierre et Thomas sont plus lents. Et alors que Jude vient à la rencontre de Jésus dès qu’il le voit sur le seuil, déjà prêt et bien éveillé, l'autre cousin, Judas et Jean dorment à poings fermés, à tel point que Jésus doit les secouer sur leur lit de feuillage pour les réveiller.

Jean, appelé le dernier, dort si profondément qu’il ne reconnaît pas celui qui l’appelle. Dans les brumes de son sommeil à demi interrompu, il marmonne : «Oui, maman, j’arrive tout de suite…», puis il se retourne.


note :
Il s'agit donc ici d'une nécessité pour Jésus de réveiller avec douceur les apôtres encore endormis avant le départ, et en dernier lieu saint Jean, et non d'un désir de sa part de se retrouver seul avec lui dans on ne sait quel but libidineux !

Jean est le plus jeune des apôtres du Christ, il n'est pas encore très éloigné de l'adolescence, et comme tel, il est traité avec encore plus de prévenance et de douceur que les autres qui sont déjà adultes depuis longtemps, et mariés pour certains.

Jean a le souvenir récent d'être avec sa maman, et c'est Jésus, plus tendre que la plus tendre des mères ( Dieu nous aime ainsi ), qui y pourvoit à la juste mesure.

Jésus sourit, s’assied sur la couche de feuilles ramassées dans les bois, et se penche pour déposer un baiser sur la joue de son Jean, qui ouvre les yeux et reste un instant ébahi de voir Jésus.

note :
Avec toute l'innocence et la tendresse d'une mère, le Christ se penche sur saint Jean, qui a les réactions d'un enfant...

Il s’assied d’un seul coup et dit :
« Tu as besoin de moi ? Me voici.


note :
Jésus l'a appelé pour le réveiller en vu du départ, après cette retraite de quelques jours dans des grottes, rappelant le jeûne du Maître.

Et saint Jean, qui a compris qu'il avait besoin de lui, manifeste son obéissance parfaite, comme le plus docile des moines nocices, en ce tenant à sa disposition, tel aussi le jeune Samuel se tenant devant Dieu :

"Tu m'as appelé, me voici ! "

Boufflet suggère que c'était pour accomplir n'importe quel acte scabreux avec son Maître, faisant ainsi la part belle aux pensées des salopards et des pervers, mais l'évidence est là : c'est une pure invention de sa part.

– Non, je t’ai réveillé comme tous les autres. Mais tu m’as pris pour ta mère, alors je t’ai donné un baiser, comme une mère.»

Note :
Tant d'innocence et tant d'amour se passe de commentaire. Que Bouflet excite les pensées des pervers au sujet de ce qui est totalement pur n'a désormais plus le don de nous étonner : c'est en effet le biais de son pamphlet. Mais jamais quelqu'un de bonne volonté ne tombera dans son piège.

Jean ne porte que ses sous-vêtements car il a mis son habit et son manteau comme couvertures.

Jean n'avait pas acheté un pyjama en coton bio au Prisunic du coin, il se contentait de peu, les conditions étaient spartiates, et de toute façon lorsqu'on dort, le but est d'être à l'aise pour ce faire, non pas d'être à la dernière mode.

Les militaires en manœuvre savent se comporter de la sorte, les bergers, les gens rustiques également. Maria Valtorta est fidèle au Seigneur, qui lui a dit de noter tous les détails des visions, rendues ainsi très vivantes et précises.

Que les calomniateurs assouvissent ici leur désir d'y voir de l'impureté est totalement prévisible, et ne change rien à l'innocence de la scène. Tout est souillé pour qui est souillé.

Il saisit Jésus par le cou, se réfugie contre lui, la tête entre l’épaule et la joue et s’exclame :

Peut-être que les calomniateurs présupposent que le seul et unique geste de tendresse physique entre Jean et son Maître se situe à la sainte Cène, lorsque Jean repose la tête sur la poitrine de Jésus. C'est ignorer volontairement cette phrase qui affirme bien le contraire :

"Jean, le disciple que Jésus aimait".

C'est donc qu'entre eux, une sainte intimité était née, du faite de l'exceptionnelle pureté de saint Jean, qui si jeune, était capable de recevoir et de rendre à son Maitre et Seigneur amour pour amour, autant qu'Il en était possible à une créature humaine.

Et l'amour s'incarne chez les être humains par des gestes concrets. Notre Seigneur s'était fait vrai Homme, et non pas Ange.

«Oh, pour moi tu es bien plus qu’elle ! Je l’ai quittée pour toi, mais toi, je ne te quitterais pas pour elle ! Elle m’a enfanté sur la terre, mais toi tu m’enfantes au Ciel. Ah ! je le sais bien !"

Note :
Saint Jean ne fait ici que confirmer les Paroles de Jésus Lui-même :
" Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là m'est un frère, une sœur, une mère. "
Il faut s'appeler Bouflet pour dénoncer ce fait.

Écoutons très attentivement ce qui suit, et que Boufflet a bien pris soin de ne pas rapporter :

38> 165.4 - Que sais-tu de plus que les autres ?( demande Jésus à Jean afin qu'il puisse en parler, pour notre édification )

Réponse de saint Jean :

– Ce que le Seigneur m’a dit dans cette grotte.

Tu vois, je ne suis jamais venu te trouver et je suppose que mes compagnons t’auront dit que c’était par indifférence et orgueil.

note :
C'est donc cela, "l'abominable et honteux secret de Jean" : ne pas être venu trouver Jésus durant toute cette retraite spirituelle ! On comprend mieux pourquoi Bouflet s'est gardé d'en parler, car cela ne cadre pas très bien avec ses allégations de rapport homosexuels entre les deux protagonistes...

Saint Jean :
" Mais ce qu’ils pensent ne m’intéresse guère. Je sais que tu connais la vérité. Je ne suis pas venu à Jésus Christ, le Fils de Dieu incarné, mais à ce que tu es au sein du Feu qu’est l’Amour éternel de la très sainte Trinité, sa nature, son essence, sa véritable essence, je suis venu à ce que tu es, toi la deuxième Personne de l’ineffable Mystère qui est Dieu et que je pénètre, car il m’a aspiré à lui, je l’ai toujours eu avec moi… Ah ! je ne saurais redire tout ce que j’ai compris dans cette grotte sombre, noire, qui est devenue pour moi pleine de lumières, dans cette froide caverne où j’ai été brûlé d’un feu invisible, mais qui est descendu au plus profond de mon être et l’a enflammé d’un doux martyre, dans cet antre silencieux qui m’a chanté des vérités célestes. Tous mes désirs, toutes mes larmes, toutes mes demandes, je les ai déversés sur ton sein divin, à toi le Verbe de Dieu.

De tout ce que j’ai pu entendre de ta part, jamais aucune parole n’a été aussi vaste que celle que tu m’as dite ici, toi le Fils de Dieu, qui es Dieu comme le Père et Dieu comme l’Esprit Saint, toi qui es le pivot de la Trinité… Ah ! je blasphème peut-être, mais c’est ce qu’il me semble, car si tu n’existais pas, toi, l’Amour venu du Père et qui retourne au Père, il manquerait l’Amour, l’Amour divin, et la Divinité ne serait plus trine, il y manquerait l’attribut le plus essentiel de Dieu : son amour !


Note :
Jean avoue donc qu'à l'inverse de beaucoup d'autres, il ne s'arrête plus au seul côté humain du Christ Jésus son Seigneur, mais se sent entièrement attiré par sa Divinité, qui lui communique des mystères ineffables et l'aspire comme Verbe du Père dans l'abîme d'Amour de la très Sainte Trinité.

Jean manifeste ici l'extrême pureté de son cœur, qui lui vaut plus que tout autre la grâce de "voir Dieu" dans la contemplation de son Divin Mystère Trinitaire.

Cela également dément catégoriquement l'existence d'un quelconque rapport homosexuel entre Jésus et Jean, et on comprend pourquoi Bouflet l'a omis, son but étant de masquer purement et simplement la vérité, afin de pouvoir accuser sans fondement.

Saint Jean :
" Ah, j’ai tant ici ! Mais c’est comme de l’eau qui bouillonne contre une écluse et ne peut sortir… j’ai l’impression de mourir tant est violent et sublime le tumulte qui m’est descendu dans le cœur à partir du moment où je t’ai compris… mais pour rien au monde je ne voudrais en être libéré… Fais-moi mourir de cet amour, mon doux Dieu !»

Note :
Ce qui rend saint Jean haletant, ce n'est pas du tout une vulgaire excitation des sens corporels à la vue de son Maître, ou un quelconque acte charnel gravement déviant, c'est la douce violence de l'Amour Divin, telle que tant et tant de mystiques ont pu la ressentir, que ce soit saint François, sainte Thérèse d'Avila ou d'autres grands saints, expérimentant la proximité consumante avec cette Fournaise Ardente d'Amour qu'est le Coeur Sacré de Jésus.

Mais la mystique n'est pas du tout le domaine de Bouflet, qui n'y comprend rien. Son domaine à lui, ici, c'est l'imposture.

Jean sourit et pleure, haletant, enflammé d’amour, et il s’abandonne sur la poitrine de Jésus comme si cette flamme l’épuisait.

"Car l'amour est fort comme la mort" ( Cantique des cantiques ) De nombreuses âmes mystiques sont réellement mortes d'Amour, telle la bienheureuse Imelda Lambertini ( 1222-1233), lors de sa première communion qu'elle désirait plus que tout au monde.

Comment supposer que saint Jean puisse avoir été visité moins fortement qu'elle par l'Amour Brûlant de son divin Maître, par l'Amour Trinitaire ?

Notre Seigneur ne l'a certes pas laissé mourir, lui, car sa mission terrestre était loin d'être achevée, comme ses progrès spirituels qui devaient nous servir à tous de modèle.

Bouflet doit ignorer que nous sommes dans la Religion de l'Amour. Saint Jean n'a pas pu quant à lui l'ignorer, dans une telle proximité avec la Source de l'Amour.

Jésus, brûlant d’amour à son tour, le caresse.

De nouveau, voici un micro-passage soigneusement cité par Bouflet en omettant astucieusement tout ce qui précède. La tromperie est évidente :

au lieu d'une caresse pleine de tendresse et d'innocente, comme celles que distribuait Mgr l'évêque à la toute jeune Thérèse Martin venue lui confier son désir ardent d'entrer au carmel ( cf Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l'enfant Jésus), Bouflet suggère sournoisement qu'il s'agirait de tout autre chose, que la décence interdit de décrire ici.

On le comprend : Bouflet n'a honte de rien. Même pas d'être pris en flagrant déli de calomnie.

Jean se ressaisit sous un flot d’humilité qui le fait supplier :

«Ne répète pas aux autres ce que je t’ai dit.


... et non pas "ce que nous avons vécu ensemble", comme l'invente notre calomniateur !

Encore un micro-passage sélectionné par Bouflet pour être déformé et cité hors contexte, dans le but astucieux d'induire en erreur ses lecteurs illusionnés : en effet, quand on ne doit pas répéter quelque-chose, c'est souvent qu'on veut garder secret... : quelque-chose d'inavouable, de très coupable ! Quel montage astucieux et pervers, de la part de Bouflet, qui n'en rougit même pas.

Ce n'est d'ailleurs pas le seul endroit de l'oeuvre où on entend une pareille demande adressée à Jésus par un de ses apôtres. André par exemple en use également en une autre circonstance, car il a un caractère timide, surtout face à Pierre son grand frère.

C'est bien cette discrétion qui caractérise toute direction spirituelle authentique, et qui donc est plus Directeur spirituel que le Christ ? Il apparaît donc bien ici comme le Confident des âmes, capables de comprendre et de garder secret leurs épanchements.

Jean continue :
"Eux aussi ont certainement su vivre de Dieu comme je l’ai fait ces jours-ci. Mais pose sur mon secret la pierre du silence."

Décidément non : notre Seigneur n'a rien d'un indiscret, à qui on ne peut rien confier sans être trahi.

" Il faut tenir cacher les secrets du Roi." ( Tobit 12 )

On notera l'extrême humilité de saint Jean, qui suppose que tous les autres apôtres ont eu durant cette retraite les mêmes révélations sublimes de l'Amour Trinitaire que lui-même a eu, et qui ne veut pas être cité en exemple devant les autres.

Quelle trace de vice ou de scandale y a-t-il ici ? Nul part, sauf manifestement dans l'esprit de Bouflet.

Jésus lui répond :

– Sois tranquille, Jean, personne ne saura rien de tes noces avec l’Amour. Habille-toi, et viens. Nous devons partir.»

Ceci est soigneusement cité par notre pamphlétaire, qui y voit une opportunité en or massif de laisser croire à "des noces charnelles homosexuelles", puisqu'il est bien précisé que saint Jean doit "s'habiller".

Oui, enfin : d'après ce que nous venons de lire, saint Jean se devait de s'habiller, après avoir dormi en tenue légère, on ne voit pas au nom de quoi son Maître aurait du lui commander de partir tout nu !

Et de plus on a compris, bien loin de ce qu'insinue Bouflet, en quoi consistait "les noces de saint Jean avec l'Amour", puisque lui-même vient d'en faire l'émouvant récit, digne des plus grandes expériences mystiques.

Tout dans ce passage respire la tranquillité, la pureté, l'amour authentique, et la plus sublime spiritualité.

Mais rien de cela n'est le domaine de Bouflet. Encore une fois, son domaine à lui, c'est la calomnie.

Comment pourrait-Il laisser tranquille une oeuvre qui rétablie la Vérité sur les miracles historiques du Christ, et sur la présence des sept sacrements dès l'origine du christianisme ?

Si Bouflet use de pareils stratagèmes qui le décrédibilisent, c'est donc l'intégralité de son livre qui est à remettre en question.

On reconnaît en effet l'arbre à son fruit.
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Lorsqu'on veut discréditer quelqu'un ou son oeuvre, il est une méthode qui marche relativement bien auprès d'un assez grand nombre de gens : c'est le mensonge.
Voyons ici comment M. Boufflet tente sa chance.
France Vappereau
Encore une fois merci apvs d'avoir pris le temps d'argumenter et de prouver en long en large et contre tous les travers d'interprétation 😉👍🧐 de ce qu'est un "coeur pur" !
Mais comment pourrions nous douter un seul instant?
En lisant ces écrits Inspirés et traversés sans interruption du Souffle de Dieu, j'ai plutôt chaque fois été confrontée à la noirceur de mon coeur encore dur, inconverti …Plus
Encore une fois merci apvs d'avoir pris le temps d'argumenter et de prouver en long en large et contre tous les travers d'interprétation 😉👍🧐 de ce qu'est un "coeur pur" !
Mais comment pourrions nous douter un seul instant?

En lisant ces écrits Inspirés et traversés sans interruption du Souffle de Dieu, j'ai plutôt chaque fois été confrontée à la noirceur de mon coeur encore dur, inconverti, de mon coeur incirconcis. J'ai souvent pleuré sur moi même tant l'Amour et la Présence du Christ sont palpables à chaque page et tant ces écrits éveillent et réveillent nos coeurs opaques et suffisants.

Et oui ! c'est profondément vrai et un commentaire l'a récemment souligné, on assiste au cours de cette passionnante lecture à la Souffrance intense du Christ d'être parmi les hommes sauf quand auprès de Sa Mère et de Jean il trouve enfin un peu de réconfort....mais aussi, chaque fois qu'un pêcheur ou qu'une pécheresse se repend et là, on reçoit dans le coeur l'incroyable, l'indescriptible Miséricorde, la Joie intense que notre Sauveur éprouve pour chaque âme..... lorsqu'elle comprend la noirceur qui l'empêche d'aimer Dieu, d'aimer Son Prochain comme Il le VEUT.
Jean dans cette grotte où caverne a rencontré l'AMOUR qui est une Personne et c'est Le Christ.
De quoi avoir un profond désir de reposer sa tête sur son cœur, de se serrer dans Ses bras, puisque Réellement, IL est LÀ !

Et vous l'avez bien compris vous aussi, cher apvs ainsi que TOUS les lecteurs de MV!

C'est ce que je retiens de toute ma lecture de MV et qui est ma raison, ma motivation à l'aimer davantage en retour , non pas elle, mais CELUI qui se montre à elle, et à nous, lecteurs.
À l'adorer en Esprit et en Vérité !

Comment peut on lire et comprendre autre chose?
Comment les scribes et les pharisiens ont ils pu voir Belzébuth en LUI et s'acharner comme ils l'ont fait jusqu'à crier, hurler pour sa crucifixion ?
Comment?
France Vappereau
jean yves macron
Je vous lis avec joie, c'est limpide et juste et profondément vrai.
En vous lisant je pense aussi aux paroles de Notre Jésus "Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font..." Notre Seigneur a eu tant de peine... c'est si bien exprimé dans les écrits de MV, notamment avec Judas....Refuser le Plan de Salut, pour d'ignobles motivations, en effet, c'est un choix,..de …Plus
jean yves macron
Je vous lis avec joie, c'est limpide et juste et profondément vrai.
En vous lisant je pense aussi aux paroles de Notre Jésus "Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font..." Notre Seigneur a eu tant de peine... c'est si bien exprimé dans les écrits de MV, notamment avec Judas....Refuser le Plan de Salut, pour d'ignobles motivations, en effet, c'est un choix,..de laisser Satan envahir notre Volonté et jusqu'au bout, le Christ nous appelle et jusqu'au bout Il veut nous arracher aux griffes de l'Ennemi de nos âmes.
Si seulement ces pauvres personnes pouvaient laisser entrer La Lumière et se rendre compte....🙏🏻💫
Merci pour votre commentaire, que Dieu vous bénisse abondamment, nous avons vraiment besoin, nous simples lecteurs, de savoir que la résistance est là.....et qu'Il fuira loin de nous et aussi loin d'eux, tous ces pauvres hères aveuglés et séduits....
apvs
Il s'agit donc ici d'une nécessité pour Jésus de réveiller avec douceur les apôtres encore endormis avant le départ, et en dernier lieu saint Jean, et non d'un désir de sa part de se retrouver seul avec lui, dans on ne sait quel but libidineux !
jean-yves macron
@apvs : Voici la même méthode appliquée au « Cantique des cantiques » :
Par la même trituration indigne (que Dieu me pardonne) du « Cantique des cantiques » ici tronqué et manipulé par moi, je « suggère » que cette œuvre révélée confine au scandale y faisant naître un sens luxurieux :
« Qu'il me baise des baisers de sa bouche! […] Le roi m'introduit dans ses appartements... […]
Mon bien-aimé …Plus
@apvs : Voici la même méthode appliquée au « Cantique des cantiques » :

Par la même trituration indigne (que Dieu me pardonne) du « Cantique des cantiques » ici tronqué et manipulé par moi, je « suggère » que cette œuvre révélée confine au scandale y faisant naître un sens luxurieux :

« Qu'il me baise des baisers de sa bouche! […] Le roi m'introduit dans ses appartements... […]

Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, Qui repose entre mes seins.

Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable! Notre lit, c'est la verdure. […] Car je suis malade d'amour. […]

Que sa main gauche soit sous ma tête, […] Et que sa droite m’embrasse ! […] Sur ma couche, pendant les nuits, J'ai cherché celui que mon cœur aime ; […]

Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes lèvres sont comme un fil cramoisi, Et ta bouche est charmante […]

Tes deux seins sont comme deux faons Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour ! […] Et mes entrailles se sont émues pour lui. J'étais hors de moi, quand il me parlait. […]

Ta taille ressemble au palmier, Et tes seins à des grappes ».

Je vous enjoins, évidemment, de remettre ce texte dans son contexte et d’en corriger la forme pour y voir disparaitre toute trace de luxure.

Le texte sélectionné relatif à saint Jean suggérant, chez l’apôtre vierge, la luxure pour certains ou l’homosexualité pour d’autres, relève donc de la même mise en scène et interroge quant à la pureté de son auteur.