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[Il est tragique que ce texte doive être explicitement qualifié de "satire", car aujourd'hui il n'y a rien de si fou qu'il ne puisse provenir du Vatican. Le texte fait référence à la déclaration faite par François lors de l'audience générale du 24 janvier, lorsqu'il a dit - sans satire - que les actions des voleurs "peuvent devenir un avertissement salutaire contre l'avarice"...].

La Sacrée Congrégation des Rites, dans une note publiée cet après-midi par le Bureau de presse du Saint-Siège, répond à la demande d'éclaircissement formulée par l'I.O.R. (Banque du Vatican) après l'allocution du Pape lors de l'audience générale de mercredi. Elle précise que la même Sacrée Congrégation, compte tenu de la Déclaration "Fiducia supplicans", qui prescrit la bénédiction des concubines, des uranistes et des sodomites, étudie également une forme liturgique et non liturgique pour la bénédiction des voleurs, des brigands, des égorgeurs, des voleurs de bétail, des cambrioleurs et d'autres bandits dans l'exercice de leurs fonctions professionnelles.

Source : Monseigneur Eleuterio Favella (FaceBook)

Traduction de l'IA

Bénédicte LIOGIER et 1 autre utilisateur citent cette publication
Etienne bis
Une nouvelle occasion de lancer de grosses bêtises pour faire le malin ?
Ce pauvre Georges Narcisse Imbroglio, à croire qu'il en a fait sa mission. Et qu'il a peur d'en oublier avant de nous quitter. 🥴
Bénédicte LIOGIER
Je connais une bénédiction non liturgique très puissante : celle du Rosaire :
1/ celle du signe de Croix que l’on trace sur nous-même pour chasser le démon et appeler sur nous la bénédiction de la Très Sainte Trinité et les bénédictions que Jésus a méritées pour nous par Son Saint Sacrifice sur la Croix
2/ celle de l’Ave Maria, où l’on bénit le Saint Nom de Marie et le Saint Nom de Jésus …Plus
Je connais une bénédiction non liturgique très puissante : celle du Rosaire :

1/ celle du signe de Croix que l’on trace sur nous-même pour chasser le démon et appeler sur nous la bénédiction de la Très Sainte Trinité et les bénédictions que Jésus a méritées pour nous par Son Saint Sacrifice sur la Croix
2/ celle de l’Ave Maria, où l’on bénit le Saint Nom de Marie et le Saint Nom de Jésus : on bénit ce qui Saint : d’abord Marie et, par Marie, Jésus.
3/ celle du Pater, où l’on bénit le Saint Nom du Père céleste : par Jésus au Père.

C’est la bénédiction que je recommande aux personnes concernées par Fiducia Supplicans (Sodoma et Latro Supplicans).

Car s’ils font leur signe de Croix qui a le pouvoir d’éloigner les tentations, leur auteur et ses oeuvres mauvaises, et qui professe que le Sang de Jésus reçu dans les sacrements, notamment de Pénitence, a le pouvoir de nous laver de nos péchés ; si, dans chaque Rosaire, ils bénissent 153 fois les Saints Noms de Jésus et de Marie et 16 fois le Nom du Père, ces derniers ne se laissant pas vaincre en générosité, leur enverront toutes les grâces dont ils besoin pour leur salut éternel. Si enfin, ils reçoivent ces grâces, le Saint Esprit deviendra le doux Hôte de leur âme.

A Fatima, Marie a promis à Lucie et à chacun de nous : "Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu." Et lors de la Théophanie de Tuy, en 1929, sous le bras droit de Jésus, celui qui bénit, se tenait la Toute Sainte, l'Immaculée Conception, et sous son bras gauche, ces deux mots qui suspendent le châtiment des pécheurs : "Grâce et miséricorde".
steack
@Bénédicte LIOGIER
😭 Toujours le même amalgame grossier et désespérant entre l'Eglise toujours indéfectible et le pape rarement infaillible
Bénédicte LIOGIER
Toujours le même aveuglement. Vous ne savez donc pas lire ? Toujours la même surdité. Lisez-vous seulement les réponses à vos objections ?
Définition du dogme de l'infaillibilité pontificale dans Pastor Aeternus :
Le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité …Plus
Toujours le même aveuglement. Vous ne savez donc pas lire ? Toujours la même surdité. Lisez-vous seulement les réponses à vos objections ?

Définition du dogme de l'infaillibilité pontificale dans Pastor Aeternus :

Le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi et les mœurs. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église.

1/ C'est bien le Pontife romain, successeur de St Pierre, qui jouit de l'infaillibilité, en vertu de l'assistance divine à lui promise en la personne de St Pierre.

2/ C'est seulement par le Pontife romain, en s'appuyant sur son magistère infaillible, que Dieu pourvoit l'Eglise de l'infaillibilité. L'infaillibilité du Pontife romain est active, dans son magistère, et celle des fidèles est passive, dans la réception de ce magistère par l'obéissance de la foi.

3/ Les définitions du Pontife romain n'ont pas besoin du consentement de l'Eglise. Elles sont irréformables par elles-mêmes. Ceux qui les reçoivent dans l'obéissance de la foi appartiennent à l'Eglise. Ceux qui les rejettent s'en excluent.
steack
@ Bénédicte LIOGIER : a écrit "Le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra,"
Je crains que ce soit vous qui ne sachiez pas lire les mots même que vous citez. LORSQUE n'a jamais voulu signifier TOUJOURS mais signifie "seulement parfois à certaines conditions"
Ce que vous niez, hélas, et ce en rupture avec le dogme de Vatican IPlus
@ Bénédicte LIOGIER : a écrit "Le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra,"
Je crains que ce soit vous qui ne sachiez pas lire les mots même que vous citez. LORSQUE n'a jamais voulu signifier TOUJOURS mais signifie "seulement parfois à certaines conditions"

Ce que vous niez, hélas, et ce en rupture avec le dogme de Vatican I
Bénédicte LIOGIER
@steack
Ce n'est pas parce qu'en mangeant du chocolat noir, je reconnais qu'il est bon, que je dis qu'il est la seule chose bonne, surtout si, dans une autre circonstance, j'ai reconnu que le chocolat blanc est également bon.
Ce n'est pas parce que Pastor Aeternus traite spécifiquement de l'infaillibilité du magistère "ex cathedra", que le magistère ordinaire et universel n'est pas infaillible …Plus
@steack
Ce n'est pas parce qu'en mangeant du chocolat noir, je reconnais qu'il est bon, que je dis qu'il est la seule chose bonne, surtout si, dans une autre circonstance, j'ai reconnu que le chocolat blanc est également bon.

Ce n'est pas parce que Pastor Aeternus traite spécifiquement de l'infaillibilité du magistère "ex cathedra", que le magistère ordinaire et universel n'est pas infaillible surtout si, dans Dei Filius, il est dit que la même foi divine et catholique est due à l'un et à l'autre :

Or, on doit croire d’une foi divine et catholique
1/ tout ce qui est contenu
a/ dans les saintes Écritures
b/ et dans la tradition,
2/ et tout ce qui est proposé par l’Église comme vérité divinement révélée,
a/ soit par un jugement solennel,
b/ soit par son magistère ordinaire et universel.


***

Pourquoi vous plaisez-vous à faire de la dialectique en opposant ce qui est uni par une même source : le dépôt révélé.

1/ Dans l'exercice du magistère ordinaire et universel, lequel est quotidien, le pape affermit ses frères dans la foi aux vérités déjà connues comme faisant partie du dépôt révélé
2/ Dans l'exercice du magistère "ex cathedra", lequel est exceptionnel, le pape définit des vérités qui n'étaient pas encore connues comme faisant partie intégrante de ce dépôt ou qui étaient mal connues ou de façon imprécise et sans certitude.

C'est pourquoi :
1/ Seul le magistère "ex cathedra" qui définit des vérités appartenant bien au dépôt révélé, mais mal connues, a besoin d'être entouré de précautions : les fameuses 4 conditions.
2/ Le magistère ordinaire et universel n'a pas besoin de ces précautions :
a/ non pas parce qu'il est moins parfait et faillible,
b/ mais au contraire parce qu'il est plus parfait au sens que son infaillibilité est mieux établie, car il concerne des vérités connues depuis toujours, partout et par tous.

Je l'ai déjà expliqué maintes fois, en particulier ici :
L'évêque néerlandais : L'état pitoyable des affaires du Vatican est révélé au grand jour – Gloria.tv

Et je l'ai encore reproduit ci-dessous :
Léon XIII : Satis Cognitum :
par la vertu de Ses prières, Jésus-Christ Notre-Seigneur a obtenu à Pierre que, dans l’exercice de son pouvoir, sa foi ne défaillît jamais

Si, dans l'exercice de son pouvoir, de son Magistère (ex cathedra et MOU), le pape, Successeur de St Pierre, ne défaille JAMAIS, c'est qu'il est TOUJOURS infaillible.

Aussi bien St Thomas d'Aquin que Léon XIII, très thomiste, disent que le Siège de Pierre est pur de toute erreur :

St Thomas d'Aquin :
l’Eglise de Pierre, elle, est forte dans la foi et demeure pure de toute erreur.
Léon XIII :
dans le Siège Apostolique, la religion catholique a toujours été conservée sans aucune tache
steack
@Bénédicte LIOGIER
Vous venez de confirmer votre même amalgame grossier et désespérant entre ces 2 objets théologiques parfaitement distincts que sont le pape et l'Eglise.
Dei Filius traite du magistère de l'Eglise et JAMAIS de celui du pape.
Ni le mot "pape" ni le mot "pontife " ne figurent jamais dans cette constitution dogmatique
Le seul magistère infaillible du pape est donc bien celui de …Plus
@Bénédicte LIOGIER
Vous venez de confirmer votre même amalgame grossier et désespérant entre ces 2 objets théologiques parfaitement distincts que sont le pape et l'Eglise.
Dei Filius traite du magistère de l'Eglise et JAMAIS de celui du pape.
Ni le mot "pape" ni le mot "pontife " ne figurent jamais dans cette constitution dogmatique

Le seul magistère infaillible du pape est donc bien celui de PA-et pas celui de DF-et il est conditionné à 4 conditions tres rarement réunies.

DF au sujet du MOU
Or, on doit croire d’une foi divine et catholique tout ce qui est contenu dans les saintes Écritures et dans la tradition, et tout ce qui est proposé par l’Église comme vérité divinement révélée, soit par un jugement solennel, soit par SON magistère ordinaire et universel..
Bénédicte LIOGIER
Ce qui est proposé par l'Eglise comme vérité révélé de deux manières :
1/ soit par un jugement solennel : évidemment celui du pape
2/ soit par son magistère ordinaire et universel : celui du pape
"son" magistère : le magistère qui enseigne l'Eglise, à savoir le pape
"par" : par celui qui exerce le magistère en son sein. En effet, l'Eglise est un corps composé de plusieurs membres qui n'ont …Plus
Ce qui est proposé par l'Eglise comme vérité révélé de deux manières :
1/ soit par un jugement solennel : évidemment celui du pape
2/ soit par son magistère ordinaire et universel : celui du pape
"son" magistère : le magistère qui enseigne l'Eglise, à savoir le pape
"par" : par celui qui exerce le magistère en son sein. En effet, l'Eglise est un corps composé de plusieurs membres qui n'ont pas tous la même fonction.
Quand vous dites qu'une communauté est dirigée par son chef. Cela ne veut pas dire que la communauté est le chef mais qu'elle est gouvernée par un chef qui lui est propre.
Hélène33
Bénédicte LIOGIER, avec tout mon respect, vous savez qu'après deux avertissements, la charité n'oblige plus. Laissez-le c'est un aveugle.
steack
@Bénédicte LIOGIER
@Hélène33
A aucun moment dans TOUT le texte dogmatique il n'est question du pape. AUCUN.
Vous trahissez donc le texte pour vous conforter dans une croyance hérétique. Je vous plains parce que je pense désormais que votre aveuglement est volontaire.
Par ailleurs, le MOU suppose la collaboration des évêques semper ubique. Ce qui est rarement réuni aussi.
L'aveuglement spirituel …Plus
@Bénédicte LIOGIER
@Hélène33

A aucun moment dans TOUT le texte dogmatique il n'est question du pape. AUCUN.
Vous trahissez donc le texte pour vous conforter dans une croyance hérétique. Je vous plains parce que je pense désormais que votre aveuglement est volontaire.
Par ailleurs, le MOU suppose la collaboration des évêques semper ubique. Ce qui est rarement réuni aussi.
L'aveuglement spirituel est un châtiment divin mais j'ignore ce qui l'a provoqué.
Consultez un prêtre.
steack
@Bénédicte LIOGIER
@Hélène33
La traduction anglaise ne permet aucun doute : votre conception du magistère est gravement erronée :
Further, by divine and Catholic faith, all those things must be believed which are contained in the written word of God and in tradition, and those which are proposed by the Church, either in a solemn pronouncement or in her ordinary and universal teaching power, to …Plus
@Bénédicte LIOGIER
@Hélène33
La traduction anglaise ne permet aucun doute : votre conception du magistère est gravement erronée :
Further, by divine and Catholic faith, all those things must be believed which are contained in the written word of God and in tradition, and those which are proposed by the Church, either in a solemn pronouncement or in her ordinary and universal teaching power, to be believed as divinely revealed.

Dogmatic Constitution "Dei Filius" | Inters.org

Aidez une âme sédévacantiste de G.TV, tombée dans …
Bénédicte LIOGIER
Voir : Bénédicte LIOGIER – Gloria.tv
François ne peut pas être pape !
Pourquoi ?
Parce que Jésus a promis que la foi de Pierre ne défaillirait jamais
et que, de fait, le Siège de Pierre est toujours resté pur de toute erreur.

Et pour affirmer cela, il n'est nul besoin d'être sédévacantiste.
Ce n'est d'ailleurs pas suffisant pour être sédévacantiste.
Il suffit d'avoir la foi catholique et …Plus
Voir : Bénédicte LIOGIER – Gloria.tv

François ne peut pas être pape !
Pourquoi ?
Parce que Jésus a promis que la foi de Pierre ne défaillirait jamais
et que, de fait, le Siège de Pierre est toujours resté pur de toute erreur.

Et pour affirmer cela, il n'est nul besoin d'être sédévacantiste.
Ce n'est d'ailleurs pas suffisant pour être sédévacantiste.
Il suffit d'avoir la foi catholique et apostolique et de s'appuyer notamment sur St Thomas d'Aquin, Docteur commun de l'Eglise, et sur Léon XIII.

***

Cf. St Thomas d'Aquin, Commentaire du Credo, Article 9 :
"Je crois en la Sainte Eglise Catholique"

A. Elle est une
B. Elle est sainte.
C. Elle est catholique, c’est-à-dire universelle.
D. Elle est forte et ferme (dans la foi) : n°140-141

***

140. - D) La quatrième note de l’Eglise est sa fermeté inébranlable. (Ecclesia est firma)

En premier lieu, une maison est solide, si elle possède de bons fondements.
Or le principal fondement de l’Eglise, c’est le Christ. L’Apôtre écrit en effet aux Corinthiens (I ép. 3, 11) : Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé : Jésus-Christ.

Elle possède pour fondement secondaire les Apôtres et leur doctrine. C'est pourquoi l'Eglise est solide et ferme. Saint Jean écrit en effet dans l'Apocalypse (21,14) que la cité sainte avait douze fondements, et sur eux douze noms, à savoir les noms des douze Apôtres. C'est pourquoi l'Eglise est appelée apostolique.

Et c’est aussi pour signifier la solidité de cette Eglise que Pierre a été nommé son chef suprême.

141. - En second lieu, la preuve de la solidité d’une maison, c’est qu’elle ne peut être renversée, si on l’ébranle (si conquassata, non potest destrui).

Or jamais l’Eglise n’a pu être détruite.

- ni par les persécuteurs ; au contraire, pendant le temps des persécutions, elle s’est développée, tandis que ses persécuteurs et ceux contre qui elle luttait succombaient, conformément à la parole de Jésus (Mt, 21, 44) : Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera.

- ni par les erreurs. Bien au contraire, plus celles-ci se présentèrent en grand nombre, plus la vérité fut manifestée. Ecrivant à son disciple Timothée, l’Apôtre lui dit (2 Tim. 3, 8): Ce sont des gens à l’esprit corrompu, pervertis dans leur foi, mais leur progrès aura ses bornes.

- ni par les tentations des démons. L’Eglise en effet est comme une tour, vers laquelle on court pour se réfugier, quand on a à combattre contre le diable. L’Eglise est un abri très solide, comme le nom du Seigneur, dont il est dit dans les Proverbes (18, 10) : Le nom du Seigneur est une tour extrêmement forte. C’est pourquoi le diable dirige ses efforts principaux vers la destruction de l’Eglise, mais il ne l’emporte pas sur elle, parce que le Seigneur a dit (ML 16, 18) : Les portes de l’enfer ne pourront rien contre Elle. C’est comme s’il lui avait dit ils te feront la guerre mais ils ne l’emporteront pas (Jérémie 15, 20).

Voilà pourquoi seule l’Eglise de saint Pierre, qui eut en partage l’Italie toute entière, lorsque les disciples furent envoyés pour prêcher dans d’autres régions, voilà pourquoi cette Eglise seule demeura toujours ferme dans la foi.
Sola Ecclesia Petri... semper fuit firma in fide.

Et tandis que dans les autres parties du monde, ou bien la foi est inexistante, ou bien elle est mêlée de beaucoup d’erreurs, l’Eglise de Pierre, elle, est forte dans la foi et demeure pure de toute erreur. Il n’y a là rien d’étonnant, étant donné que le Seigneur a dit à Pierre (Luc 22, 32) : J’ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille pas.

***

Léon XIII : Lettre encyclique Satis Cognitum - 29 juin 1896 :

"Donc, puisque Pierre a été préposé comme pasteur au troupeau des fidèles, il a reçu le pouvoir de gouverner tous les hommes pour le salut desquels Jésus-Christ a répandu Son sang. "Pourquoi a‑t-Il versé Son sang ? Pour racheter ces brebis qu’Il a confiées à Pierre et à ses successeurs".

Et parce qu’il est nécessaire que tous les chrétiens soient liés entre eux par la communauté d’une foi immuable, c’est pour cela que par la vertu de Ses prières, Jésus-Christ Notre-Seigneur a obtenu à Pierre que, dans l’exercice de son pouvoir, sa foi ne défaillît jamais. "J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point".

Et Il a ordonné, en outre, toutes les fois que les circonstances le demanderaient, de communiquer lui-même à ses frères la lumière et l’énergie de son âme : "Confirme tes frères".
Celui donc qu’Il avait désigné comme le fondement de l’Eglise, Il veut qu’il soit la colonne de la foi. "Puisque de Sa propre autorité Il lui donnait le royaume, ne pouvait-il pas affermir sa foi, d’autant que, en l’appelant Pierre, Il le désignait comme le fondement qui devait affermir l’Eglise ?"

...

C’était donc un article de foi chrétienne, c’était un point reconnu et observé constamment, non par une nation ou par un siècle, mais par tous les siècles et par l’Orient non moins que par l’Occident, que rappelait au synode d’Éphèse, sans soulever aucune contradiction, le prêtre Philippe, légat du Pontife romain :

"Il n’est douteux pour personne, et c’est une chose connue de tous les temps, que le saint et bienheureux Pierre, prince et chef des apôtres, colonne de la foi et fondement de l’Eglise catholique, a reçu de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Sauveur et Rédempteur du genre humain, les clés du royaume, et que le pouvoir de lier et de délier les péchés a été donné à ce même apôtre, qui, jusqu’au moment présent et toujours, vit dans ses successeurs et exerce en eux son autorité" (Actio Ill).

Tout le monde connaît la sentence du Concile de Chalcédoine sur le même sujet : "Pierre a parlé… par la bouche de Léon" (Actio II), sentence à laquelle la voix du troisième Concile de Constantinople répond comme un écho : "Le souverain prince des Apôtres combattait avec nous, car nous avons eu en notre faveur son imitateur et son successeur dans son Siège… On ne voyait au dehors (pendant qu’on lisait la lettre du Pontife romain) que du papier et de l’encre, et c’était Pierre qui parlait par la bouche d’Agathon" (Actio XVIII). Dans la formule de profession de foi catholique, proposée en termes exprès par Hormisdas au commencement du VIe siècle, et souscrite par l’empereur Justinien et aussi par les patriarches Epiphane, Jean et Mennas, la même pensée est exprimée avec une grande vigueur :

"Comme la sentence de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a dit : "Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai Mon Eglise" ne peut être négligée,… ce qui a été dit est confirmé par la réalité des faits, puisque, dans le Siège Apostolique, la religion catholique a toujours été conservée sans aucune tache"."