Voir :
Bénédicte LIOGIER – Gloria.tvFrançois ne peut pas être pape !
Pourquoi ?
Parce que Jésus a promis que la foi de Pierre ne défaillirait jamais
et que, de fait, le Siège de Pierre est toujours resté pur de toute erreur.Et pour affirmer cela, il n'est nul besoin d'être sédévacantiste.
Ce n'est d'ailleurs pas suffisant pour être sédévacantiste.
Il suffit d'avoir la foi catholique et apostolique et de s'appuyer notamment sur St Thomas d'Aquin, Docteur commun de l'Eglise, et sur Léon XIII.***
Cf.
St Thomas d'Aquin, Commentaire du Credo, Article 9 :
"Je crois en la Sainte Eglise Catholique"
A. Elle est une
B. Elle est sainte.
C. Elle est catholique, c’est-à-dire universelle.
D. Elle est forte et ferme (dans la foi) : n°140-141
***
140. -
D) La
quatrième note de l’Eglise est
sa fermeté inébranlable. (Ecclesia est firma)
En premier lieu, une maison est solide, si elle possède de bons fondements.
Or
le principal fondement de l’Eglise, c’est le Christ. L’Apôtre écrit en effet aux Corinthiens (I ép. 3, 11) :
Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé : Jésus-Christ.Elle possède pour
fondement secondaire les Apôtres et leur doctrine. C'est pourquoi l'Eglise est solide et ferme. Saint Jean écrit en effet dans l'Apocalypse (21,14) que la cité sainte avait
douze fondements, et sur eux douze noms, à savoir les noms des douze Apôtres. C'est pourquoi l'Eglise est appelée apostolique.
Et c’est aussi pour signifier la solidité de cette Eglise que
Pierre a été nommé son chef suprême.
141. -
En second lieu, la preuve de la solidité d’une maison, c’est qu’elle ne peut être renversée, si on l’ébranle (
si conquassata, non potest destrui).
Or
jamais l’Eglise n’a pu être détruite.-
ni par les persécuteurs ; au contraire, pendant le temps des persécutions,
elle s’est développée, tandis que ses persécuteurs et ceux contre qui elle luttait succombaient, conformément à la parole de Jésus (Mt, 21, 44) :
Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera.-
ni par les erreurs. Bien au contraire, plus celles-ci se présentèrent en grand nombre,
plus la vérité fut manifestée. Ecrivant à son disciple Timothée, l’Apôtre lui dit (2 Tim. 3, 8):
Ce sont des gens à l’esprit corrompu, pervertis dans leur foi, mais leur progrès aura ses bornes.-
ni par les tentations des démons. L’Eglise en effet est comme une tour, vers laquelle on court pour se réfugier, quand on a à combattre contre le diable. L’Eglise est un abri très solide, comme le nom du Seigneur, dont il est dit dans les Proverbes (18, 10) :
Le nom du Seigneur est une tour extrêmement forte. C’est pourquoi le diable dirige ses efforts principaux vers la destruction de l’Eglise, mais il ne l’emporte pas sur elle, parce que le Seigneur a dit (ML 16, 18) :
Les portes de l’enfer ne pourront rien contre Elle. C’est comme s’il lui avait dit
ils te feront la guerre mais ils ne l’emporteront pas (Jérémie 15, 20).
Voilà pourquoi
seule l’Eglise de saint Pierre, qui eut en partage l’Italie toute entière, lorsque les disciples furent envoyés pour prêcher dans d’autres régions, voilà pourquoi cette Eglise seule
demeura toujours ferme dans la foi.
Sola Ecclesia Petri... semper fuit firma in fide.
Et tandis que dans les autres parties du monde, ou bien la foi est inexistante, ou bien elle est mêlée de beaucoup d’erreurs,
l’Eglise de Pierre, elle, est forte dans la foi et demeure pure de toute erreur. Il n’y a là rien d’étonnant, étant donné que le Seigneur a dit à Pierre (Luc 22, 32) :
J’ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille pas.***
Léon XIII : Lettre encyclique Satis Cognitum - 29 juin 1896 :"Donc, puisque Pierre a été préposé comme pasteur au troupeau des fidèles, il a reçu le pouvoir de
gouverner tous les hommes pour le salut desquels Jésus-Christ a répandu Son sang. "
Pourquoi a‑t-Il versé Son sang ? Pour racheter ces brebis qu’Il a confiées à Pierre et à ses successeurs".
Et parce qu’il est nécessaire que tous les chrétiens soient liés entre eux par la
communauté d’une foi immuable,
c’est pour cela que par la vertu de Ses prières, Jésus-Christ Notre-Seigneur a obtenu à Pierre que, dans l’exercice de son pouvoir, sa foi ne défaillît jamais. "
J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point".
Et Il a ordonné, en outre, toutes les fois que les circonstances le demanderaient, de
communiquer lui-même à ses frères la lumière et l’énergie de son âme : "
Confirme tes frères".
Celui donc qu’Il avait désigné comme le fondement de l’Eglise, Il veut qu’il soit
la colonne de la foi. "
Puisque de Sa propre autorité Il lui donnait le royaume, ne pouvait-il pas affermir sa foi, d’autant que, en l’appelant Pierre, Il le désignait comme le fondement qui devait affermir l’Eglise ?"
...
C’était donc un
article de foi chrétienne, c’était un point
reconnu et observé constamment, non par une nation ou par un siècle, mais
par tous les siècles et par l’Orient non moins que par l’Occident, que rappelait au
synode d’Éphèse, sans soulever aucune contradiction, le prêtre Philippe, légat du Pontife romain :
"
Il n’est douteux pour personne, et c’est une chose connue de tous les temps, que le saint et bienheureux Pierre, prince et chef des apôtres, colonne de la foi et fondement de l’Eglise catholique, a reçu de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Sauveur et Rédempteur du genre humain, les clés du royaume, et que le pouvoir de lier et de délier les péchés a été donné à ce même apôtre, qui, jusqu’au moment présent et toujours, vit dans ses successeurs et exerce en eux son autorité" (Actio Ill).
Tout le monde connaît la sentence du
Concile de Chalcédoine sur le même sujet : "
Pierre a parlé… par la bouche de Léon" (Actio II), sentence à laquelle la voix du
troisième Concile de Constantinople répond comme un écho : "
Le souverain prince des Apôtres combattait avec nous, car nous avons eu en notre faveur son imitateur et son successeur dans son Siège… On ne voyait au dehors (pendant qu’on lisait la lettre du Pontife romain) que du papier et de l’encre, et c’était Pierre qui parlait par la bouche d’Agathon" (Actio XVIII). Dans la formule de profession de foi catholique, proposée en termes exprès par
Hormisdas au commencement du VIe siècle, et souscrite par l’empereur Justinien et aussi par les patriarches Epiphane, Jean et Mennas, la même pensée est exprimée avec une grande vigueur :
"
Comme la sentence de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a dit : "Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai Mon Eglise" ne peut être négligée,… ce qui a été dit est confirmé par la réalité des faits, puisque, dans le Siège Apostolique, la religion catholique a toujours été conservée sans aucune tache"."