Article 20 suite et fin : Paul IV et la déposition ipso facto

Article 20 suite et fin : Résumé de la première partie : En vertu du droit divin, le pape ne peut pas faire l’objet d’un jugement coercitif, mais seulement d’un jugement discrétionnaire. Avertissement :Plus
Article 20 suite et fin :
Résumé de la première partie :

En vertu du droit divin, le pape ne peut pas faire l’objet d’un jugement coercitif, mais seulement d’un jugement discrétionnaire.
Avertissement : « que le lecteur saisisse bien que dans la critique du très-funeste § 6 de la bulle de Paul IV, il n’y avait nullement l'intention de discréditer la très-sacrée et très-sainte autorité pontificale.
Il ne s’agit que défendre le droit divin de l'Église et du Saint-Siège contre la faute de faiblesse très-excusable voire même... édifiante (quant à la motivation et au contexte), de papes accidentellement défaillants pour vouloir trop humainement le Bien de l'Église. Tout chrétien doit s'affliger d'une défaillance humaine du Pape sans pour autant le déchoir de sa position de chef de l’Église comme le font certains catholiques extrémistes bcbg qui ont par-dessus le marché l'outrecuidance de le mépriser, du haut de leur position hérétique ».
Aucun pape dans l’Histoire de l’Eglise ne fut un formel …Plus
steack
jean-yves macron a écrit :"Aucun pape dans l’Histoire de l’Eglise ne fut un formel hérétique, contrairement à ce qu’avancent les schismatiques de tous poils pour Honorius."
Donc selon vous Honorius ne serait qu'un pape matériellement hérétique. N'est ce pas ?
Vous avez peut-être raison je voudrais connaître vos explications au regard de ce qui s'est passé lors du 6eme concile œcuménique qui …Plus
jean-yves macron a écrit :"Aucun pape dans l’Histoire de l’Eglise ne fut un formel hérétique, contrairement à ce qu’avancent les schismatiques de tous poils pour Honorius."

Donc selon vous Honorius ne serait qu'un pape matériellement hérétique. N'est ce pas ?

Vous avez peut-être raison je voudrais connaître vos explications au regard de ce qui s'est passé lors du 6eme concile œcuménique qui mentionna encore le pape Honorius dans la 16eme session, qui se tint le 9 août 681, lors des acclamations qui terminèrent la séance. Les évêques s'écrièrent: « Longues années à l'empereur, longues années au pape romain Agathon, longues années à Georges patriarche de Constantinople ! etc…anathème à l'hérétique Sergius, à l'hérétique Cyrus, à l'hérétique Honorius, à l'hérétique Pyrrhus, etc. etc. ! (rapporté par Giovanni Domenico Mansi dans son histoire des conciles)
jean-yves macron
@steack
Il n'y a pas de "selon moi", je ne suis qu'un répétiteur du magistère de l'Eglise. Le prochain article sera sur Honorius. Si vous le lisez honnêtemement, vous vérifierez par vous mêmes la véracité des paroles de Notre Seigneur Jésus qui ne peut ni se tromper ni nous tromper : "Tu es Pierre...", "Je suis avec vous tous les jours..." J'ai prié (et obtenu) que ta foi ne défaille pas..." etc. …Plus
@steack
Il n'y a pas de "selon moi", je ne suis qu'un répétiteur du magistère de l'Eglise. Le prochain article sera sur Honorius. Si vous le lisez honnêtemement, vous vérifierez par vous mêmes la véracité des paroles de Notre Seigneur Jésus qui ne peut ni se tromper ni nous tromper : "Tu es Pierre...", "Je suis avec vous tous les jours..." J'ai prié (et obtenu) que ta foi ne défaille pas..." etc.
Vous tenez absolument à contredire NSJC, libre à vous. Moi, je cherche à vérifier que Ses paroles sont vraies. Et c'est effectif : ces paroles divines obtiennent et procurent ce qu'elles promettent. C'est tout.
Arthur De la Baure
Le Pape Saint Agathon qui participa au VIè Concile général innocenta Honorius par cette lettre (qui se voulait être une avant-garde contre les falsificateurs grecs qui avaient déjà de nombreux antécédents dans la matière) :
« Son autorité, qui est celle même du prince des apôtres, a toujours été reconnue par l’universalité de l’Église catholique ; les conciles généraux l’ont unanimement …Plus
Le Pape Saint Agathon qui participa au VIè Concile général innocenta Honorius par cette lettre (qui se voulait être une avant-garde contre les falsificateurs grecs qui avaient déjà de nombreux antécédents dans la matière) :

« Son autorité, qui est celle même du prince des apôtres, a toujours été reconnue par l’universalité de l’Église catholique ; les conciles généraux l’ont unanimement suivie.

Par la grâce du Dieu tout-puissant, jamais l’Église romaine ne s’est écartée du sentier de la tradition apostolique, jamais elle n’a succombé à la perversion des nouveautés de l’hérésie.

Votre clémence impériale voudra bien considérer que Jésus-Christ en remettant le dépôt de sa propre foi à Pierre, en lui promettant qu’elle ne faillirait pas entre ses mains, l’avertit en même temps de confirmer ses frères. Or il est notoire que les pontifes apostoliques, les prédécesseurs de mon humble et indigne personne, n’ont jamais manqué à ce devoir de leur charge.

Dépositaires de la doctrine du Seigneur, dès qu’ils connurent les tentatives faites par les pontifes de Constantinople pour introduire au sein de l’Église immaculée des nouveautés hérétiques, ils n’ont jamais négligé de leur adresser leurs exhortations, leurs avis, leurs prières, les conjurant de se désister de leur hérétique doctrine, au moins en gardant le silence.
» (S. Agath., Epist. I; Patr, lat, tom. LX.XXVU, col. 1169, A.)

L’Abbé Darras nous informe plus sur l’importance capitale de cette lettre :

« Le saltem tacendo (au moins en gardant le silence) de cette dernière phrase est une allusion manifeste à la conduite d’Honorius, et aux lettres dans lesquelles ce pape, dès la naissance du débat, avant que l’hérésie monothélite se fût définitivement formulée, prescrivait le silence suggéré comme moyen préventif par l’hypocrite Sergius. Ce passage de la lettre de saint Agathon a une importance capitale ; il nous donne la mesure exacte du jugement de l’église romaine sur Honorius. Agathon ne laisse pas même entrevoir la possibilité de ranger son prédécesseur parmi les auteurs de l’hérésie monothélite.

Au contraire, il affirme énergiquement que jamais le siège apostolique n’a dévié de la vraie tradition, ni incliné vers la moindre erreur. Il redouble son affirmation avec d’autant plus d’insistance qu’il la savait contestée en Orient. »
(A. J-E Darras Hist. Générale de l’Eglise ; tom. XV, Chap. V, 19. p. 205)
Arthur De la Baure
Merci de me donner les références des citations de saint Robert BELLARMIN.
Arthur De la Baure
Pape Pie VI, Auctorem fidei ; : « De même (la proposition) qui affirme qu'il est nécessaire selon les lois naturelles et divines que, soit pour l'excommunication, soit pour la suspense, il y ait un examen personnel préalable, et que par conséquent les sentences dites ipso facto n'ont pas d'autre portée que celle d'une menace sérieuse sans aucun effet actuel, (est) fausse, téméraire, …Plus
Pape Pie VI, Auctorem fidei ; : « De même (la proposition) qui affirme qu'il est nécessaire selon les lois naturelles et divines que, soit pour l'excommunication, soit pour la suspense, il y ait un examen personnel préalable, et que par conséquent les sentences dites ipso facto n'ont pas d'autre portée que celle d'une menace sérieuse sans aucun effet actuel, (est) fausse, téméraire, pernicieuse, injurieuse pour l'autorité de l'Église, erronée. »

St. Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II, 30, parlant d’un postulant à la fonction papale : « Car, en premier lieu, il est prouvé par des arguments d'autorité et de raison que l'hérétique manifeste est déposé ipso facto. L'argument d'autorité est fondé sur saint Paul (Tite 3:10), qui ordonne d'éviter l'hérétique après deux avertissements, c'est-à-dire après s’être montré manifestement obstiné — ce qui signifie avant toute excommunication ou sentence judiciaire. Et ceci est ce qu’écrit saint Jérôme, ajoutant que les autres pécheurs sont exclus de l’Église par sentence d’excommunication, mais que les hérétiques s’exilent eux-mêmes et se séparent eux-mêmes, par leurs propres actes, du corps du Christ. »
jean-yves macron
@Arthur De la Baure
Essentiellement : De Concillio et l'analyse des quatre opinions sur la perte de pontificat ipso facto. Mais cela vaut le coup d'approndir car St Bellarmin a été parfois mal interprété par les sedevacantistes. Je vous ferais une réponse longue dans une semaine.Plus
@Arthur De la Baure

Essentiellement : De Concillio et l'analyse des quatre opinions sur la perte de pontificat ipso facto. Mais cela vaut le coup d'approndir car St Bellarmin a été parfois mal interprété par les sedevacantistes. Je vous ferais une réponse longue dans une semaine.
Arthur De la Baure
Merci, j'ai l'ouvrage je vais donc relire tout cela.
jean-yves macron
@Arthur De la Baure
Il y a l'Eglise Catholique et il y a les sectes. On ne peut pas appartenir en même temps à l'Eglise catholique et aux sectes, pas moralement du moins.
Si on adhère à des schismes ou des hérésies, on n’est plus catholique. On devient alors catholique schismatique (par simple péché matériel) ou alors on est tombé dans l'hérésie, elle aussi au moins matérielle (le jugement …Plus
@Arthur De la Baure

Il y a l'Eglise Catholique et il y a les sectes. On ne peut pas appartenir en même temps à l'Eglise catholique et aux sectes, pas moralement du moins.

Si on adhère à des schismes ou des hérésies, on n’est plus catholique. On devient alors catholique schismatique (par simple péché matériel) ou alors on est tombé dans l'hérésie, elle aussi au moins matérielle (le jugement et la peine définitifs appartiennent à l’Eglise).

Le terme catholique est réservé ... aux vrais catholiques. Et nous sommes catholiques seulement si nous ne la quittons pas par le péché de schisme ou d’hérésie et peu importe ce que fait votre curé, votre évêque ou votre pape. Il y a des procédures pour les juger.

Nous, les catholiques nous devons rester catholiques par la profession de foi du Credo et de chacun de ses 12 articles qui commence tous par « je crois » et non pas par : « je veux bien croire » ou : « je suis d'accord, mais... » ou : cet article-là « j'y crois, celui-là je n'y crois pas ».

On ne peut parler de schisme ou d'hérésie que depuis l'Eglise catholique actuelle et non depuis un endroit où l’on s’en est séparé par le schisme ou l’hérésie, même matériels.

C’est pourquoi je monte des articles pour donner des raisons de croire pleinement dans le Credo plutôt que dans les théories complotistes qui même s’il y a complot factuellement, ont toutes pour base une ou l’autre violation de l’acte de foi ou du Credo. Or, cela fonctionne, mes articles le prouvent.

Le complot oui, le complotisme qui nous met hors de l’Eglise, non. Le schisme et l'hérésie, jamais.
Il n'y a qu'une seule Eglise, celle apostolique.