PARCOURS RECONCILIATION - Comment dire que Jésus est Dieu et ne pas lui être fidèle ?
4/4. QUESTION DE FOI
Dans la partie 3. JESUS, ROI DES ROIS, nous avons vu que c’est à ses apôtres que Jésus a confié le ministère de la Réconciliation.
Après les avoir envoyé, Jésus leur dit :
Mt 28:20 Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
Le prêtre est donc le signe et l’instrument de l’Amour Miséricordieux de Notre Père envers Ses enfants. C’est bien Jésus qui pardonne : le prêtre représente Jésus, à qui il prête son humanité. Ceci nous rappelle le mystère de l’Incarnation : Dieu se fait proche au point d’être l’un de nous, pour nous dire dans nos mots humains, dans notre vie humaine, à quel point Il nous aime et veut nous sauver.
Chacun est appelé à prendre conscience qu’il a besoin d’être personnellement sauvé. Notons qu’à chaque fois que Jésus a pardonné les péchés, Il l’a fait individuellement, à chaque personne, comme par exemple le paralytique (Mt 9:2) et la femme adultère (Jn 8:11), les réintégrant par là-même à la communauté de laquelle ils étaient exclus. Oui, la question du pardon et de la miséricorde de Notre Père est personnelle ; car on ne pèche que contre Dieu seul, comme nous le dit le psalmiste :
Ps 50:05 Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. 06 Contre toi, et toi seul, j'ai péché.
Pour demander pardon à Notre Père, il faut être persuadé qu’il y a une relation réelle possible avec Lui, et comme dans toutes relations, quand il y a des accrocs, nous avons besoin de recourir au pardon pour rétablir la relation.
Prenons par exemple dans les Evangiles, les 2 apôtres qui ont trahi Jésus : Judas et Pierre ; Judas ou le remord (la mauvaise contrition) et Pierre ou le repentir (la bonne contrition).
Commençons par Judas, après avoir livré Jésus :
Mt 27:03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. »
Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
Judas s’était confessé à l’église de son temps. Mais ces hommes l’ont renvoyé à lui-même. Judas s’est retourné vers lui-même au lieu de se retourner vers Dieu.
Voyons maintenant Pierre après son triple reniement :
Lc 22:61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement. »
Pierre a osé regarder le regard de Jésus et il a pleuré. Mais après la résurrection de Jésus, par 3 fois, il a réaffirmé son amour pour réparer son triple reniement. Le pardon reçu est une invitation à vivre de l’Amour, en découvrant la Miséricorde de Dieu.
La contrition nous fait reconnaître notre péché en mettant la faute devant les yeux de notre cœur mais aussi sous le regard de Dieu. Le péché ainsi reconnu ne nous renvoie pas à nous-mêmes mais au visage du Père. La confession personnelle est le lieu propice à l’exercice de la Miséricorde de Dieu.
Alors, certes, nos confesseurs ne sont pas parfaits, ni rendus saints par le sacrement de l’Ordination. Et c’est bien l’expérience de Saint Paul qui dit :
Rm 7:19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
Et il rajoute en 2 Co 12:07 Et ces révélations dont il s’agit sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime. 08 Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. 09 Mais [le Seigneur] m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
Cette faiblesse que Dieu conserve à nos confesseurs, les rends donc compatissants et compréhensifs vis-à-vis des autres. Et Saint Paul rajoute :
2 Co 12:10 Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Car Gal 2:20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi.
Pour conclure sur le thème « comment dire que Jésus est Dieu et ne pas lui être fidèle », je dirais qu’on est prêt à accepter
- que Dieu nous fasse entrer dans la vie divine par l’eau du Baptême bénie par la main du prêtre,
- qu’Il se donne tout entier par l’hostie consacrée de la main du prêtre,
- qu’Il nous confirme dans la foi par l’onction bénie de la main du prêtre,
- que nos unions (mariage) soient bénies devant Dieu par la main du prêtre,
- mais que des guérisons puissent s’opérer et que le pardon puisse être accordé par la main du prêtre alors que le prêtre est envoyé par le Christ lui-même à sa suite comme instrument et signe de salut, cela est plus difficile (?)
N’oublions pas que le Christ est venu pour nous guérir des conséquences du péché, nous sauver pour nous faire prendre part à la vie divine. Alors même que Ep 3:17 le Christ habite en vos cœurs par la foi, c’est par la foi qui est un don de Dieu que nous devons laisser Dieu agir dans nos vies, par tous les sacrements qui manifestent sa présence réelle au milieu de nous. Car le Royaume de Dieu peut commencer dès maintenant.
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REFERENCES
Mt 28:20 Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
• Le pardon est individuel
Mt 9:02 le paralytique et Jn 8:11 la femme adultère
Ps 50:05-06 : on ne pèche que contre Dieu seul
Mt 27:03-05 : Judas ou le remord ; Lc 22:61-62 : Pierre ou le repentir
• La faiblesse des confesseurs, avec l’expérience de saint Paul
Rm 7:19 ; 2 Co 12:07-10 ; Gal 2:20
• Conclusion :
Ep 3:17 : question de foi
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Collection
1. Jésus, grand prêtre
2. Jésus, grand Prophète
3. Jésus, Roi des rois
4. Question de foi
Dans la partie 3. JESUS, ROI DES ROIS, nous avons vu que c’est à ses apôtres que Jésus a confié le ministère de la Réconciliation.
Après les avoir envoyé, Jésus leur dit :
Mt 28:20 Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
Le prêtre est donc le signe et l’instrument de l’Amour Miséricordieux de Notre Père envers Ses enfants. C’est bien Jésus qui pardonne : le prêtre représente Jésus, à qui il prête son humanité. Ceci nous rappelle le mystère de l’Incarnation : Dieu se fait proche au point d’être l’un de nous, pour nous dire dans nos mots humains, dans notre vie humaine, à quel point Il nous aime et veut nous sauver.
Chacun est appelé à prendre conscience qu’il a besoin d’être personnellement sauvé. Notons qu’à chaque fois que Jésus a pardonné les péchés, Il l’a fait individuellement, à chaque personne, comme par exemple le paralytique (Mt 9:2) et la femme adultère (Jn 8:11), les réintégrant par là-même à la communauté de laquelle ils étaient exclus. Oui, la question du pardon et de la miséricorde de Notre Père est personnelle ; car on ne pèche que contre Dieu seul, comme nous le dit le psalmiste :
Ps 50:05 Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. 06 Contre toi, et toi seul, j'ai péché.
Pour demander pardon à Notre Père, il faut être persuadé qu’il y a une relation réelle possible avec Lui, et comme dans toutes relations, quand il y a des accrocs, nous avons besoin de recourir au pardon pour rétablir la relation.
Prenons par exemple dans les Evangiles, les 2 apôtres qui ont trahi Jésus : Judas et Pierre ; Judas ou le remord (la mauvaise contrition) et Pierre ou le repentir (la bonne contrition).
Commençons par Judas, après avoir livré Jésus :
Mt 27:03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. »
Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
Judas s’était confessé à l’église de son temps. Mais ces hommes l’ont renvoyé à lui-même. Judas s’est retourné vers lui-même au lieu de se retourner vers Dieu.
Voyons maintenant Pierre après son triple reniement :
Lc 22:61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement. »
Pierre a osé regarder le regard de Jésus et il a pleuré. Mais après la résurrection de Jésus, par 3 fois, il a réaffirmé son amour pour réparer son triple reniement. Le pardon reçu est une invitation à vivre de l’Amour, en découvrant la Miséricorde de Dieu.
La contrition nous fait reconnaître notre péché en mettant la faute devant les yeux de notre cœur mais aussi sous le regard de Dieu. Le péché ainsi reconnu ne nous renvoie pas à nous-mêmes mais au visage du Père. La confession personnelle est le lieu propice à l’exercice de la Miséricorde de Dieu.
Alors, certes, nos confesseurs ne sont pas parfaits, ni rendus saints par le sacrement de l’Ordination. Et c’est bien l’expérience de Saint Paul qui dit :
Rm 7:19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
Et il rajoute en 2 Co 12:07 Et ces révélations dont il s’agit sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime. 08 Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. 09 Mais [le Seigneur] m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
Cette faiblesse que Dieu conserve à nos confesseurs, les rends donc compatissants et compréhensifs vis-à-vis des autres. Et Saint Paul rajoute :
2 Co 12:10 Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Car Gal 2:20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi.
Pour conclure sur le thème « comment dire que Jésus est Dieu et ne pas lui être fidèle », je dirais qu’on est prêt à accepter
- que Dieu nous fasse entrer dans la vie divine par l’eau du Baptême bénie par la main du prêtre,
- qu’Il se donne tout entier par l’hostie consacrée de la main du prêtre,
- qu’Il nous confirme dans la foi par l’onction bénie de la main du prêtre,
- que nos unions (mariage) soient bénies devant Dieu par la main du prêtre,
- mais que des guérisons puissent s’opérer et que le pardon puisse être accordé par la main du prêtre alors que le prêtre est envoyé par le Christ lui-même à sa suite comme instrument et signe de salut, cela est plus difficile (?)
N’oublions pas que le Christ est venu pour nous guérir des conséquences du péché, nous sauver pour nous faire prendre part à la vie divine. Alors même que Ep 3:17 le Christ habite en vos cœurs par la foi, c’est par la foi qui est un don de Dieu que nous devons laisser Dieu agir dans nos vies, par tous les sacrements qui manifestent sa présence réelle au milieu de nous. Car le Royaume de Dieu peut commencer dès maintenant.
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REFERENCES
Mt 28:20 Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
• Le pardon est individuel
Mt 9:02 le paralytique et Jn 8:11 la femme adultère
Ps 50:05-06 : on ne pèche que contre Dieu seul
Mt 27:03-05 : Judas ou le remord ; Lc 22:61-62 : Pierre ou le repentir
• La faiblesse des confesseurs, avec l’expérience de saint Paul
Rm 7:19 ; 2 Co 12:07-10 ; Gal 2:20
• Conclusion :
Ep 3:17 : question de foi
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Collection
1. Jésus, grand prêtre
2. Jésus, grand Prophète
3. Jésus, Roi des rois
4. Question de foi