Le gallicanisme, cette faute indélébile de la France.
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Plus tard Louis XIII et Richelieu devaient soutenir les turcs (musulmans) et les principautés protestantes allemandes contre la maison catholique d’Autriche. Sans le savoir, ils aidèrent ainsi à la création de ce qui deviendra plus tard l’état prussien, ennemi juré de la France (et bien plus dangereux que les Habsbourg), d’où sortiront finalement le nationalisme allemand antifrançais prussien et protestant (le fameux « Kulturkampf » de Bismarck) et enfin le nazisme. Ce nationalisme allemand étant bel et bien protestant. (Que Hitler fut par hasard baptisé catholique n’infirme pas la chose. Il suffit de lire Mein Kampf pour savoir qu’Hitler était anticatholique).
Autrement dit, la monarchie française, et ses trahisons à l’endroit de la Sainte Église et des papes, a aussi sa part de responsabilité quant l’avènement de la catastrophe révolutionnaire de 1789 (eh oui…).
Notons, au passage, que les maurrassiens athées qui veulent reconstruire une monarchie qui pourrait se passer du droit divin, sans le savoir, sont les frères d’armes des forces anticatholiques.
C’est ce rendez-vous manqué entre François Ier et Charles Quint qui incarne le mieux ce moment où l’occident a raté « le train de son destin ». Oui, le moment le plus dramatique et le plus tragique de son histoire, c’est quand François Ier, privilégiant la France (gallicanisme), au point d’aider les protestants et les Turcs, plutôt que la Sainte Église Catholique, refusa de s’entendre avec Charles Quint, qui lui, était pourtant resté fidèle à Rome. Si le roi de France et l’empereur s’étaient unis dans le seul vrai combat digne de ce nom, et qui était celui de la lutte contre l’hérésie protestante, alors, aujourd’hui, le monde entier serait catholique.
Certes, un monde catholique ne signifie pas le paradis sur terre, car «Mon Royaume n’est pas de ce monde» comme nous l'a dit le Seigneur (Jean 18:36), mais nous aurions cependant évité toutes les abominations issues de la culture de mort, fruits du protestantisme et de ses métastases: la franc maçonnerie, les philosophes de la mort de Dieu, les (fausses) Lumières, la (fausse) Révolution Française. Oui, nous aurions évité le génocide vendéen, les deux guerres mondiales, tous les génocides du 20ème siècle (Staline, Pol Pot, Mao Tsé Toung, Arménie, Shoa etc.), nous aurions évité l’écrasement de l’humanité pour une fausse pandémie, nous aurions évité les lois d’infamie contre la création (le meurtre des enfants à naitre, le mariage «contre Dieu et nature» etc.), nous aurions évité cette Europe infestée par le diktat des lobbys féministo-LGBT, nous aurions évité ces siècles de fausse historiographie et de lavage de cerveau maçonnique qui ont fait de nous des esclaves participatifs, des zombies, des morts-vivants toujours prêts à croire les pires mensonges du système mondial. Oui ces esclaves, qui sont incapables de se révolter quand la dictature les écrase vraiment (imposition de lois d’infamie sans referendum ou encore avec le torchon de soumission pour se protéger d’une grippe) mais qui, en revanche, sont soudainement près à faire la révolution dès que l’on touche à leur petit fric de futurs retraités (comme nous pouvons l’observer aujourd’hui)
Nous n’aurions pas non plus aujourd’hui ces bouffons interchangeables qui prétendent nous gouverner et qui au-delà de leurs fausses disputes, sont en réalité tous d’accords sur l’essentiel du politiquement correct et de la culture de mort (les deux femmes Le Pen, les Zemmour etc…). Oui, tout cela, nous aurions pu l’éviter. Que Dieu nous pardonne, car la vraie faute de la France, sa faute archétypique pour ainsi dire, se situe peut-être davantage ici que dans son incapacité à avoir pu empêcher le coup d’état jacobin.
Peut-être plus que la révolution, c’est le gallicanisme qui en premier a souillé la France. À un moment de son histoire, la monarchie française a trahi la Sainte Église. L’honnêteté nous oblige à le dire.
Jean-Pierre Aussant