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Francesco I
441,1 k
Mgr Lefebvre et le séminaire d'Ecône. 03.02.1976, Mgr Lefebvre et le séminaire d'Ecône Interview de Mgr Lefebre qui défend l'Eglise et la liturgie catholiques. w.rts.ch/play/tv/popupvideoplayerPlus
Mgr Lefebvre et le séminaire d'Ecône.

03.02.1976,
Mgr Lefebvre et le séminaire d'Ecône
Interview de Mgr Lefebre qui défend l'Eglise et la liturgie catholiques.
w.rts.ch/play/tv/popupvideoplayer
apvs
Il est évident que la cause de monseigneur Lefebvre sera révisée dans l'avenir par la sainte Eglise catholique, et qu'il sera pleinement réabilité, comme en d'autres temps le fut sainte Jeannes d'Arc. Dans ce siècle ? dans le prochain ? Qui le sait. Mais cela sera, il n'y a là-dessus pas l'ombre d'un doute.
Puisque loin de désobéir au pape, il a très sincèrement cherché au contraire à lui …
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Il est évident que la cause de monseigneur Lefebvre sera révisée dans l'avenir par la sainte Eglise catholique, et qu'il sera pleinement réabilité, comme en d'autres temps le fut sainte Jeannes d'Arc. Dans ce siècle ? dans le prochain ? Qui le sait. Mais cela sera, il n'y a là-dessus pas l'ombre d'un doute.
Puisque loin de désobéir au pape, il a très sincèrement cherché au contraire à lui obéir et à lui resté fidèle, en boycottant l'obéissance fallacieuse réclamée par ceux qui s'étaient infiltrés dans l'Eglise romaine, avec les résultats que nous connaissons aujourd'hui sous François, LE pape de Vatican II.
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
@Spina Christi 2 a écrit : "Erreurs", "fautes", "imprudence", "réforme (***)" : la vipère est bien obligée d'admettre ce que pourtant elle défend queue et crochets !"
Rectification :
J'ai écrit "Erreurs", "fautes", "imprudence", "réforme (***)" en reprenant tes propres jugements sur l'oeuvre de Paul VI
Les paroles de l’Encyclique Pascendi du pape S. Pie X peuvent …
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La louange de mes lèvres

@Spina Christi 2 a écrit : "Erreurs", "fautes", "imprudence", "réforme (***)" : la vipère est bien obligée d'admettre ce que pourtant elle défend queue et crochets !"

Rectification :
J'ai écrit "Erreurs", "fautes", "imprudence", "réforme (***)" en reprenant tes propres jugements sur l'oeuvre de Paul VI

Les paroles de l’Encyclique Pascendi du pape S. Pie X peuvent être invoquées contre les conseillers des derniers papes et tous les progressistes qui ont réussi à oeuvrer à rénover l'Eglise (sauf à faire preuve de partialité idéologique et sauf à s’aveugler sur et à s’écarter de la Foi catholique.)


"J’ai en haine les fruits de l’idéologie traditionaliste"
c'est à dire les bons fruits de fidélité, d'intégrité, de témoignage zélé, de culte digne, de rejet des erreurs modernistes etc.

Oui, on sait, vipère.


"Si les évêques n’exercent pas leur autorité disciplinaire correctement à l’encontre d’actes inacceptables aux yeux de Textes officiels mêmes du Magistère et du Droit de l’Église, ils auront à en répondre devant Dieu"
Choses qui n'arrivent JAMAIS dans le Traditionalisme que tu as en haine.

Fruits pourris = arbre mauvais.

Quoi que tu fasses ou dises !
Francesco I
Tout comme Mgr Lefebvre, le grand mystique Padre Pio refusa catégoriquement de célébrer le Nouvel ordo missae, nouvelle forme de messe dite aujourd'hui
"ordinaire", désacralisant et dévalorisant le Saint Sacrifice de la Messe. (Photo: lundi de Pâques, 27 mars 1967, Padre Pio salue affectueusement Monseigneur Lefebvre deux ans après la tenue du concile Vatican II...lui aussi a connu les persécutions …Plus
Tout comme Mgr Lefebvre, le grand mystique Padre Pio refusa catégoriquement de célébrer le Nouvel ordo missae, nouvelle forme de messe dite aujourd'hui
"ordinaire", désacralisant et dévalorisant le Saint Sacrifice de la Messe. (Photo: lundi de Pâques, 27 mars 1967, Padre Pio salue affectueusement Monseigneur Lefebvre deux ans après la tenue du concile Vatican II...lui aussi a connu les persécutions avant la réhabilitation:
Catholique et Français
"Hymne à la gloire de l'Homme", entonné à l’occasion d’un voyage de la terre à la lune, plagiat de l’Hymne au Christ-Roi des siècles :
«Honneur à l’Homme !
Honneur à la Pensée !
Honneur à la science !
Honneur à la technique !
Honneur au travail !
Honneur à la hardiesse humaine !
Honneur à la synthèse de l’activité scientifique et du sens de l’organisation de l’Homme qui, à la différence …Plus
"Hymne à la gloire de l'Homme", entonné à l’occasion d’un voyage de la terre à la lune, plagiat de l’Hymne au Christ-Roi des siècles :
«Honneur à l’Homme !
Honneur à la Pensée !
Honneur à la science !
Honneur à la technique !
Honneur au travail !
Honneur à la hardiesse humaine !
Honneur à la synthèse de l’activité scientifique et du sens de l’organisation de l’Homme qui, à la différence des autres animaux, sait donner à son esprit et à son habileté manuelle des instruments de conquêtes !
Honneur à l'Homme roi de la terre et aujourd'hui Prince du Ciel"
("saint" Paul VI; in "Angelus du 7 février 1971" D.C. 71. 156). Ce ne seraient que cymbales retentissantes, paroles mondaines, creuses, ambigües et malsaines dans la bouche d'un vicaire du Christ si mille et un discours et actes de celui qui "plus que quiconque, avait le Culte de l'Homme (sic !)" ne venaient confirmer l'effroyable sens que l'on tremble de leur donner !
✍️ - "Ainsi parle l'Eternel : Maudit soit l'homme qui met sa confiance dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son coeur de l'Eternel !" (Jérémie XVII, 5)
✍️ - "Dieu seul (Dieu SEUL !), notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen !" (Jude I, 25)
✍️ - "...que manifestera en son Temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l'immortalité, Qui habite une Lumière inaccessible, Que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à Qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle. Amen !" (1 Timothée VI, 15-16)
✍️ - "Ils disaient d'une voix forte : l'Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange. Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient : à Celui qui est assis sur le Trône, et à l'Agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants disaient : Amen ! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent." (Apocalypse V, 12-14) Etc... Etc...
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
"S’il est probablement vrai que Paul VI commit des erreurs et des fautes dans sa mise en œuvre imprudente et autoritaire de sa réforme liturgique"
"Erreurs", "fautes", "imprudence", "réforme (***)" : la vipère est bien obligée d'admettre ce que pourtant elle défend queue et crochets !
(***) :

"Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c'est que, les artisans …Plus
La louange de mes lèvres
"S’il est probablement vrai que Paul VI commit des erreurs et des fautes dans sa mise en œuvre imprudente et autoritaire de sa réforme liturgique"

"Erreurs", "fautes", "imprudence", "réforme (***)" : la vipère est bien obligée d'admettre ce que pourtant elle défend queue et crochets !

(***) :

"Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c'est que, les artisans d'erreurs, il n'y a pas à les chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au coeur de l'Eglise, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement. Nous parlons, Vénérables Frères, d'un grand nombre de catholiques laïques, et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d'amour de l'Eglise, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu'aux moelles d'un venin d'erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l'Eglise; qui, en phalanges serrées, donnent audacieusement l'assaut à tout ce qu'il y a de plus sacré dans l'oeuvre de Jésus-Christ, sans respecter sa propre personne, qu'ils abaissent, par une témérité sacrilège, jusqu'à la simple et pure humanité.
3. Ces hommes-là peuvent s'étonner que Nous les rangions parmi les ennemis de l'Eglise. Nul ne s'en étonnera avec quelque fondement qui, mettant leurs intentions à part, dont le jugement est réservé à Dieu, voudra bien examiner leurs doctrines, et, conséquemment à celles-ci, leur manière de parler et d'agir.
Ennemis de l'Eglise, certes ils le sont, et à dire qu'elle n'en a pas de pires on ne s'écarte pas du vrai. Ce n'est pas du dehors, en effet, on l'a déjà noté, c'est du dedans qu'ils trament sa ruine; le danger est aujourd'hui presque aux entrailles mêmes et aux veines de l'Eglise; leurs coups sont d'autant plus sûrs qu'ils savent mieux où la frapper. Ajoutez que ce n'est point aux rameaux ou aux rejetons qu'ils ont mis la cognée, mais à la racine même, c'est-à-dire à la foi et à ses fibres les plus profondes. Puis, cette racine d'immortelle vie une fois tranchée, ils se donnent la tâche de faire circuler le virus par tout l'arbre: nulle partie de la foi catholique qui reste à l'abri de leur main, nulle qu'ils ne fassent tout pour corrompre. Et tandis qu'ils poursuivent par mille chemins leur dessein néfaste, rien de si insidieux, de si perfide que leur tactique: amalgamant en eux le rationaliste et le catholique, ils le font avec un tel raffinement d'habileté qu'ils abusent facilement les esprits mal avertis. D'ailleurs, consommés en témérité, il n'est sorte de conséquences qui les fasse reculer, ou plutôt qu'ils ne soutiennent hautement et opiniâtrement." (Saint Pie X)
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres : "En l’occurrence, les faits qu’invoquent les anti-Vatican II et les anti-Paul VI ne sont pas des preuves ou des arguments définitifs"
Mais ils sont néanmoins des fruits (et des fruits réels JAMAIS produits par le Traditionalisme que la vipère déclare publiquement avoir "en haine").
En outre des fruits réels non dénoncés par les plus hautes autorités au pouvoir dans …
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La louange de mes lèvres : "En l’occurrence, les faits qu’invoquent les anti-Vatican II et les anti-Paul VI ne sont pas des preuves ou des arguments définitifs"

Mais ils sont néanmoins des fruits (et des fruits réels JAMAIS produits par le Traditionalisme que la vipère déclare publiquement avoir "en haine").

En outre des fruits réels non dénoncés par les plus hautes autorités au pouvoir dans l'Eglise.

Or c'est à ses fruits (pourris) que l'on reconnait un arbre (mauvais).
Catholique et Français
Ce que les reptiles, les perfides, les fourbes, les manipulateurs et les apostats qualifient bénignement de "discutable" (sic !) voire, acculés à l'aveu devant l'éblouissante Lumière, de "critiquable" (sic !), nous francs Catholiques, nous le qualifions de "monstrueux", d'"abominable" ou d'"apocalyptique" ! Question de... "point de vue" ! Vues d'en-bas, les choses n'ont évidemment pas le même …Plus
Ce que les reptiles, les perfides, les fourbes, les manipulateurs et les apostats qualifient bénignement de "discutable" (sic !) voire, acculés à l'aveu devant l'éblouissante Lumière, de "critiquable" (sic !), nous francs Catholiques, nous le qualifions de "monstrueux", d'"abominable" ou d'"apocalyptique" ! Question de... "point de vue" ! Vues d'en-bas, les choses n'ont évidemment pas le même aspect que vues d'En-Haut...
Francesco I
@La louange de mes lèvres
Contra facta, argumenta non valent: Montini a détruit la véritable Messe Catholique et l'a transformée en une cérémonie païenne.
Sans la réforme liturgique, cette profamation aurait été IMPOSSIBLE:
"Messe" au cirquePlus
@La louange de mes lèvres
Contra facta, argumenta non valent: Montini a détruit la véritable Messe Catholique et l'a transformée en une cérémonie païenne.
Sans la réforme liturgique, cette profamation aurait été IMPOSSIBLE:

"Messe" au cirque
Psaume 62
@Francesco I
En l’occurrence, les faits qu’invoquent les anti-Vatican II et les anti-Paul VI ne sont pas des preuves ou des arguments définitifs. D’autre part, le proverbe « il n’y a pas de fumée sans feu » est loin de se vérifier à tous les coups et il est le proverbe préféré des calomniateurs téméraires et éhontés.
S’il est probablement vrai que Paul VI commit des erreurs et des fautes …Plus
@Francesco I
En l’occurrence, les faits qu’invoquent les anti-Vatican II et les anti-Paul VI ne sont pas des preuves ou des arguments définitifs. D’autre part, le proverbe « il n’y a pas de fumée sans feu » est loin de se vérifier à tous les coups et il est le proverbe préféré des calomniateurs téméraires et éhontés.

S’il est probablement vrai que Paul VI commit des erreurs et des fautes dans sa mise en œuvre imprudente et autoritaire de sa réforme liturgique, reste que l’essentiel des dérives liturgiques post-conciliaires, que vous pointez à juste raison, sont dues à des décisions irresponsables et damnables de conférences épiscopales progressistes, et reste que la Messe de S. Paul VI est une Messe catholique pour peu qu’on la comprenne dans le sens catholique et traditionnel des Textes magistériels majeurs qui la concernent ( par exemple "la Présentation générale du Missel Romain" www.vatican.va/…/rc_con_ccdds_do…
, ou pour les plus jeunes dans ce film d’animation LE GRAND MIRACLE qui résume bien la théologie traditionnelle de la Messe ), ainsi qu'en témoignent aussi par ailleurs des miracles eucharistiques contemporains 1) lesalonbeige.blogs.com/…/miracle-euchari… et 2) fr.aleteia.org/…/miracle-euchari… .
Psaume 62
@Francesco I
En paraphrasant votre adage latin « Contra facta, argumentum non valent », je vous répondrai que contre le fait certain de la vérité infaillible de la Foi catholique selon quoi il n’est pas possible qu’un vrai pape promeuve universellement une loi liturgique qui puisse mettre gravement en danger la foi des fidèles, vous argumentez en vain et contre l’évidence en faveur de …Plus
@Francesco I
En paraphrasant votre adage latin « Contra facta, argumentum non valent », je vous répondrai que contre le fait certain de la vérité infaillible de la Foi catholique selon quoi il n’est pas possible qu’un vrai pape promeuve universellement une loi liturgique qui puisse mettre gravement en danger la foi des fidèles, vous argumentez en vain et contre l’évidence en faveur de l’illicéité ou/et l’invalidité de la Messe rénovée de S. Paul VI.

Citons à ce propos Mgr Fernando Arêas Rifan :

« Les choses étant ainsi, une fois que la nouvelle Liturgie de la Messe fut promulguée officiellement et solennellement par le Siège de Pierre comme une loi liturgique universelle de l’Église, et adoptée par l’Épiscopat mondial en communion avec le pape pendant quasi quatre décennies, — et il s’agit d’une matière liée à la foi —, il est impossible que cette liturgie, en elle-même, soit hérétique, non catholique, illicite, peccamineuse ou même préjudiciable à la foi. Elle peut l’être en vertu de circonstances extérieures qui malheureusement se produisent souvent, mais pas en elle-même, telle qu’elle fut promulguée.

Affirmer le contraire, c’est encourir la réprobation promulguée déjà par le Magistère de l’Église, vu que c’est une proposition censurée de dire que l’Église, régie par l’Esprit de Dieu, puisse promulguer une discipline dangereuse ou préjudiciable aux âmes (cf. le pape Pie VI, in Constitution Auctorem fidei et le pape Grégoire XVI in Encyclique Mirari vos). Au contraire, les lois universelles de l’Église sont très saintes (cf. le pape Pie XII in Mystici corporis)

L’unanimité des théologiens (voir plus loin § 7) nous enseigne l’infaillibilité ou inerrance de l’Église dans ses lois universelles, parmi lesquelles se situent les lois liturgiques universelles. Ça ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas être modifiées ou améliorées. Cela signifie qu’elles ne peuvent pas contenir d’erreurs contre la foi ou la morale, ou être préjudiciables aux âmes. Le concile de Trente, par exemple, proclama l’inerrance de la Vulgate, traduction faite par saint Jérôme. Cela ne veut pas dire qu’elle est parfaite ni qu’elle ne peut pas être corrigée ou améliorée, comme de fait elle le fut en divers passages par l’autorité de l’Église. La déclaration infaillible du concile de Trente signifie qu’elle ne contient pas d’erreurs doctrinales. »
Francesco I
Vous l'avez dit: "Un vrai pape ....."
Psaume 62
Ce discours à l’ONU de Saint Paul VI en 1965 évoqué plus bas par 'Catholique et Français', discours certes en partie critiquable et aux accents irénistes, ne peut se comprendre qu’à l’aune de l’abomination des deux dernières guerres mondiales du XXe siècle et des traumatismes profonds qu’elles provoquèrent dans la mémoire collective des peuples concernés.
Force est de constater que les …Plus
Ce discours à l’ONU de Saint Paul VI en 1965 évoqué plus bas par 'Catholique et Français', discours certes en partie critiquable et aux accents irénistes, ne peut se comprendre qu’à l’aune de l’abomination des deux dernières guerres mondiales du XXe siècle et des traumatismes profonds qu’elles provoquèrent dans la mémoire collective des peuples concernés.

Force est de constater que les services politiques et diplomatiques du Siège Apostolique, lequel était politiquement très affaibli depuis en particulier la disparition des Etats pontificaux en 1870, furent totalement impuissants à empêcher les conflits fratricides gigantesques entre peuples chrétiens au XXe siècle. Après ces hécatombes diaboliques et dans le contexte de l’après-guerre, Paul VI voulut voir en cette institution internationale un levier politique arbitral et de contre-pouvoir qui puisse AU NIVEAU NATUREL ET TEMPOREL éviter que ces horreurs ne se reproduisent à une échelle aussi gigantesque. C’est dans ce contexte qu’il convient de comprendre ses paroles : « Les peuples se tournent vers les Nations-Unies comme vers l'ultime espoir de la Concorde concorde et de la Paix paix : Nous osons apporter ici, avec le Nôtre, leur tribut d'honneur et d'espérance. » « Plus jamais la guerre ! ».

Le pape Paul VI travailla ainsi SUR LE PLAN NATUREL ET HUMAIN, sans doute certes en partie naïvement, de sorte à éviter que des conflits aussi monstrueux ne puissent avoir lieu à nouveau. Ce faisant, sauf à lui faire des procès d’intention répréhensibles, il ne remit pas en doute SUR LE PLAN SURNATUREL la vérité et réalité selon quoi la paix est ultimement et essentiellement un Don de Dieu et qu’elle n'est durable que sur le Roc du règne de Jésus-Christ dans les âmes et dans les sociétés humaines, par l’intercession maternelle voulue par Dieu de Marie, Mère de Dieu et Coeur immaculé. « Il faut toujours prier comme si l'action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante » ( Sainte Thérèse de Lisieux ) « Agis comme si tout dépendait de toi, en sachant qu'en réalité tout dépend de Dieu » ( Saint Ignace de Loyola ).

Ainsi conclua-t-il son discours par ces mots de recentrement sur Dieu et d’évangélisation :

« 7. Un mot encore, Messieurs, un dernier mot: cet édifice que vous construisez ne repose pas sur des bases purement matérielles et terrestres, car ce serait alors un édifice construit sur le sable; il repose avant tout sur nos consciences. Oui, le moment est venu de la « conversion », de la transformation personnelle, du renouvellement intérieur. Nous devons nous habituer à penser d'une manière nouvelle l'homme; d'une manière nouvelle aussi la vie en commun des hommes, d'une manière nouvelle enfin les chemins de l'histoire et les destins du monde, selon la parole de saint Paul: « revêtir l'homme nouveau créé selon Dieu dans la justice et la sainteté de la vérité » (Eph. 4, 23). Voici arrivée l'heure où s'impose une halte, un moment de recueillement, de réflexion, quasi de prière: repenser à notre commune origine, à notre histoire, à notre destin commun. Jamais comme aujourd'hui, dans une époque marquée par un tel progrès humain, n'a été aussi nécessaire l'appel à la conscience morale de l'homme. Car le péril ne vient, ni du progrès, ni de la science, qui, bien utilisés, pourront au contraire résoudre un grand nombre des graves problèmes qui assaillent l'humanité. Le vrai péril se tient dans l'homme, qui dispose d'instruments toujours plus puissants, aptes aussi bien à la ruine qu'aux plus hautes conquêtes. En un mot, l'édifice de la civilisation moderne doit se construire sur des principes spirituels, les seuls capables non seulement de le soutenir, mais aussi de l'éclairer et de l'animer. Et ces indispensables principes de sagesse supérieure ne peuvent reposer – c'est Notre conviction, vous le savez – que sur la foi en Dieu ***. Le Dieu inconnu dont parlait Saint Paul aux Athéniens sur l'aréopage ? Inconnu de ceux, qui pourtant, sans s'en douter, le cherchaient et l'avaient près d'eux, comme il arrive à tant d'hommes de notre siècle ? . . . Pour nous, en tout cas, et pour tous ceux qui accueillent l'ineffable révélation que le Christ nous a faite de lui, c'est le Dieu vivant, le Père de tous les hommes. »

Cela ne veut pas dire évidemment pour autant que les derniers papes n’aient pas commis des erreurs voire quelques fautes importantes, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des demandes de la TSV Marie en 1917 à Fatima et plus tard. Mais ceux qui incriminent les derniers papes oublient en général ou curieusement très vite la part de responsabilité de leurs prédécesseurs. Toujours est-il que la consécration, certes implicite et imparfaite, de la Russie au Coeur immaculé de Marie en 1984 par Saint Jean Paul II a produit déjà des effets incroyables et miraculeux : contre toute attente, la monstrueuse et géante puissance communiste qu’était l’URSS a implosé subitement en 1989, peu importe ce qu’en disent et pensent les idéologues ‘fatimistes’ qui refusent de regarder en face les évidences.

Certes l’ONU a subi, de manière croissante jusqu’à notre époque, l’influence de groupes maçonniques, mais ceux-ci ne constituent pas l'ensemble des forces qui sont à l'oeuvre dans les rapports de force politiques et idéologiques complexes au sein de cette institution.

Quant à cette salle de méditation conçue par Dag Hammarsköld ( comme un lieu de culte à “ Dieu que l’homme adore sous de nombreux noms et de multiples formes “ ) au siège de l’ONU, institution qui rassemble des hommes de tous les peuples, de toutes religions et croyances, même en supposant que son concepteur voulût y mettre des symboles ésotériques malsains et tendancieux invisibles immédiatement, Paul VI quant à lui y vit uniquement le signe de l’aspiration profonde de tout homme à prier Dieu, fût-Il pour lui inconnu et lointain, et à le chercher, fût-ce à tâtons (lire les derniers mots sus-cités de son discours).

*** Lettre encyclique Divini Redemptoris du 19 mars 1937- pape Pie XI : « APPEL À TOUS CEUX QUI CROIENT EN DIEU 72. Dans ce combat engagé dans la puissance des ténèbres contre l'idée même de la Divinité, Nous gardons l'espérance que la lutte sera vaillamment soutenue, non seulement par ceux qui se glorifient de porter le nom du Christ, mais aussi par tous les hommes (et ils sont l'immense majorité dans le monde) qui croient encore en Dieu et l'adorent. Nous renouvelons donc l'appel lancé, il y a cinq ans, dans Notre Encyclique Caritate Christi, que tous les croyants s'emploient avec loyauté et courage " à préserver le genre humain du grave péril qui le menace ". Car, disions-Nous alors, " la foi en Dieu est le fondement inébranlable de tout ordre social et de toute responsabilité sur la terre; aussi tous ceux qui ne veulent pas de l'anarchie et du terrorisme, doivent travailler énergiquement à empêcher la réalisation du plan ouvertement proclamé par les ennemis de la religion. »
Psaume 62
Ce discours de Paul VI à l’ONU est à mettre en parallèle avec son très beau discours de clôture du concile Vatican II en 1965, discours certes en partie discutable, mais qui a été calomnié grossièrement par la mouvance anti-Vatican II qui a voulu y voir une sorte de culte de l’Homme pour l’Homme, alors qu’il s’agit du culte de l’Homme uniquement en dépendance et sous le regard de Dieu, ainsi …Plus
Ce discours de Paul VI à l’ONU est à mettre en parallèle avec son très beau discours de clôture du concile Vatican II en 1965, discours certes en partie discutable, mais qui a été calomnié grossièrement par la mouvance anti-Vatican II qui a voulu y voir une sorte de culte de l’Homme pour l’Homme, alors qu’il s’agit du culte de l’Homme uniquement en dépendance et sous le regard de Dieu, ainsi qu’en témoignent ces très larges extraits :

« (...) Ce que fut ce Concile, ce qu'il a accompli, ce serait naturellement le sujet de cette méditation que Nous faisons au moment de le terminer, mais elle requerrait trop d'attention et de temps et en ce moment ultime, si émouvant, Nous ne sommes peut-être pas à même de réaliser pareille synthèse avec assez de tranquillité. Nous voulons réserver ces moments précieux à une seule pensée qui tout à la fois nous abaisse dans l'humilité et nous exalte au comble de nos aspirations. Cette pensée, la voici : quelle est la valeur religieuse de notre Concile ? Religieuse, disons-Nous, pour marquer le rapport direct au Dieu vivant, ce rapport qui est la raison d'être de l'Église et de tout ce que l'Église croit, espère et aime, de tout ce qu'elle est, de tout ce qu'elle fait. Pouvons-Nous dire que nous avons rendu gloire à Dieu, que nous avons cherché à le connaître et à l'aimer, que nous avons progressé dans l'effort pour le contempler, dans la préoccupation de le louer et dans l'art de proclamer ce qu'il est aux hommes qui nous regardent comme pasteurs et maîtres dans les voies de Dieu ?

Nous croyons franchement que oui, notamment parce que c'est de cette intention première et profonde que jaillit l'idée de réunir un Concile. Ils résonnent encore dans cette basilique, que Nous pouvons bien appeler l'auteur de ce grand rassemblement.

« La tâche la plus importante du Concile, disait-il, est de garder et de proposer d'une manière plus efficace le dépôt de la foi chrétienne... Il est bien vrai que le Christ a dit : « Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice », il nous montre par là où doivent tendre surtout nos forces et nos pensées. ». Au projet a succédé la réalisation.

Pour l'apprécier comme il convient, il faut se rendre compte du moment où elle s'est accomplie. C'est dans un temps que tous reconnaissent comme orienté vers la conquête du royaume terrestre plutôt que vers le Royaume des cieux, un temps où l'oubli de Dieu devient courant et semble, à tort, suggéré par le progrès scientifique, un temps où la personne humaine, qui a pris davantage conscience d'elle-même et de sa liberté, tend essentiellement à s'affirmer dans une autonomie absolue et à s'affranchir de toute loi qui la dépasse. C'est dans un temps où le laïcisme semble découler normalement de la pensée moderne, et représenter la sagesse dernière de l'ordre social temporel, un temps aussi où les expressions de la pensée touchent au comble de l'irrationnel et du désespoir, où l'on peut remarquer enfin, même dans les grandes religions qui se partagent les peuples de la terre, des signes de trouble et de régression comme jamais encore on en avait vus. C'est dans ce temps-là que le Concile s'est tenu, en l'honneur de Dieu, au nom du Christ et sous l'impulsion de l'Esprit-Saint. Cet Esprit « qui pénètre toute chose », qui ne cesse d'animer l'Église « afin de nous faire connaître les dons de Dieu sur nous » (1 Cor., 2, 10-12), c'est lui qui donne à l'Église la vision à la fois profonde et totale de la vie et du monde. Grâce au Concile, la manière de concevoir l'homme et l'univers en référence à Dieu comme à leur centre et à leur fin s'est élevée devant l'humanité, sans craindre l'accusation d'être dépassée et étrangère à l'homme. Cette conception, que le jugement du monde qualifiera d'abord de folie, mais qu'il reconnaîtra ensuite, nous l'espérons, comme vraiment humaine, pleine de sagesse et porteuse de salut, prétend que Dieu existe.

Oui, qu'il est une réalité, un être vivant et personnel, qu'il exerce une providence, qu'il est infiniment bon, et non seulement en lui-même, mais d'une bonté sans mesure à notre égard également, qu'il est notre créateur, notre vérité, notre bonheur, au point que l'effort de fixer en lui notre regard et notre coeur, dans cette attitude que nous appelons contemplation, devient l'acte le plus élevé et le plus plénier de l'esprit, celui qui aujourd'hui encore peut et doit ordonner l'immense pyramide des activités humaines.
On dira que le Concile, plus que des vérités relatives à Dieu, s'est occupé surtout de l'Eglise, de sa nature, de sa structure, de sa vocation oecuménique, de son activité apostolique et missionnaire. Cette société religieuse séculaire qu'est l'Eglise s'est efforcée de réfléchir sur elle-même pour mieux se connaître, pour mieux se définir et pour régler en conséquence ses sentiments et ses préceptes. C'est vrai. Mais cette introspection n'a pas été une fin pour elle-même, elle n'a pas été un acte de simple sagesse humaine, de seule culture terrestre.

L'Église s'est recueillie dans l'intimité de sa conscience spirituelle, non pas pour se complaire dans de savantes analyses de psychologie religieuse ou d'histoire des expériences, ni non plus pour s'appliquer à réaffirmer ses droits et à décrire ses lois.

L'Église s'est recueillie pour retrouver en elle-même la Parole du Christ, vivante et opérante dans l'Esprit-Saint, pour scruter plus à fond le mystère, c'est-à-dire le dessein et la présence de Dieu au-dessus et au-dedans de soi, et pour raviver en soi cette foi, qui est le secret de sa sécurité et de la sagesse, et cet amour qui l'oblige à chanter sans cesse les louanges de Dieu : « Chanter est le propre de celui qui aime », dit saint Augustin (Serm. 336, P. L, 38, 1472). Les documents conciliaires, principalement ceux qui traitent de la Révélation divine, de la liturgie, de l'Église, des prêtres, des religieux, des laïcs, laissent clairement transparaître cette intention religieuse, directe et primordiale, et montrent combien limpide, fraîche et riche est la vie spirituelle que le contact vital avec le Dieu vivant fait jaillir dans le sein de l'Église et, de l'Église, se répandre sur le sol aride de notre terre.

Mais Nous ne pouvons négliger une observation capitale dans l'examen du sens religieux de notre Concile : il s'est très vivement intéressé à l'étude du monde moderne.


Jamais peut-être comme en cette occasion, l'Église n'a éprouvé le besoin de connaître, d'approcher, de comprendre, de pénétrer, de servir, d'évangéliser la société qui l'entoure, de la saisir et pour ainsi dire de la poursuivre dans ses rapides et continuelles transformations.

Cette attitude, provoquée par l'éloignement et les ruptures qui séparèrent l'Église de la civilisation profane au cours des siècles derniers, surtout au XIXe et en notre siècle, et toujours inspirée par la mission de salut qui est essentielle à l'Église, a fortement et constamment fait sentir son influence dans le Concile : au point de faire naître chez certains le soupçon qu'à cause de l'influence de la doctrine du « relativisme » un excès de tolérance et de considération pour le monde extérieur, l'actualité qui passe, les modes en matière de culture, les besoins contingents, la pensée des autres, aient prévalu chez certains membres du Concile et dans certains de ses actes, au détriment de la fidélité due à la tradition et aux finalités de l'orientation religieuse du Concile lui-même. Pour Notre part, Nous n'estimons pas qu'on puisse taxer de pareille déviation ce Concile, en ce qui concerne ses véritables et profondes intentions et ses manifestations authentiques.

Nous voulons plutôt souligner que la règle de notre Concile a été avant tout la charité. Et qui pourrait accuser le Concile de manquer d'esprit religieux et de fidélité à l'Evangile pour avoir choisi cette orientation de base, si l'on se rappelle que c'est le Christ lui-même qui nous a appris à regarder l'amour pour nos frères comme le signe distinctif de ses disciples (cf. Jean, 13, 35), et si on laisse résonner dans son coeur les paroles de l'apôtre :
« La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste en ceci : visiter les orphelins et les veuves dans leurs épreuves, se garder de toute souillure du monde ». (Jacques l, 27) ou encore celle-ci : « Qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment pourrait-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? » (1 Jean, 4, 20).

L' Église du Concile, il est vrai, ne s'est pas contentée de réfléchir sur sa propre nature et sur les rapports qui l'unissent à Dieu : elle s'est aussi beaucoup occupée de l'homme, de l'homme tel qu'en réalité il se présente à notre époque : l'homme vivant, l'homme tout entier occupé de soi, l'homme qui se fait non seulement le centre de tout ce qui l'intéresse, mais qui ose se prétendre le principe et la raison dernière de toute réalité.
Tout l'homme phénoménal, comme on dit de nos jours, c'est-à-dire avec le revêtement de ses innombrables apparences, s'est comme dressé devant l'Assemblée des Pères conciliaires, des hommes, eux aussi, tous pasteurs et frères, attentifs donc et aimants : l'homme tragique victime de ses propres drames, l'homme qui, hier et aujourd'hui, cherche à se mettre au-dessus des autres, et qui, à cause de cela, est toujours fragile et faux, égoïste et féroce; puis l'homme insatisfait de soi, qui rit et qui pleure.; l'homme versatile, prêt à jouer n'importe quel rôle, et l'homme raide. qui ne croit qu'à la seule réalité scientifique; l'homme tel qu'Il est, qui pense, qui aime, qui travaille, qui attend toujours quelque chose, « l'enfant qui grandit » (Gen., 49, 22), et l'homme qu'on doit considérer avec une certaine vénération à cause de l'innocence de son enfance, le mystère de sa pauvreté et sa douleur pitoyable ; l'homme individualiste et l'homme social ; l'homme, « qui loue le temps passé » et l'homme qui rêve à l'avenir ; l'homme pécheur et l'homme saint ; et ainsi de suite. L'humanisme …
Psaume 62
(suite) ... L'humanisme laïque et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile.
La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'homme qui se fait Dieu.
Qu'est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n'a pas eu lieu. La vieille histoire du bon Samaritain a …Plus
(suite) ... L'humanisme laïque et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile.

La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'homme qui se fait Dieu.

Qu'est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n'a pas eu lieu. La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes pour les hommes l'a envahi tout entier. La découverte et l'étude des besoins humains (et ils sont d'autant plus grands que le fils de la terre se fait plus grand), a absorbé l'attention de notre Synode.

Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l'homme. Et dans l'humanité, qu'a donc considéré cet auguste sénat, qui s'est mis à l'étudier sous la lumière de la divinité ? Il a considéré une fois encore l'éternel double visage de l'homme : sa misère et sa grandeur, son mal profond, indéniable, de soi inguérissable, et ce qu'il garde de bien, toujours marqué de beauté cachée et de souveraineté invincible. Mais il faut reconnaître que ce Concile, dans le jugement qu'il a porté sur l'homme, s'est arrêté bien plus à cet aspect heureux de l'homme qu'à son aspect malheureux. Son attitude a été nettement et volontairement optimiste.

Un courant d'affection et d'admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne. Des erreurs ont été dénoncées. Oui, parce que c'est l'exigence de la charité comme de la vérité mais, à l'adresse des personnes, il n'y eut que rappel, respect et amour. Au lieu de diagnostics déprimants, des remèdes encourageants ; au lieu de présages funestes, des messages de confiance sont partis du Concile vers le monde contemporain : ses valeurs ont été non seulement respectées, mais honorées ; ses efforts soutenus, ses aspirations purifiées et bénies.

Voyez, par exemple : les langues innombrables parlées par les peuples d'aujourd'hui ont été admises à exprimer liturgiquement la parole des hommes à Dieu et la parole de Dieu aux hommes ; à l'homme comme tel, on a reconnu la vocation fondamentale à une plénitude de droits et à une transcendance de destin ; ses aspirations à l'existence, à la dignité de la personne, à la liberté honnête, à la culture, au renouvellement de l'ordre social, à la justice, à la paix, ont été rendues à leur pureté et encouragées ; et à tous les hommes a été adressée l'invitation pastorale et missionnaire à la lumière évangélique. C'est trop brièvement que Nous parlons maintenant des multiples et très vastes questions concernant le bien-être humain, dont le Concile s'est occupé ; et il n'a pas entendu résoudre tous les problèmes urgents de la vie moderne ; certains d'entre eux ont été réservés à une étude ultérieure que l'Eglise se propose de faire, beaucoup ont été tentés en termes très brefs et généraux, susceptibles par conséquent d'approfondissements ultérieurs et d'applications diverses.

Mais il est bon de noter ici une chose : le magistère de l'Eglise, bien qu'il n'ait pas voulu se prononcer sous forme de sentences dogmatiques extraordinaires, a étendu son enseignement autorisé à une quantité de questions qui engagent aujourd'hui la conscience et l'activité de l'homme ; il en est venu, pour ainsi dire, à dialoguer avec lui; et tout en conservant toujours l'autorité et la force qui lui sont propres, il a pris la voix familière et amie de la charité pastorale, il a désiré se faire écouter et comprendre de tous les hommes; il ne s'est pas seulement adressé à l'intelligence spéculative, mais il a cherché à s'exprimer aussi dans le style de la conversation ordinaire. En faisant appel à l'expérience vécue, en utilisant les ressources du sentiment et du coeur, en donnant à la parole plus d'attrait, de vivacité et de force persuasive, il a parlé à l'homme d'aujourd'hui, tel qu'il est.

Il est encore un autre point que Nous devrions relever : toute cette richesse doctrinale ne vise qu'à une chose : servir l'homme. Il s'agit, bien entendu, de tout homme, quels que soient sa condition, sa misère et ses besoins. L'Église s'est pour ainsi dire proclamée la servante de l'humanité juste au moment où son magistère ecclésiastique et son gouvernement pastoral ont, en raison de la solennité du Concile, revêtu une plus grande splendeur et une plus grande force:l'idée de service a occupé une place centrale dans le Concile. Tout cela, et tout ce que Nous pourrions encore dire sur la valeur humaine du Concile, a-t-il peut-être fait dévier la pensée de l'Eglise en Concile vers les positions anthropocentriques prises par la culture moderne ?

Non, l'Église n'a pas dévié, mais elle s'est tournée vers l'homme. Et celui qui considère avec attention cet intérêt prépondérant porté par le Concile aux valeurs humaines et temporelles ne peut nier d'une part que le motif de cet intérêt se trouve dans le caractère pastoral que le Concile a voulu et dont il a fait en quelque sorte son programme et, d'autre part, il devra reconnaître que cette préoccupation elle-même n'est jamais dissociée des préoccupations religieuses les plus authentiques, qu'il s'agisse de la charité qui seule suscite ces préoccupations (et là où se trouve la charité là se trouve Dieu), ou du lien – constamment affirmé et mis en valeur par le Concile – existant entre les valeurs humaines et temporelles et les valeurs proprement spirituelles, religieuses et éternelles. L'Église se penche sur l'homme et sur la terre, mais c'est vers le royaume de Dieu que son élan la porte.

La mentalité moderne, habituée à juger toutes choses d'après leur valeur, c'est-à-dire leur utilité, voudra bien admettre que la valeur du Concile est grande au moins pour ce motif : tout y a été orienté à l'utilité de l'homme. Qu'on ne déclare donc jamais inutile une religion comme la religion catholique qui, dans sa forme la plus consciente et la plus efficace, comme est celle du Concile, proclame qu'elle est tout entière au service du bien de l'homme. La religion catholique et la vie humaine réaffirment ainsi leur alliance, leur convergence vers une seule réalité humaine : la religion catholique est pour l'humanité ; en un certain sens, elle est la vie de l'humanité. Elle est la vie, par l'explication que notre religion donne de l'homme ; la seule explication, en fin de compte, exacte et sublime. (L'homme laissé à lui-même n'est-il pas un mystère à ses propres yeux ?)

Elle donne cette explication précisément en vertu de sa science de Dieu :
pour connaître l'homme, l'homme vrai, l'homme tout entier, il faut connaître Dieu. Qu'il Nous suffise pour le moment de citer à l'appui de cette affirmation le mot brûlant de sainte Catherine de Sienne : « C'est dans ta nature, ô Dieu éternel, que je connaîtrai ma propre nature. » (Or. 24.) La religion catholique est la vie, parce qu'elle décrit la nature et la destinée de l'homme ; elle donne à celui-ci son véritable sens. Elle est la vie, parce qu'elle constitue la loi suprême de la vie et qu'elle infuse à la vie cette énergie mystérieuse qui la rend vraiment divine.

Mais, vénérables Frères et vous tous, Nos chers fils ici présents, si nous nous rappelons qu'à travers le visage de tout homme - spécialement lorsque les larmes et les souffrances l'ont rendu plus transparent - Nous pouvons et devons reconnaître le visage du Christ (cf. Matt., 25, 40), le Fils de l'homme, et si sur le visage du Christ nous pouvons et devons reconnaître le visage du Père céleste : « Qui me voit, dit Jésus, voit aussi le Père » (Jean, 14, 9), notre humanisme devient christianisme, et notre christianisme se fait théocentrique, si bien que nous pouvons également affirmer : pour connaître Dieu, il faut connaître l'homme.

Mais alors, ce Concile, dont les travaux et les préoccupations ont été consacrés principalement à l'homme, ne serait-il pas destiné à ouvrir une nouvelle fois au monde moderne les voies d'une ascension vers la liberté et le vrai bonheur ? Ne donnerait-il pas, en fin de compte, un enseignement simple, neuf, neuf et solennel pour apprendre à aimer l'homme afin d'aimer Dieu ?

Aimer l'homme, disons-Nous non pas comme un simple moyen, mais comme un premier terme dans la montée vers le terme suprême et transcendant. Et alors, le Concile tout entier se résume finalement dans cette conclusion religieuse: il n'est pas autre chose qu'un appel amical et pressant qui convie l'humanité à retrouver, par la voie de l'amour fraternel, ce Dieu dont on a pu dire : « S'éloigner de lui, c'est périr; se tourner vers lui, c'est ressusciter; demeurer en lui, c'est être inébranlable...; retourner à lui, c'est renaître; habiter en lui, c'est vivre, » (Saint Augustin, Solil. l, 1,3; P. L., 32, 870.) Voilà ce que Nous espérons au terme de ce second Concile oecuménique du Vatican et au début de l'entreprise de renouvellement humain et religieux qu'il s'était proposé d'étudier et de promouvoir; voilà ce que Nous espérons pour nous-mêmes, vénérables Frères et Pères de ce même Concile; voilà ce que nous espérons pour l'humanité tout entière qu'ici nous avons appris à aimer davantage et à mieux servir.

Et tandis que, dans ce but, Nous invoquons encore l'intercession des saints Jean-Baptiste et Joseph, patrons de ce Synode oecuménique, des saints apôtres Pierre et Paul, fondements et colonnes de la Sainte Église, auxquels Nous associons sait Ambroise, l'évêque dont Nous célébrons aujourd'hui la fêle, unissant en lui de quelque façon l'Église d'Orient et celle d'Occident, Nous implorons également et de tout coeur la protection de la Très Sainte Vierge Marie, mère du Christ, et que pour cela Nous appelons aussi Mère de l'Église, et d'une seule voix, d'un seul coeur, nous rendons grâce et gloire au Dieu vivant et véritable, au Dieu unique et souverain, au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Amen. »
Francesco Federico
Voici les conséquences de la messe "novus ordo" du maçon Montini:
Aberrazioni del "novus ordo missae" n.1 : La comunione self-service
Aberrazioni del "Novus Ordo Missae" n. 2 : La Messa con i carri allegorici
Aberrazioni del "Novus ordo Missae" n. 3 : Il prete mangiafuoco
Aberrazioni del "Novus Ordo Missae" n. 4 : La carnevalata
Aberrazioni del "Novus Ordo Missae" n.5: Il Mago di Oz
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"Messa …Plus
Voici les conséquences de la messe "novus ordo" du maçon Montini:

Aberrazioni del "novus ordo missae" n.1 : La comunione self-service

Aberrazioni del "Novus Ordo Missae" n. 2 : La Messa con i carri allegorici

Aberrazioni del "Novus ordo Missae" n. 3 : Il prete mangiafuoco

Aberrazioni del "Novus Ordo Missae" n. 4 : La carnevalata

Aberrazioni del "Novus Ordo Missae" n.5: Il Mago di Oz

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"Messa" con i serpenti

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Sancta Missa Secundum Cardinalem Sanctae Romanae Ecclesiae Bergoglio sive Papam Franciscum

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Aberrazioni del "Novus Ordo Missae" N. 6 : Comunione con i Pagliacci Blu

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Aberrazioni del "Novus Ordo Missae" N. 7 Introito con i pagliacci

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Aberrazioni del "Novus Ordo Missae" N.8 : Messa tango alla presenza di un cardinale

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Aberrazioni del novus ordo missae n.9 : "Presbyterus ex machina"

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Aberrazioni novus ordo missae n. 10 : Messa di Natale di mezzanotte Chiesa San Rocco Torino (Natale 2017)
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Senza parole: quando fare la comunione non ha più nulla di sacro
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Aberrazioni "Novus Ordo Missae" n. 11. Domenica delle Palme 2018
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I frutti del concilio: Prete spara acqua benedetta

Aberrazioni novus ordo missae N. 12 : "L'ostensorio volante"
Catholique et Français
"Saint" Paul VI (discours à l'ONU/octobre 1965) : "...convaincu comme Nous le sommes que cette Organisation des Nations Unies représente le chemin obligé de la Civilisation et de la Paix mondiale... Les peuples se tournent vers les Nations Unies comme vers l'ultime espoir de la Concorde et de la Paix : Nous osons apporter ici, avec le Nôtre, leur tribut d'Honneur et d'Espérance... Merci à vous …Plus
"Saint" Paul VI (discours à l'ONU/octobre 1965) : "...convaincu comme Nous le sommes que cette Organisation des Nations Unies représente le chemin obligé de la Civilisation et de la Paix mondiale... Les peuples se tournent vers les Nations Unies comme vers l'ultime espoir de la Concorde et de la Paix : Nous osons apporter ici, avec le Nôtre, leur tribut d'Honneur et d'Espérance... Merci à vous, Gloire à vous, qui depuis vingt ans travaillez pour la Paix, et qui avez même donné à cette sainte Cause d'illustres victimes !... Vous avez, Messieurs, accompli, et vous accomplissez une grande oeuvre : vous enseignez aux hommes la Paix. L'ONU est la grande école où l'on reçoit cette éducation, et nous sommes ici dans l'Aula Magna de cette école. Quiconque (quiconque !!!) prend place ici devient élève et devient maître dans l'art de construire la Paix. Et quand vous sortez de cette salle, le monde regarde vers vous comme vers les architectes, les constructeurs de la Paix... C'est ce qu'il y a de plus beau dans l'O.N.U., c'est son visage humain le plus authentique; c'est l'idéal dont rêve l'Humanité dans son pélerinage à travers le temps; c'est le plus grand espoir du monde ! Nous oserons dire : c'est le Reflet du Dessein de Dieu..." Sic ! (source w2.Vatican.va) >>> 😲 😲 😲 <<< "...N'attendons pas que vienne de Rome un appel à la pénitence de la part du Saint-Père pour le monde entier... Elle (Notre-Dame de Fatima) a dit, aussi bien à mes cousins qu'à moi-même, que Dieu donnait les deux derniers Remèdes au monde : le Saint Rosaire et la Dévotion au Coeur Immaculé de Marie, et ceux-ci étant les deux derniers Remèdes, cela signifie qu'il n'y en aura pas d'autres !... Lorsque Dieu va châtier le monde, Il épuise auparavant tous les autres recours. Or, quand Il a vu que le monde n'a fait aucun cas, alors comme nous dirions dans notre façon imparfaite de parler, Il nous offre avec une certaine crainte le dernier Moyen de Salut : Sa Très Sainte Mère. Car si nous méprisons et repoussons cet ultime Moyen, nous n'aurons plus le Pardon du Ciel, parce que nous aurons commis un péché que l'Evangile appèle le péché contre l'Esprit Saint, qui consiste à repousser ouvertement, en toute connaissance et volonté, le Salut qu'on nous offre..." (entretien de Soeur Lucie avec le père Fuentès, le 26 décembre 1957)
Qui a raison ? Qui a tort ? Le triomphant "Saint" Paul VI de 1965 ou la très humble et pauvrette soeur Lucie en 1957 ? Où est la "désorientation diabolique" ? Où est l'imposture ? Par quelle "fissure" (sic !) sont entrées les "fumées de Satan" (sic !) dont s'est lamenté "saint" Paul VI dans une très étrange homélie de juin 1972 ? A Fatima ? Dans la Rome de "saint" Paul VI et à l'ONU ? Au Grand Orient ou dans le Coeur Immaculé de Marie ? De la réponse à cette QUESTION SIMPLE ET CLAIRE MAIS GRAVISSIME dépend le sort du monde, la Paix du monde ! Kyrie Eleison ! 🙏 🙏 🙏
AveMaria44
Oui, merci à Catholique et Français de nous rafraichir la mémoire, de nous montrer comment un "saint" pape peut s'exprimer et rester pape envers et contre tout..Quelques uns disent : " ce n'est pas à nous de juger", d'autres "c'est impossible" alors il n'y a plus.....
Catholique et Français
"Saint" Paul VI "se rendit à l'ONU le 4 octobre 1965, au début de la 4° session du Concile Vatican II. Pour la première fois, un Pape visitait cette institution mondialiste où domine la Franc-Maçonnerie. Après s'être recueilli dans la "Chambre de Méditation" (voir la photographie ci-après), véritable "sanctuaire oecuménique de la Religion Universelle", il prononça un discours devant l'Assemblée …Plus
"Saint" Paul VI "se rendit à l'ONU le 4 octobre 1965, au début de la 4° session du Concile Vatican II. Pour la première fois, un Pape visitait cette institution mondialiste où domine la Franc-Maçonnerie. Après s'être recueilli dans la "Chambre de Méditation" (voir la photographie ci-après), véritable "sanctuaire oecuménique de la Religion Universelle", il prononça un discours devant l'Assemblée Générale des Nations Unies, qui fit de l'Eglise Catholique "la puissante inspiratrice d'une politique internationale nouvelle, de concert avec les autres religions et idéologies, unie dans la même solidarité et fraternité". Il présenta l'ONU comme l'"ultime espoir de la Concorde et de la Paix". "Plus jamais la guerre !", s'exclama-t-il plusieurs fois, c'était possible grâce à la collaboration fraternelle des peuples, fondée sur les "Droits de l'Homme" et avant tout la "Liberté Religieuse"". 🥴
Chambre de Méditation de l'ONU :
Francesco I
Psaume 62
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
"@Francesco I
Lire « La fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu » ( pape S. Paul VI )"

Ben justement, après lecture, on voit mal comment l'arbre Vatican II qui a produit autant de fruits pourris pourrait être un bon arbre !
"Fumée de Satan entrée par quelques fissures"
"Doute"
"Incertitude"
"Problématique"
"Inquiétude"
"Insatisfaction"
"Affrontement"
"Perte …
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La louange de mes lèvres
"@Francesco I
Lire « La fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu » ( pape S. Paul VI )"


Ben justement, après lecture, on voit mal comment l'arbre Vatican II qui a produit autant de fruits pourris pourrait être un bon arbre !

"Fumée de Satan entrée par quelques fissures"
"Doute"
"Incertitude"
"Problématique"
"Inquiétude"
"Insatisfaction"
"Affrontement"
"Perte de confiance"
"Nuages, tempête, ténèbres, recherche, incertitude"

"Séparation, creuser des abîmes"

Et dire que certaines vipères anticléricales (les mêmes qui défendent la licéité des unions civiles homosexuelles) n'hésitent plus aujourd'hui à déclarer ouvertement leur haine du Traditionalisme fidèle à l'Eglise telle qu'avant Vatican II.

Vraiment, Satan ne se divise pas !

Un autre des fruits pourris de la réforme protestantisante de la Messe :
Psaume 62
Il n’est pas de véritable Tradition catholique qui puisse s’opposer au Magistère des papes, qui pourtant ici sont reconnus comme papes, s’agissant de leur magistère ordinaire et universel en matière de foi et de morale, quoi qu’en ait dit très imprudemment et en partie hérétiquement l’archevêque excommunié et schismatique Marcel Lefebvre :
« Quant à déterminer quelles doctrines sont renfermées …Plus
Il n’est pas de véritable Tradition catholique qui puisse s’opposer au Magistère des papes, qui pourtant ici sont reconnus comme papes, s’agissant de leur magistère ordinaire et universel en matière de foi et de morale, quoi qu’en ait dit très imprudemment et en partie hérétiquement l’archevêque excommunié et schismatique Marcel Lefebvre :

« Quant à déterminer quelles doctrines sont renfermées dans cette révélation divine, c’est la mission de l’Église enseignante, à laquelle Dieu a confié la garde et l’interprétation de sa parole ; dans l’Église, le docteur suprême est le Pontife Romain. L’union des esprits réclame donc, avec un parfait accord dans la même foi, une parfaite soumission et obéissance des volontés à l’Église et au pontife Romain, comme à Dieu lui-même. » ( Léon XIII,10 Janvier 1890, Sapientiae Christianae ).

« Si les catholiques Nous écoutent, comme c’est leur devoir, ils sauront exactement quels sont les devoirs de chacun tant en théorie qu’en pratique. En théorie d’abord, il est nécessaire de s’en tenir avec une adhésion inébranlable à tout ce que les Pontifes romains ont enseigné ou ENSEIGNERONT et, toutes les fois que les circonstances l’exigeront, d’en faire profession publique ». ( Léon XIII, Enc.Immorte Dei, 1.11.1895 )

« En effet, tous ceux qui résistent obstinément aux Prélats légitimes de l’Église, spécialement au Souverain Pontife de tous, et refusent d’exécuter leurs ordres, ne reconnaissant pas leur dignité, ont toujours été reconnus comme SCHISMATIQUES par l’Église Catholique. » ( Encyclique Quartus supra, Pie IX )

« Il s’agit en effet, vénérables frères et bien-aimés fils, d’accorder ou de refuser obéissance au Siège Apostolique ; Il s’agit de reconnaitre sa Suprême Autorité même sur vos Églises, et non seulement quant à la Foi, mais encore quant à la discipline : celui qui la nie est HÉRÉTIQUE ; celui qui la reconnait et qui refuse opiniâtrement de lui obéir est digne d’ANATHÈME. » ( Encyclique « Quae in patriarchatu », 1er septembre 1887, Pie IX ).

Dans Quanta cura (1864), Pie IX a condamné comme souverainement contraire au dogme l’opinion qui prétend « qu’on peut, sans péché et sans préjudice de la profession de foi chrétienne, refuser son assentiment et son obéissance aux jugements et aux décrets du Siège Apostolique, dont l’objet avoué ne regarde que le bien général, les droits et la discipline de l’Église, pourvu qu’il n’atteigne ni la foi, ni les mœurs. »

« C’est de là
(du Siège apostolique) que les catholiques reçoivent ce qu’ils doivent savoir ». ( Pie XI, Enc. Mortalium animos, 6.1.1928 )

« Si donc quelqu’un dit que le Pontife romain n’a qu’une charge d’inspection ou de direction et non un pouvoir plénier et souverain de juridiction sur toute l’Église, non seulement en ce qui touche à la foi et aux mœurs, mais encore en ce qui touche à la discipline et au gouvernement de l’Église répandue dans le monde entier, ou qu’il n’a qu’une part plus importante et non la plénitude totale de ce pouvoir suprême ; ou que son pouvoir n’est pas ordinaire ni immédiat sur toutes et chacune des églises comme sur tous et chacun des pasteurs et des fidèles, qu’il soit anathème. » ( Pastor Æternus, Concile Vatican I )

« C’est pourquoi nul ne sera sauvé si, sachant que l’Église a été divinement instituée par le Christ, il n’accepte pas cependant de se soumettre à l’Église ou refuse l’obéissance au Pontife romain, vicaire du Christ sur terre( Lettre du Saint-Office à l’Évêque de Boston, DS 3867, Pie XII)

Droit Canon. 218 : « § 1 Le Pontife Romain successeur de Saint Pierre dans sa primauté, a non seulement la primauté d’honneur, mais le pouvoir de juridiction suprême et entier sur l'Église Universelle, tant dans les matières qui concernent la foi et les mœurs, que dans celles qui se rapportent à la discipline et au gouvernement de l'Église répandue dans le monde entier. »

PIE XII (Encyclique Mystici corporis, 29 juin 1943) :

« Ceux-là se trompent donc dangereusement qui croient pouvoir s’attacher au Christ Tête de l’Église sans adhérer fidèlement à son Vicaire sur la terre. Car en supprimant ce Chef visible et en brisant les liens visibles de l’unité, ils obscurcissent et déforment le Corps mystique du Rédempteur au point qu’il ne puisse plus être reconnu ni trouvé par les hommes en quête du port du salut éternel»

Léon XIII (Encyclique Satis cognitum, 29 juin 1896) :

« Il est donc évident […] que Jésus-Christ a institué dans l’Église un magistère VIVANT (1), authentique et, de plus, PERPÉTUEL, qu’il a investi de sa propre autorité, revêtu de l’Esprit de vérité, confirmé par des miracles, et il a voulu et très sévèrement ordonné que les enseignements doctrinaux de ce magistère fussent reçus comme les siens propres. »

[ (1) « Un magistère vivant, c’est-à-dire qui s’exerce continuellement dans l’Église par la communication de la doctrine révélée. Ce magistère est vivant, en tant qu’il s’oppose au magistère encore exercé actuellement dans l’Église par des hommes qui ont disparu, mais auxquels leurs ouvrages ont survécu. Les protestants admettent que les Apôtres exercent encore actuellement dans l’Eglise un magistère, mais seulement par l’influence de leurs écrits : ils n’admettent donc qu’un magistère pour ainsi dire posthume » (« Tradition et Magistère », III, 3, 1, in Dictionnaire apologétique de la foi catholique (DAFC) IV, 1922 )

« Magistère […] vivant, c’est-à-dire qui demeure toujours dans des maîtres VIVANTS et s’exprime par leur bouche, et non pas ce Magistère, divin sans doute, mais mort, que les protestants cherchent dans l’Écriture » ( Auguste-Alexis GOUPIL, S.J., La Règle de la Foi )
]

Post-Scriptum : La vipère calomniatrice ( qui m’accuse encore mensongèrement d’être « anticlérical », « fasciné par l’esprit révolutionnaire » et d’avoir défendu la licéité en soi d’une forme d’union civile unisexe, après avoir plusieurs fois déformé mon opinion – ce qui en dit long sur son honnêteté intellectuelle et ses intentions - que j’ai présentée comme faillible et susceptible d'être corrigée par le Magistère ) ajoute son esprit de division faussement traditionnel à l’esprit de division faussement « conciliaire » des milieux progressistes qu’en le cas d’espèce le pape Saint Paul VI visait particulièrement dans son homélie sur la fumée de Satan.
Francesco I
@La louange de mes lèvres
Et la bague donnée à Arthur Michael Ramsey (son «frère» de la loge maçonnique)?
POURQUOI PAUL VI A-T-IL PORTÉ LE PECTORAL DES
PRÊTRES DE L’ANCIENNE ALLIANCE ?
QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ?
Psaume 62
@Francesco I Après une recherche sur Internet, je n'ai pas trouvé la preuve que Arthur Michael Ramsey, archevêque anglican de Canterbury du temps de Paul VI, fût un franc-maçon. A la différence du franc-maçon Andrew Michael Ramsay qui vécut au XVIIIe siècle fr.wikipedia.org/wiki/Andrew_Michael_Ramsay
Pour ce qui est de l'ephod, je ne partage pas du tout la croyance survivantiste et d'autres …Plus
@Francesco I Après une recherche sur Internet, je n'ai pas trouvé la preuve que Arthur Michael Ramsey, archevêque anglican de Canterbury du temps de Paul VI, fût un franc-maçon. A la différence du franc-maçon Andrew Michael Ramsay qui vécut au XVIIIe siècle fr.wikipedia.org/wiki/Andrew_Michael_Ramsay

Pour ce qui est de l'ephod, je ne partage pas du tout la croyance survivantiste et d'autres idées de l'analyse de cet article d'un survivantiste, mais sur la question du port de l'ephod par Paul VI, son analyse est plutôt pertinente.
AveMaria44
"Après une recherche sur Internet, je n'ai pas trouvé la preuve que Arthur Michael Ramsey, archevêque anglican de Canterbury du temps de Paul VI, fût un franc-maçon." Et la reine d'Angleterre à votre avis elle est quoi ???
Psaume 62
« Et la reine d'Angleterre à votre avis elle est quoi ??? »
... Elle est reine d’Angleterre ! [ Et en même temps gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre, en tant que souverain du Royaume-Uni, depuis son couronnement, en 1953. L'Église d'Angleterre est l'« Église mère » de la Communion anglicane. L'archevêque de Canterbury est le primat de l'Église d'Angleterre ]. Elle n’est donc pas franc-…Plus
« Et la reine d'Angleterre à votre avis elle est quoi ??? »

... Elle est reine d’Angleterre ! [ Et en même temps gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre, en tant que souverain du Royaume-Uni, depuis son couronnement, en 1953. L'Église d'Angleterre est l'« Église mère » de la Communion anglicane. L'archevêque de Canterbury est le primat de l'Église d'Angleterre ]. Elle n’est donc pas franc-maçonne à la différence de certains membres de la famille royale britannique qui le furent et le sont, et à l’instar hélas de certains membres de la famille royale française et des familles royales européennes www.jlturbet.net/article-princes… Citation de cet article : « Mais il ne semble pas que la famille Windsor actuelle semble vouloir reprendre le flambeau maçonnique. »

Conclusion : La Franc-maçonnerie au Royaume-Uni est certes une institution qui a pignon sur rue, comme par exemple aussi en France, mais il n’est pas honnête d’imputer sans preuves matérielles quelque appartenance ou allégeance maçonnique à des personnalités telles que la reine Elizabeth II, cet Arthur Michael Ramsey archevêque anglican de Canterbury du temps de Paul VI, et a fortiori le pape Paul VI lui-même, et cela même si l’on est en total désaccord avec certains de ses actes politiques, gouvernementaux, pastoraux, disciplinaires, liturgiques et même doctrinaux. Il n’existe aucune preuve irréfutable que Paul VI fût affilié à une Loge maçonnique, en dehors de supputations hasardeuses et biaisées idéologiquement. C’est du reste l’un des travers de votre mouvance anti-Vatican II qui la discrédite grandement : vous pratiquez habituellement et de manière décomplexée le péché de calomnie ou/et de jugement téméraire d’intention qui sont des péchés graves au regard de la morale catholique.
Psaume 62
@Francesco I copie @Jean de Roquefort
Ces accusations sont aussi hasardeuses que calomnieuses. J’ai pu déjà constater sur Internet des raccourcis mensongers, des montages et des falsifications décomplexés de la part de traditionalistes anticonciliaires adeptes en l’occurrence du principe cynique et machiavélique « la fin justifie les moyens ».
D’abord, première évidence, cette tombe n’est …Plus
@Francesco I copie @Jean de Roquefort
Ces accusations sont aussi hasardeuses que calomnieuses. J’ai pu déjà constater sur Internet des raccourcis mensongers, des montages et des falsifications décomplexés de la part de traditionalistes anticonciliaires adeptes en l’occurrence du principe cynique et machiavélique « la fin justifie les moyens ».

D’abord, première évidence, cette tombe n’est pas celle de Paul VI lui-même. Deuxième évidence, à supposer qu’il s’agisse bien d’une tombe des Alghisi de la famille de Giuditta Alghisi, mère de Paul VI ( qui n’est pas juive, au passage, contrairement aux dires d’une rumeur malveillante ), et non pas celle d’une autre famille Alghisi ou celle d’une autre famille aux affinités maçonniques de cette localité de Verolavecchia, il n’en reste pas moins que la mère de Paul VI, Giuditta Alghisi, ayant perdu prématurément ses parents, elle fut placée sous l'autorité d'un tuteur et envoyée dans un pensionnat religieux à Milan. Dans l’hypothèse où son père ou certains de ses aïeux fussent des francs-maçons, elle-même ne fut donc pas éduquée sous l’influence de l’idéologie maçonnique et elle était d’ailleurs connue pour sa grande piété catholique. Et si tant est que cette tombe familiale soit également bien la sienne, il est plus que probable que ces apparents symboles maçonniques ne représentent pas du tout ses convictions profondes et que le commentaire qui accompagne ces photos ( « D’après ce qu’on dit, le dessein et l’ensemble des symboles, auraient été exécutés par Mgr Jean Baptiste Montini » ) sente la calomnie à plein nez ! Il paraît d’ailleurs plutôt anormal que la mère de Paul VI fût enterrée séparément de son mari. Quant à cette étoile à cinq branches sur un gant pontifical d’une gravure en bronze de Paul VI, elle n’est pas une preuve ! Lire à ce propos ces pages : en.calameo.com/read/00462863242dbc023a6e1
AveMaria44
Oui, il était sédéoccupétiste, il pensait que le Siège était occupé, par un intrus philomaçonnique........et c'est pour cela qu'il a fait "l'opération survie" qui est devenue "l'opération suicide" actuellement
Francesco Federico
ne nous laissez pas succomber
@Legio Patria Nostra , vous devriez lire ,Saint Matthieu VII, 15,21 ,le Christ nous JUGE sur nos ACTES ,valable pour tout les Humains Papes comprit .