La "saga Bouflet", acte 6 : la personnalité de notre Seigneur dans l'oeuvre de Maria Valtorta
La "saga Bouflet", acte 7 : l'imposture.
Joachim Bouflet souligne les aspects problématique…
L'incroyable "CV" de monsieur Joachim Boufflet
La personnalité du Christ dans l'oeuvre de Maria Valtorta serait-elle celle d'un homosexuel ??
Dans ce chapitre de son pamphlet, Bouflet devient carrément sordide. On quitte ici l'erreur due à ses manques criants de recherche sérieuse, encore vaguement excusables et assez hilarantes, et on plonge sans plus rire dans la pire des calomnies, sans savoir précisément qui des deux en a eu l'initiative première : Guillaume Chevallier, ou Boufflet.
Mais les deux sont coupables d'un très grave faux témoignage, d'atteinte à la réputation, que ce soit l'un ou l'autre qui s'inspire du second, et cette faute demande réparation.
J'avais eu déjà l'occasion dans un précédent post de réfuter leur très sale insinuation d'une évocation d'un rapport homosexuel entre le Maître et son disciple préféré saint Jean, et pour ne pas faire trop long, je renvoie donc à ce post, qui ne fait que rétablir une vérité ne pouvant être contestée, le reste étant de la pure invention de circonstance de la part des détracteurs, sans aucun rapport avec le texte original de Maria Valtorta.
Réponse aux calomn…
Mais je voudrais expliquer ici ce qui constitue la principale différence entre, d'une part les quatre Evangiles, et d'autre part les écrits de Maria Valtorta, et qui est la cause de telles erreurs, capables de faire peur et de scandaliser - sans raison aucune - des auditeurs trop crédules comme il peut y en avoir quelques-uns sur ce site ou ailleurs.
1 ) Les quatre Evangiles sont volontairement compendieux.
- Dans les saints Evangiles canoniques, il n'y a pas à proprement parler de récits très détaillés des événements.
Je m'explique : sous l'inspiration de l'Esprit-Saint, les Évangélistes - sauf quelques exceptions en saint Jean, et encore... - ont produit une succession de tableaux clairs et limpides, rappelant dans les grandes lignes la Vie de Notre Seigneur.
Chacun de ces tableaux peut être compris en dehors de son contexte, et donner lieu par exemple à un vitrail ou une image d'Épinal, avec une brève sentence pour l'illustrer :
"Je le veux, sois purifié ".
"Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie". "Jésus marche sur la mer"
"Jésus guérit un lépreux"
"Jésus institue l'Eucharistie"
" Jésus meurt sur la croix"
Etc...
Il n'y a pas dans les quatre Evangiles, de notion marquée de circonstances, tout les trop nombreux détails qui pourraient prêter à confusion si on les lisait séparément ont été omis : le but étant de pouvoir lire chaque passage isolément, en allant à l'essentiel, sans fioriture.
Par exemple : si Jésus fait gentillement à un moment une boutade à son apôtre Pierre, il faudrait immédiatement savoir pourquoi, dans quelles circonstances, au risque sinon de n'y rien comprendre et d'interpréter tout de travers. Détail que les Evangiles canoniques ne rapportent donc pas, alors qu'il n'est pas en soit dénué d'intérêt.
Pourquoi les évangélistes ne rentrent-ils pas davantage dans le détail des dialogues quotidiens avec les disciples, du contexte géographique, psychologique etc... alors que cela aurait été possible ? Parce que ce qu'ils nous disent suffit à ce que nous croyions au Christ.
En bref :
Le but des quatre évangélistes n'est pas de nous faire le récit détaillé de la Vie du Christ, mais de nous transmettre juste ce qu'il suffit d'éléments véridiques concernant sa Vie et ses Paroles pour que nous puissions croire en Lui.
Au risque même que cela en devienne squelettique !
Comme par exemple en Marc 11, où si l'on prend les événements au pied de la lettre en affirmant : "Ça c'est passé exactement comme saint Marc le dit ! ", alors nous nous trouvons en présence d'un Christ carrément autiste, qui va au temple "pour regarder partout" sans lâcher un seul mot, sauf le soir venu, et uniquement pour maudir un figuier !
Et les disciples du Christ seraient tout semblables à Lui, mais en pire : pas un seul mot durant deux jours, sauf Pierre pour dire le lendemain : "Maitre, regarde ! Le figuier que tu as maudit est desséché !" histoire d'essayer de tirer son Maître de son profond mutisme...
Cela ne tient pas debout. On le pressent au contraire en lisant saint Jean : ni le Seigneur, ni ses disciples n'étaient gênés pour parler au quotidien en toute circonstances, que ce soit entre eux, ou avec les personnes rencontrées comme la samaritaine, ou Nicodème par exemple.
Mais quoi qu'il en soit : même l'Evangile selon saint Marc arrive à susciter notre foi dans le Verbe Incarné, et c'est son but.
2 ) L'oeuvre de Maria Valtorta
- Par contre, dans l'oeuvre de Maria Valtorta , il y a un récit très détaillé de la Vie du Christ : ce ne sont plus de simples images d'Épinal ou des vitraux successifs, mais une histoire précise, qui décrit une vision prise sur le vif, avec une abondance de descriptions, avec une suite logique dans les différents récits, tant au niveau de l'action que sur le plan psychologique des personnages.
CELA IMPLIQUE QUE L'ON NE PUISSE PAS COMPRENDRE N'IMPORTE QUELLE PHRASE DE CE RÉCIT, SI ON LA TIRE DE SON CONTEXTE, comme le font Bufflet et Chevallier avec une telle négligence et un tel aplomb !
Autant on peut citer sans dommage ( et encore, avec prudence ) un micro-passage des quatre Évangiles, autant cela devient souvent impossible lorsqu'il s'agit d'un suivi si incroyablement détaillé, comme dans Maria Valtorta.
Et le cas typique de cette négligence coupable menant à un total contre-sens est un des exemple pris par Bouflet, que nous allons remettre dans son contexte pour pouvoir enfin le comprendre correctement.
Le contexte de la citation incriminée :
maria-valtorta.org/Publication/TOME 07/07-224.htm
Jésus est profondément las, affligé par le comportement de Judas, depuis déjà un certain temps. Ses apôtres ne peuvent que s'en apercevoir, et en discutent soucieusement , à quelques pas derrière lui, sur le chemin.
Et en particulier, la question se fait jour de savoir si Jésus connaît toujours tout par avance, en tant que Dieu, ce que saint Jean se propose d'aller demander à Jésus, en prenant de l'avance sur le groupe de ses confrères : ils sont d'accord, et le voici parti ( à quelques mètres plus loin, sous le regard de tous ! )
Et voilà que Jésus, au lieu de rester dans sa tristesse qui l'accable, accueille avec joie et reconnaissance la venue auprès de Lui de son disciple bien-aimé, trouvant dans "un moment d'amour ( pur) partagé avec lui" le réconfort intérieur à ses profondes souffrances morales.
La discution se poursuit entre eux de manière absolument innocente !
Et voilà : le contexte que Bufflet avait mis tous ces soins à bien cacher, pour faire de cette citation innocente s'il en est, quelque-chose D'ABOMINABLE !
Honte à lui.
Quelle négligence inqualifiable, quelle légèreté dans son jugement, et quel mépris pour ses propres lecteurs, qu'il trouve normal d'embobiner ainsi dans des mensonges grossiers et vulgaires !
Et le pire, c'est que CELA MARCHE, notamment sur les lecteurs les plus vulnérables.