Le can. 188, 4° du Code de 1917. Ce texte vise uniquement le cas du clerc qui a fide catholica publice defecerit. L’expression vise l’apostasie et non l’hérésie. Les manuels ou traités de droit canonique traduisent cette “défection publique de la foi catholique” par l’apostasie, crime bien plus grave que l’hérésie.[1]

[1] Émile Jombart, Memento de droit canon, à l’usage des clercs, religieux, religieuses et laïcs, Paris, Beauchesne, 1958, p. 37, parle « d’apostasie publique de la foi catholique » ; Georges Bareille, Code du droit canonique, Modifications introduites dans la précédente législation de l’Église, Montréjeau, Cardeilhac-Soubiron / Arras, Brunet, 1929, p. 50, vise le clerc qui « apostasie publiquement » ; le Traité de droit canonique, t. 1, Publié sous la dir. de R. Naz, Paris, Letouzey et Ané, 21954, § 470, p. 343, traduit l’expression par « apostasie de la foi catholique ». Pour J. Bouché, art. « Apostasie », Dictionnaire de droit canonique, t. 1, Publié sous la dir. de R. Naz, Paris, Letouzey et Ané, 1935, col. 640-652 [col. 643], « l’idée d’abandon ou de défection est bien celle qui traduit le mieux le mouvement essentiel ou constitutif de l’apostasie. » L’abbé P. Pellé, Le Droit pénal de l’Église, Paris, Lethielleux, 1939, p. 223, écrit que « le mot grec apostasia signifie, en effet, défection. » Le can. 1325, § 2 reste dans ce champ lexical en appelant apostat celui qui « a fide christiana totaliter recedit ». Par comparaison, le can. 2339 prive de sépulture les « apostats a fide, les hérétiques ou les schismatiques », distinguant bien le rejet total de la foi de son rejet partiel.

Le canon 188, 4° ne vise que "l'apostasie publique de la foi catholique" ET NON L'HÉRÉSIE à moins qu'elle ne soit accompagnée d'une adhésion publique à une fausse religion/secte. Un curé qui déclare être devenu Témoins de Jehovah est concerné, mais pas s'il répand des hérésies publiquement puisque dans ce cas, "on doit procéder contre lui conformément au droit" (c. 1347 §3 extrêmement clair, et il n'y a qu'une seule définition de l'hérésie au droit canon et pas 36 : c. 1325 §2). Puisque vous citez NAZ, il emploie bien le terme "APOSTASIE" de même que de nombreux autres canonistes...

Se baser encore et toujours sur la "Bulle de Paul IV" alors que "TOUS les théologiens catholiques ont nié qu’elle était dogmatique" (cardinal Hergenröther) et qu’elle est abrogée, relève de la fausseté et du "ridicule" (le mot est de lui). Cf. le livret ci-dessous... Idem pour le Canon 188, 4° (2ème partie) qui ne vise pas le cas de l'hérésie... Mais on continue quand même......
La bulle de Paul IV est obsolète et n'a plus de valeur juridique, elle n'a pas été reprise dans la loi en vigueur de l'Église (CIC 1917), et cette Bulle n'a donc plus force de loi : Cf. « La Bulle de Paul IV dans la crise actuelle » 74 p. 2022.
Bulle de Paul IV
Fichier PDF BULLE DE PAUL IV non doctrinale mais disciplinaire et abrogée.pdf

Voyez aussi cet article, toujours en ligne de "Medias-presse-info" : qui se termine ainsi :

« Aujourd’hui, le “problème” éclate médiatiquement ! Fait “saint” en un temps record, au mépris de toutes les règles les plus élémentaires de prudence, ces lettres intimes éclairent d’une lumière nouvelle la vie sentimentale de Jean-Paul II. Et cette liaison dangereuse car hautement imprudente qui dura jusqu’à la mort du pape, même si elle ne fut que platonique et épistolaire, [avec aussi de nombreuses rencontres] jette un trouble particulier sur Karol Wotjyla et éclabousse inévitablement sa réputation et démontre, antre autre raison, l’impossibilité d’une réelle canonisation. »
Et l'auteur de l'article ajoute :
« Mon article reprend des faits qui s’avèrent être du domaine public. D’après ces données, des lettres que personne ne peut contester, un jugement d’imprudence et d’amitié dangereuse est porté que je maintiens. Quand une femme mariée déclare à un prêtre “qu’elle lui appartient”, quand les lettres deviennent trop intimes sentimentalement et que l’amitié devient de l’amour, le rôle du prêtre catholique sera de stopper toute correspondance avec cette femme mariée éprise de lui. Bien au contraire, JP II a maintenu ces relations. Hors n’est-il pas écrit “Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur.” Ce qui est valable tout autant pour les femmes qui regardent un homme, bien évidemment ! »

"Saint" Jean-Paul II et son amitié dangereuse avec la philosophe polonaise Anna-Teresa Tymieniecka

Pour démontrer que Jean-Paul II, n'était pas un bon élément dans l'Église, et certainement pas un SAINT dans le sens de modèle à suivre !... car en plus de ses moeurs pour le moins déplacées avec une femme mariée, sa doctrine syncrétiste (Assise 1986 et la suite), il s'est montré comme le protecteur de cardinaux francs-maçons... Villot, Casaroli, Marcinkus, Baggio, ont tous été maintenus à la curie, après l'assassinat de Jean-Paul Ier, alors qu'ils étaient clairement dénoncés par l'enquête, le rapport de Mgr Gagnon... Mgr Gagnon, lui, était un bon élément dans l'Église, mais quand il a vu comment son rapport, pourtant commandé par le pape Paul VI en 1975, était considéré par Wojtyla, il est parti de Rome complètement écoeuré.... Encore une fois, là aussi, ce ne sont pas des ragots mais la pure vérité parfaitement authentifiée, comme le révèle le Père Charles Murr dans son récent livre (en anglais).... Mgr Gagnon qui aimait la vérité, est loin d'être peu fiable !
Il ne faut pas se tromper de cible : ce ne sont pas ceux qui révèlent des faits véridiques certes épouvantables et choquants, qu'il faut attaquer, mais les corrupteurs eux-mêmes, les véritables ennemis de l'Église, les "loups ravisseurs", les "faux apôtres", et qui sont hélas et agissent en son sein....

Trop facile de traiter de "ragots" des faits parfaitement authentifiés.... D'ailleurs, savez-vous que le grand JEAN-PAUL II s'est aussi illustré en étant le protecteur de toute une clique de cardinaux francs-maçons révélés par le rapport de Mgr Gagnon spécialement missionné par le pape Paul VI pour débusquer les prélats francs-maçons du Vatican !? Voyez ce récent post, si vous n'avez pas peur de la vérité :
LA MAÇONNERIE TRIOMPHANTE AU VATICAN (Nouvelles informations)

C'est vous qui refusez la vérité par A PRIORI ! Toutes les questions que vous posez pour tenter de vous échapper de la réalité, trouvent réponse dans le documentaire lui-même, mais que vous n'avez pas du visionner, trop effrayé sans doute de voir la statue de votre idole quelque peu écornée.... Alors, voici quelques extraits du script du documentaire, ce qui sera toujours plus utile que de faire l'autruche (je précise à nouveau que les lettres comme les photos ont été authentifiées par une experte en manuscrits spécialement missionnée ; et je précise aussi que cette découverte n'a pas été analysée lors du procès de canonisation express car non connue ) :
.../...
A l’été 1976, K.W. prévoit de passer quelques jours dans un lieu de toute beauté, non loin de Cracovie, et il demande à Anna-Teresa de se joindre à lui. « Je vais passer ces jours de juillet dans les bois, à camper, près de Rimanov, comme nous l’avons fait il y a deux ans. » et il met son chauffeur à sa disposition, pour l’aller et le retour. « Je pense que c’est le meilleur endroit pour nous retrouver. Nous aurons beaucoup de temps (et personne ne nous dérangera)… » écrit donc K.W…. (le texte manuscrit est montré à l’écran)…
« A l’évidence, c’était un peu jouer avec le feu ! Quand un homme hétérosexuel et une femme séduisante entretiennent une relation très forte, une relation qu’ils cultivent, et qui les engagent dans des échanges intellectuels très intenses, il y a clairement danger ! » (Eamon Duffy, professeur émérite, Histoire du christianisme, Cambridge). Pour en savoir plus sur cette amitié grandissante, Edward Stourton a sollicité le seul journaliste américain à avoir rencontré Anna-Teresa : Carl Bernstein. Elle a confirmé l’existence de ces lettres et lui a même lu une lettre de K.W. pour prouver l’importance qu’elle disait avoir dans sa vie. « Je suis persuadée qu’elle est tombée follement amoureuse de lui au début de leur relation ; ce qui était tout à fait compréhensible : il était bel homme, puissant, promis à un avenir extraordinaire, et il était polonais. Comment ne pas être séduite par tous ces attraits réunis dans une seule et même personne ? » (Marscha Malinowski, experte en manuscrits) « Je pense qu’elle est tombée amoureuse de lui, sans doute à l’été 1975 » (Eugène J. Kisluk, historien et expert en manuscrits). De fait Anna-Teresa avait clairement exprimé ses sentiments au cardinal quand ils travaillaient ensemble sur le livre, à Cracovie. Deux mois après leur rencontre, elle lui a apparemment dit, dans une lettre d’amour, qu’elle désirait être toujours dans ses bras, et y rester, heureuse, et elle s’est excusée à ne pas encore être parvenue à contrôler ses sentiments. Le mot « encore » indique que la question avait déjà été évoquée. Et toute l’année qui a suivi a été marquée par une lutte pour rester dans ce qu’on peut appeler un comportement chrétien convenable… L’aveu d’Anna-Teresa au cardinal posait un problème, et la solution la plus classique aurait été de mettre fin à cette relation. « La solution la plus naturelle pour lui aurait été de cesser tout contact, vu leur situation. Il était un prince de l’Église ; il avait fait vœu de célibat, et un homme dans sa position mettrait sans doute tout de suite de la distance. » (Eugene J. Kisluk) OR, loin de mettre un terme à leur relation, le cardinal offre à Anna-Teresa l’un de ses biens les plus précieux… un objet de dévotion qu’on appelle un scapulaire. « Je pense que l’un des cadeaux les plus précieux qu’elle ait reçu du pape est le scapulaire que son père lui avait donné quand il était enfant, après sa première communion, lors d’un pèlerinage. Ce devait être un objet auquel il tenait beaucoup, et il l’a donné à Teresa… » (Prof. William S. Smith, ami et exécuteur testamentaire d’Anna-Teresa) Ce scapulaire a été retrouvé parmi les affaires d’Anna-Teresa (il est montré à l’écran). Ce cadeau ne laisse aucun doute quant à la force de l’attachement qui liait K.W. à Anna-Teresa. Ce scapulaire est d’ailleurs mentionné à maintes reprises dans les lettres de K.W. Pour ces deux personnes en particulier, il devait avoir une signification supplémentaire. Pour K.W. il était associé à son père et c’est quelque chose qu’il portait contre sa peau sous ses vêtements. C’était donc quelque chose de très intime (il était imprégné de sa sueur)... Cet objet avait une grande valeur pour lui, vu les circonstances dans lesquelles il l’avait reçu, et il y attachait beaucoup d’importance. Mais c’était en quelque sorte pour lui, une façon d’être avec elle.
Durant son séjour aux U.S..A, K.W. passe quelques jours avec Anna-Teresa et sa famille dans une ferme qu’ils possèdent dans les collines du Vermont, à Pomfret (images et photos d’archives exceptionnels sont montrés à l’écran où on le voit en short et maillot de corps). Mgr Diwitch, son secrétaire particulier, est là lui aussi (photos). Anna-Teresa et son hôte font alors de longues promenades dans les bois, dans cette campagne bucolique, pour parler de philosophie… Mais la lettre qu’il lui écrit après son départ laisse entendre qu’elle avait encore du mal à dominer ses sentiments… « J’ai bien reçu vos trois lettres » lui écrit-il le 10 septembre, soit quelques jours après son retour en Europe, « dans vos dernières lettres, vous écrivez que vous vous sentez déchirée ; je ne sais que répondre à cela. » Évoquant alors le scapulaire dont il lui a fait cadeau, il lui écrit que cet objet lui permet « d’accepter et de sentir votre présence partout, dans toutes les situations, que vous soyez près ou loin de moi. » Loin de saisir cette nouvelle occasion de mettre fin à leur relation, il construit au contraire sa lettre autour de l’idée récurrente qu’elle est pour lui un cadeau de Dieu, et que leur amitié s’inscrit dans un dessein divin. « Je me rappelle exactement où j’étais quand vous m’avez dit : Je vous appartiens. Et ce don m’a fait peur. Mais j’ai su tout de suite et je sais encore mieux maintenant qu’il me faut l’accepter comme un don du Ciel… » Cette conviction profonde est ce qui lui permet de continuer. C’est du moins la justification qu’il se donne pour poursuivre leur relation.

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Ca vous viendrait à l'idée d'offrir à votre voisine ou à une collègue de travail votre vieux scapulaire imprégné de votre sueur et donc de votre ADN ????? K.W. n'avait pas les moyens d'offrir un scapulaire neuf ?????

"Vos photos", "votre fantasme", "vos désirs pour des réalités"... = déni de réalité, trop effrayé sans doute de reconnaître les faits, puisque, comme je l'ai rajouté au début de l'article, les lettres comme les photos ont été authentifiées par une experte en manuscrits, spécialement missionnée... Et puisque vous n'avez sans doute pas visionné honnêtement le documentaire de 58 mn, je vous en recopie un passage clef, ce qui sera toujours mieux que de faire l'autruche :
.../...
A l’été 1976, K.W. prévoit de passer quelques jours dans un lieu de toute beauté, non loin de Cracovie, et il demande à Anna-Teresa de se joindre à lui. « Je vais passer ces jours de juillet dans les bois, à camper, près de Rimanov, comme nous l’avons fait il y a deux ans. » et il met son chauffeur à sa disposition, pour l’aller et le retour. « Je pense que c’est le meilleur endroit où nous retrouver. Nous aurons beaucoup de temps (et personne ne nous dérangera)… » écrit donc K.W…. (le texte manuscrit est montré à l’écran)…
« A l’évidence, c’était un peu jouer avec le feu ! Quand un homme hétérosexuel et une femme séduisante entretiennent une relation très forte, une relation qu’ils cultivent, et qui les engagent dans des échanges intellectuels très intenses, il y a clairement danger ! » (Eamon Duffy, professeur émérite, Histoire du christianisme, Cambridge).

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Si on peut être SAINT en procédant de la sorte, quelle débandade ça va être chez les fidèles.... Ça vous viendrait à l'idée de faire du camping dans les bois "là où personne ne nous dérangera" (cf. lettre manuscrite de K.W.) avec votre voisine ou une collègue de travail, et dans une tenue légère, tout en étant marié ??

Pour le reste, nous sommes prévenus par l'Évangile que dans les temps de la fin, il y aura de faux apôtres, des loups ravisseurs, un faux prophète, "déguisé en ange de lumière" qui feront des miracles et des prodiges pour séduire les élus.... "Vous voilà prévenus"...

"Mes affirmations" ??? Vous niez les faits les plus évidents ! Faire du camping, PHOTOS à l'appui, et lettres manuscrites authentiques en appui, avec une femme mariée, dans une tenue très légère, c'est, comme le relève John Cornwell, une "occasion de péché" évidente, à moins que vous ayez perdu tout sens moral ! "et une occasion de péché était aussi mal que le péché lui-même… » (11’45’’)
Si on peut être SAINT en procédant de la sorte, quelle débandade ça va être chez les fidèles.... Ça vous viendrait à l'idée de faire du camping dans les bois "là ou personne ne nous dérangera" (cf. lettre manuscrite de K.W.) avec votre voisine ou une collègue de travail, tout en étant marié ??

Vous n'avez pas lu correctement ou compris le sens du documentaire de 58 mn tout à fait sérieux et objectif, qui n'est ni médisant ni calomnieux mais qui expose les faits tels qu'ils sont preuves indéniables à l"appui (inutile de faire l'autruche) ! Et les problèmes immenses qui s'en suivent !! Ce documentaire vise à démontrer l'anomalie gravissime d'un SAINT canonisé ayant eu des relations déplacées qui s'écartent de la morale catholique.... pendant TRENTE ans et sans l'ombre d'un regret, au contraire ! Tout cela à cause de la suppression du rôle de "l'avocat du diable" dans les procès de canonisation, rôle supprimé par l'intéressé lui-même. Le documentaire souligne que si ce rôle avait été conservé, le procès de canonisation n'aurait pas aboutit.... Nous avons maintenant un "SAINT" scandaleux sur lequel peuvent s'appuyer les jeunes catholiques pour faire du camping avec leur copine, dans les bois "là ou personne ne nous dérangera" (cf. lettre manuscrite de K.W.) ! .... Le scandale, c'est là qu'il se trouve et c'est gravissime !!!

Luther n'était pas pape ! Un curé ou même un évêque ou tout prédicateur "qui répand des hérésies" : "il faut procéder contre lui, conformément au droit" (canon 1347 §3) Cela est parfaitement prévu par le droit canon. Le cas d'un pape ou pseudo est bien différent, car il n'a aucun supérieur pouvant le juger. Partir d'une analyse personnelle jugée certaine (par quelle autorité ?) pour le déclarer non-pape, c'est rejoindre l'hérésie de Jean Hus prétendant pouvoir discerner si le pape est bien vrai pape en examinant "ses oeuvres" !

Erreur condamnée de Jan Hus (qui finit sur le bûcher), n°26 : « Du fait que des électeurs ou la majorité d’entre eux se sont mis d’accord de vive voix sur une personne, conformément aux rites des hommes, cette personne n’est pas par le fait même légitimement élue, ou encore, elle n’est pas par là même le successeur ou le vicaire vrai et manifeste de l’apôtre Pierre ou d’un autre apôtre dans une fonction ecclésiastique. En conséquence, que les électeurs aient bien ou mal élu, nous devons nous fier aux œuvres de l’élu. Car, du fait que quelqu’un agit davantage d’une façon méritoire pour le progrès de l’Église, il possède pour cela un plus grand pouvoir venant de Dieu. » – Condamnée. XVe session du concile de Constance (1415), confirmée en 1418 par le pape Martin V (Denz. 1226). Voir aussi l’erreur n°20, condamnée : « Si le pape est mauvais et surtout s’il est réprouvé, comme Judas l’apôtre, il est du diable… et il n’est pas la tête de la Sainte Église militante, car il ne lui appartient pas. »
Qui peut légitimement contester un pape qui apparemment a été reconnu pacifiquement par l'Église universelle (=corps épiscopal mondial, d'institution divine), démontrant par là sa parfaite légitimité incontestable ?
Nous ne sommes pas habilités à juger de la conformité de la doctrine du pape (cf. Honorius). En jugeant par soi même les doctrines enseignées par l’Église enseignante, on fait du libre examen. C’est un processus inversé qui est d’ailleurs condamné (erreurs de Jan HUS, n°20 et 26).
Lisez attentivement ma réponse à l'abbé Ricossa :
Fichier PDF SODALITIUM ET LA BULLE DE PAUL IV Cum ex Apostolatus, par l'abbé Ricossa.pdf

Oui, comme saint PIE V qui demanda au ROI DE FRANCE de répandre à tous les peuples les aveux du démon lors des exorcismes sur Nicole de VERVINS :
Histoire de Nicole de Vervins, d'après les historiens contemporains et témoins oculaires, ou Le triomphe du Saint-Sacrement sur le démon, à Laon, en 1566 / par l'abbé J. Roger,...

Et connaissez-vous aussi le cas d'ANTOINE GAY ? Renseignez-vous à bonne source en lisant ce livre : LE DIABLE APÔTRE (1821-1871) par Victor de Stenay :
Le diable apôtre par la possession d'Antoine Gay, de Lyon
ou ici :
Fichier PDF De Stenay Victor - Le diable apôtre.pdf

Ou encore, en plus condensé : "Le possédé qui glorifia l'Immaculée"
avec imprimatur de 1952...
canadienfrancais.org/…sedeQuiGlorifiaLImmaculee-canadienfrancais.org.pdf

Vous en apprendrez je pense avec ces bonnes lectures !

Des ragots ??? Le mot est ici très mal choisi avec à l'appui 350 lettres authentiques et des photos édifiantes ! Bien-sûr, ce n'est pas sur cette base qu'on établit la légitimité d'un Pasteur ou non (cf. le catéchisme du Concile de Trente ou encore celui de S. Pie X déjà cité) mais ce n'est pas le but du tout de ce documentaire sérieux, ni même de le juger ou de le condamner à l'Enfer ! Après tout, le scandaleux Alexandre VI Borgia est bien resté pape malgré ses turpitudes et ses vices.... Mais de là à ce qu'il soit canonisé.... c'est une autre histoire !!!! Ce documentaire vise à démontrer l'anomalie gravissime d'un SAINT canonisé ayant eu des relations déplacées avec une femme mariée qui s'écartent de la morale catholique.... pendant TRENTE ans et sans l'ombre d'un regret, au contraire ! Tout cela à cause de la suppression du rôle de "l'avocat du diable" dans les procès de canonisation, rôle supprimé par l'intéressé lui-même. Le documentaire souligne que si ce rôle avait été conservé, le procès de canonisation n'aurait pas aboutit.... Nous avons maintenant un "SAINT" scandaleux sur lequel peuvent s'appuyer les jeunes catholiques pour faire du camping avec leur copine, dans les bois "là où personne ne nous dérangera" (cf. lettre manuscrite de K.W.) ! .... "La doctrine de Jean-Paul II qui doit être combattue" dites-vous : ah !? oui, mais avec quelle autorité ??? Depuis quand, l'Église enseignée corrige et juge l'Église enseignante ??? Sur quelle base juridique et avec quelle légitimité ???

Sur votre premier message vous avez cité St Vincent Ferrier : "En prêtant obéissance à quelqu’un qui n’est pas pape et en lui attribuant les honneurs papaux, on transgresse le 1er commandement de Dieu qui nous interdit d’adorer quiconque en dehors de Lui. Or, qu’est-ce qu’un faux pape, sinon un dieu étranger en ce monde, une image ou représentation fictive du Christ."
Or, je vous signale que ce saint était pourtant UNA CUM un faux pape ! en la personne de Benoît XIII (anti-pape d'Avignon), et ce pendant de nombreuses années.... (il était même son confesseur et il l'a entretenu ainsi dans son usurpation !) ce qui ne l'a pas empêché d'être un saint qui faisait d'ailleurs de nombreux miracles.... Ca ne justifiait pas sa position erronée mais il était de bonne foi dans son erreur et cela n'a pas été un obstacle à sa sainteté !

"Tout cela est entendu" ? écrivez-vous.... Moi, j'en doute quand je lis chez les sedevacantistes qu'il n'y a plus du tout d'Autorité légitime, de ministres légitimes ayant juridiction ordinaire, encore en vie sur cette terre ! Plus de pape légitime depuis 60 ans, plus de cardinaux légitimes non plus et aujourd'hui plus d'évêques légitimes non plus (canoniquement institué par un vrai pape) = Église interrompue dans son fondement hiérarchique d'institution divine ! = Note d'Apostolicité caduque = Église MORTE. C'est évidemment une impossibilité théologique radicale ou alors, il ne faut plus chanter le CREDO ou perdre la Foi !!
« Il [le Christ] voulut qu’il y eut en son Église des Pasteurs et des Docteurs jusqu’à la consommation des siècles » (Pie IX, Pastor Æternus 1870 : “ita in Ecclesia sua Pastores et Doctores usque ad consummationem sæculi, esse voluit.” ) C’est donc une volonté divine (et rien ne peut aller contre : Esther XIII, 9-11) que la juridiction ordinaire ne cesse pas puisque sans celle-ci il ne peut y avoir de « Pasteurs et Docteurs » légitimes. C’est une certitude de Foi, puisqu’en leur absence, l’Église serait interrompue, invisible, donc morte. Cela fait donc partie des exigences de la Foi. Comme l’enseigne le cardinal Cajetan : « impossible que l’Église soit laissée sans pape et sans électeurs de pape » (électeurs qui ne peuvent qu’être de l’Église enseignante, ayant juridiction ordinaire par communication d’un vrai pape, en dernier recours le clergé de Rome.
Simple mais important rappel : « la hiérarchie appartient à la constitution essentielle de l’Église, en tant que le Christ l’a ainsi instituée et fondée.[1] » La hiérarchie légitime (établie par un vrai pape, ayant donc juridiction ordinaire) ne peut donc pas cesser d’exister un seul instant, à défaut de quoi l’Église ne serait plus telle que le Christ l’a divinement instituée. « Il faut aussi nécessairement qu’elle ait toujours un Pape, successeur de saint Pierre, car le siège de Pierre étant le fondement de l’Église, s’il venait à manquer, toute l’Église par là même s’écroulerait aussitôt. L’Apostolicité est une des marques les plus certaines et les plus claires, à laquelle Jésus-Christ a voulu qu’on reconnût son Église.[2] »
Plus de développements ici :
Fichier PDF SODALITIUM ET LA BULLE DE PAUL IV Cum ex Apostolatus, par l'abbé Ricossa.pdf

[1] Théologie dogmatique du R. P. Perrone, Tome V, Migne 1877, p. 307. Et Concile de Trente, session XXIII, canon vi (sous peine d’anathème).
[2] Nouvelle explication du catéchisme de Rodez. Par l’Abbé H. Noël, Vicaire Général du Diocèse, ancien Supérieur du petit Séminaire de Saint-Pierre-sous-Rodez. Approuvé par Mgr l’Évêque de Rodez et Mgr L’Évêque de Mende. Périsse Frères, Libr.-Ed. 1856. t. II. 11e Leçon. De l’Église. Neuvième instruction. Apostolicité de l’Église, p. 125.

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Nouvelle parution en ligne (2024) par le séminaire de la sainte Trinité (USA) :
Cours complet de théologie / droit canonique sur l'hérésie / la Bulle de Paul IV / Le Canon 188, 4° :
à lire attentivement ! (excepté le recours à la thèse de Cassiciacum que je ne partage pas, car elle n'appartient pas aux "règles et lois de l'Église" et de ce fait ne peut rien démontrer....)
En anglais : CHAPTER XIII: ON THE CANONICAL CRIME OF HERESY
En français (traduction approximative) :
CHAPTER XIII: ON THE CANONICAL CRIME OF HERESY
Et SUR L'hypothèse du « PAPE hérétique » : (abbé Damien Dutertre)
En anglais : CHAPTER XII: ON THE HERETICAL POPE
En français (traduction approximative) :
CHAPTER XII: ON THE HERETICAL POPE
Bonne lecture !

Voyez ces autres infos, plus à jour ! :
La BULLE DE PAUL IV Cum Ex Apostolatus est non dog…

De Droit Divin la fameuse BULLE DE PAUL IV Cum Ex Apostolatus ? : ?

Comme je l'ai écrit hier sous un autre post : « la confusion ne cessera pas tant qu’on ne saura pas nous expliquer précisément comment nous sommes passés d’une vraie hiérarchie légitime fin 1958 à la mort de PIE XII, à une fausse hiérarchie apostate et surtout où est passée la vraie qui ne peut absolument pas s’interrompre, sans que l’Église cesse d’être comme constituée aux temps apostoliques (l’Église perdrait alors sa note essentielle d’Apostolicité !). Voilà le fond de la question…. [...] (Il faut) nous dire conjointement où est partie la vraie Église légitime qui ne peut pas s’interrompre dans sa hiérarchie de juridiction légitime (qui doit être par succession apostolique ininterrompue = dogme)… Un anti-pape, dans l’histoire et par définition, n’est qu’un rival d’un vrai pape ! Jamais un anti-pape ne saurait s’accaparer TOUTE l’Église hiérarchique légitime !! Ça aussi, c’est nier l’indéfectibilité de l’Église en plus de ne plus savoir justifier de sa note essentielle d’Apostolicité aujourd’hui ! Donc, le véritable imbroglio, il est là....» (extraits)

Les ralliés à l'épreuve des faits.