Laurier

La question sans réponse

L’explication, la RÉPONSE, M. Gilbert Chevalier, elle est écrite et annoncée depuis des siècles dans l’Écriture sainte et vous devez pourtant bien la connaître, non ?
1. C’est l’heure de la Puissance des Ténèbres évoquée par le Christ lors de sa Passion (Luc XXII, 53).
2. Où la Bête apocalyptique aura le pouvoir de « jeter à terre la vérité et de vaincre les saints. » (Apoc. XIII, 7 ; Dan …More
L’explication, la RÉPONSE, M. Gilbert Chevalier, elle est écrite et annoncée depuis des siècles dans l’Écriture sainte et vous devez pourtant bien la connaître, non ?
1. C’est l’heure de la Puissance des Ténèbres évoquée par le Christ lors de sa Passion (Luc XXII, 53).
2. Où la Bête apocalyptique aura le pouvoir de « jeter à terre la vérité et de vaincre les saints. » (Apoc. XIII, 7 ; Dan. VIII, 10-12 et XII, 11-12 ; II Thess. II.)
3. Le Prophète Daniel nous en avertit : « VIII, 10. Et elle s’éleva jusqu’à la force du ciel, et renversa une partie de la force, et des étoiles, et les foula aux pieds. 11. Et elle s’éleva jusqu’au prince de la force, elle lui ravit son sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de sa sanctification. 12. Or la force lui fut donnée contre le sacrifice perpétuel, à cause des péchés ; et la vérité sera abattue sur la terre, et il agira, et il prospérera.… » [VIII, 11 sq. et XII, 11] « C’est, en un mot, le Sacrifice de nos autels qui alors, en ces terribles jours, sera partout proscrit, partout interdit, sauf ce qui pourra se faire et se fera dans l’ombre souterraine des catacombes, partout interrompu. » (cardinal Billot, La Parousie, Beauchesne 1920.) « Le chef de l’armée des saints, le prince de la force, dans l’Église militante au temps de l’Antéchrist, c’est le Pape, Vicaire de Jésus-Christ, éminent gardien du sacrifice perpétuel, et fondement de l’Église catholique. Cf. Matthieu XVI, 18. »
La caractéristique essentielle de La Passion est indiquée par le Christ lui-même qui s’appuie sur une Prophétie du prophète Zacharie : « Le Pasteur étant frappé, le troupeau sera dispersé. » (Zacharie XIII, 7 ; Daniel XII, 7 ; Matth. XXVI, 31 ; Marc XIV, 27). La Passion est donc vécue avant tout dans la Tête. Jésus-Christ dans sa nature humaine lorsqu’il était présent parmi nous. Le pape légitime, son vicaire, « doux christ sur la terre » (sainte Catherine de Sienne), en toute logique, pour « la Passion de l’Église », devant donc subir une gravissime persécution, scandalisant les fidèles, pour l’heure de la Puissance des Ténèbres (potestas Tenebrarum : Luc XXII, 53), heure dans laquelle nous sommes actuellement entrés selon l’enseignement du pape Grégoire XVI dans Mirari vos (1832). Cf. aussi Isaïe LIII, Psaume XXI…
4. Léon XIII dans les ASS réactualise cette Prophétie comme devant se réaliser à nouveau dans un proche avenir. Cf. prière à saint Michel dans son exorcisme publié en 1890-1891 (ASS, vol. xxiii, p. 743-747) : « Le Pasteur [le vrai Pontife et non un faux !] étant frappé [= persécuté, violenté, bafoué, empoisonné, percuté, ligoté : c’est le sens du mot latin “ut PERCUSSO Pastore”, comme le Christ qui a été frappé !], le troupeau puisse être dispersé » (Léon XIII, prière à S. Michel, exorcisme, reprenant Zach. XIII, Matth. ). Abomination qui consiste aussi et surtout à « frapper le Pasteur » (ut percusso Pastore), or « le Pontife Romain est le Pasteur universel de l’Église » (grand Catéchisme de S. Pie X, Q. 153), « de sorte que » dit le texte « le troupeau soit dispersé » (donc soit dans la confusion, l’incompréhension, la division, l’angoisse, l’éparpillement…). Non pas « une partie du troupeau » mais LE troupeau, donc l’ensemble des membres de l’Église ! C’est dire la violence du choc, de la persécution, jamais vue, qui vise le vrai Pape, fondement de l’Église ! À l’instar de l’Église, il sera « saturé d’amertume et abreuvé de poison par des ennemis très rusés ». Et cette « dispersion » concomitante est, elle aussi, annoncée dans l’Écriture, comme nous l’indiquons en note, faisant donc référence à des prophéties scripturaires de la plus haute importance ! Commentant cette dispersion du peuple saint annoncée aussi en Dan. XII, 7, propre au temps de l’Antéchrist, le cardinal Billot souligne que « quand la force du peuple saint sera entièrement brisée, alors tout se consommera. » (op. cité, art. IV). Pour autant, le pape Léon XIII n’a pas prédit la défection de l’Église catholique (ce qui est impossible, car les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle : Matt. XVI, 18), ni la défection ou la destruction de la Chaire de Pierre (qui est aussi dogmatiquement impossible), mais il prédisait une gravissime persécution au plus haut sommet, la mise en œuvre par les ennemis, par ruse et fraude, d’un apostat, une religion catholique de contrefaçon à Rome, illégitime, où « le Pasteur est frappé » (le vrai pape) et est remplacé par un antipape usurpateur (comme cela s’est produit à des moments de l’histoire de l’Église), avec la conception inique que « les brebis se dispersent », dispersion elle aussi prophétisée dans la sainte Bible : Zacharie XIII, 7 ; Daniel XII, 7 ; Matthieu XXVI, 31 ; Marc XIV, 27. Tout cela étant en parfaite concordance avec le Secret de La Salette publié en 1879… Ou encore Fatima : « le Saint-Père aura beaucoup à souffrir »…

Lisez donc attentivement ce livre pour un exposé plus détaillé :
« La visibilité de l’Église à la fin des temps, à la lumière de l’enseignement de l’Église, “la Femme au désert” (Apoc. XII) » par Laurent Morlier. 160 pages, 2023 (que vous pouvez télécharger provisoirement sur le site fichier-pdf.fr ).
Laurier

L'archevêque Viganó est reconsacré évêque sous conditions

Vous confondez droit ecclésiastique et droit divin ! Personne ne peut s'auto-attribuer une juridiction puisque de constitution DIVINE, seul le pape possède la Juridiction (le pouvoir des clefs) et la communique aux évêques subordonnés désignés par lui. Il n'y a pas d'autre hiérarchie légitime ailleurs, en dehors des "règles et lois de l'Église". L'état de nécessité ne permet que de s'affranchir …More
Vous confondez droit ecclésiastique et droit divin ! Personne ne peut s'auto-attribuer une juridiction puisque de constitution DIVINE, seul le pape possède la Juridiction (le pouvoir des clefs) et la communique aux évêques subordonnés désignés par lui. Il n'y a pas d'autre hiérarchie légitime ailleurs, en dehors des "règles et lois de l'Église". L'état de nécessité ne permet que de s'affranchir (avec grande prudence) de lois ecclésiastiques, mais jamais des lois divines ! Or, l'Église a été édifiée sur PIERRE, et lui seul possède la juridiction de droit divin. Rien ni personne ne peut changer cela sans détruire l'Église de Constitution Divine. Les lois divines sont intangibles (et ne peuvent donc JAMAIS être mises entre parenthèses) :
Les lois divines sont intangibles - Quicumque - Abbé Hervé Belmont

Tout ce qui ressort de la loi divine, notamment la constitution divine de l'Église sur une hiérarchie légitime ayant juridiction, les dogmes, les 4 notes essentielles dont justement l'Apostolicité, la juridiction pour la validité de toute confession (cf. Concile de Trente), sont de cet ordre et sont donc intouchables, immuables, et doivent demeurer "en tout temps" ! Cela ne ressort pas du droit canon, mais de l'indéfectibilité de l'Église (même si certains articles du droit canon reprennent cette donnée essentielle). Cette loi divine ne peut être mise de côté sans que l'Église cesse d'être. La succession apostolique DOIT être sans interruption et c'est un dogme ! Qui dit interruption de la vraie hiérarchie dit MORT de l'Église !
D'ailleurs, les évêques de la FSSPX n'ont aucune juridiction et ils le savent très bien : Mgr Lefebvre le leur a dit expressément.... Ce sont des évêques hors hiérarchie qui ne sont là que pour ordonner/confirmer selon l'ancien rite. S'auto-attribuer une juridiction, c'est construire une "Petite-Église", autrement dit une secte détachée du fondement divinement institué qui ne peut disparaitre.... car l'Église est APOSTOLIQUE qu'à cette seule condition : la succession apostolique ininterrompue de pasteurs légitimes vivants, ayant juridiction ordinaire (Q.111+112 du Catéchisme de la doctrine chrétienne 1912, S. PIE X).
Les évêques "traditionalistes" sont incapables de "sauver l'Église" puisqu'ils n'ont aucune autorité, aucune juridiction, et ne sont donc pas membres de la hiérarchie légitime. Personne ne peut changer cet état de fait ! et il convient de le rappeler....

Comment justifiez-vous aujourd'hui de la note ESSENTIELLE d'Apostolicité qui est au CREDO ?! Faut-il changer le CREDO pour "état de nécessité" ??? Si l'Apostolicité est caduque aujourd'hui, alors l'Église du Christ elle-même est caduque et a été vaincue par les forces de l'Enfer !
Fichier PDF APOSTOLICITé de l'EGLISE CATHOLIQUE.pdf
Laurier

LE PAPE LÉON XIII ET L'APOCALYPSE : « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre et la chaire …

Le passage tronqué est dans le .pdf mis en lien dans le post, mais le voici ici pour aller directement au plus important, et vous pouvez voir que c'est d'actualité ! : [ les ajouts entre crochets sont de moi ]
« L’Église, épouse de l’Agneau Immaculé, la voici saturée d’amertume et abreuvée de poison par des ennemis très rusés [la secte des Francs-maçons, dénoncée en 1884, et les modernistes …More
Le passage tronqué est dans le .pdf mis en lien dans le post, mais le voici ici pour aller directement au plus important, et vous pouvez voir que c'est d'actualité ! : [ les ajouts entre crochets sont de moi ]
« L’Église, épouse de l’Agneau Immaculé, la voici saturée d’amertume et abreuvée de poison par des ennemis très rusés [la secte des Francs-maçons, dénoncée en 1884, et les modernistes, en 1907] ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle désire de plus sacré. où fut institué le siège du bienheureux Pierre et la chaire de la Vérité pour la lumière des Nations [ROME et le VATICAN, le LIEU et non l’Église !], ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété [œuvre des « ennemis très rusés » et non de la sainte Église véritable !] ; en sorte que le Pasteur [le vrai Pontife et non un faux !] étant frappé [= persécuté, violenté, bafoué, empoisonné, percuté, ligoté : c’est le sens du mot latin “ut percusso Pastore”, comme le Christ qui a été frappé !], le troupeau puisse être dispersé. Ô saint Michel, chef invincible, rendez-vous donc présent au peuple de Dieu qui est aux prises avec l’esprit d’iniquité, donnez-lui la victoire et faites le triompher. » (traduit du texte texte latin des A.S.S.)
Laurier

L'archevêque Viganó est reconsacré évêque sous conditions

Un évêque SANS JURIDICTION ni lien avec aucun pape n'est pas membre de la Hiérarchie divinement instituée, par succession apostolique ininterrompue.... Ce n'est pas la validité de l'Ordre qui crée la juridiction, le pouvoir dans l'Église !
« En parlant d’une Apostolicité de succession, nous ne considérons pas la succession dans le pouvoir d’ordre, mais uniquement dans le gouvernement de l’Église …More
Un évêque SANS JURIDICTION ni lien avec aucun pape n'est pas membre de la Hiérarchie divinement instituée, par succession apostolique ininterrompue.... Ce n'est pas la validité de l'Ordre qui crée la juridiction, le pouvoir dans l'Église !
« En parlant d’une Apostolicité de succession, nous ne considérons pas la succession dans le pouvoir d’ordre, mais uniquement dans le gouvernement de l’Église. L’existence ou la validité du pouvoir d’ordre, du sacerdoce, est, en effet, chose essentiellement mystérieuse et invisible. On ne peut jamais être fixé avec certitude, en pareille matière, que par l’autorité, préalablement reconnue, de l’Église enseignante. La succession dans le pouvoir d’ordre n’est donc pas un signe extérieur, une marque distinctive, une “note” de la véritable Église. Mais, au contraire, l’Apostolicité de succession dans le gouvernement de l’Église possède toutes les conditions requises pour être une “note” aidant à discerner l’Église du Christ. » (A. d’Alès, Dictionnaire apologétique…, 1909). Car l’Église divinement assistée garantit uniquement ce qui est conforme à sa constitution et à sa manière d’agir.
Ce qui faisait dire au cardinal Billot : « On voit ainsi la gravité de l’erreur des polémistes qui réduisent toute question de la succession apostolique à celle de la validité des ordres.[1] »

[1] De Ecclesia Christi, de Ordine, q. IX, p. 345.

Dit et enseigné dans le cadre du Magistère :
« La doctrine catholique la plus élémentaire nous apprend que personne ne peut passer pour évêque légitime s’il n’est pas rattaché par la communion de foi et de charité à la pierre sur laquelle a été bâtie l’Église du Christ, s’il n’adhère pas au Pasteur suprême auquel ont été confiées, pour les conduire au pâturage, toutes les brebis du Christ, s’il n’est pas lié à celui qui confirme ses frères qui sont en ce monde ; et sans contredit “c’est à Pierre que le Seigneur a parlé, à un seul afin de fonder sur un seul l’unité”. “À Pierre sa divine bonté a daigné conférer la grande et merveilleuse participation de sa puissance et, s’il a voulu en communiquer quelque chose aux autres princes de l’Église, ce qu’il n’a pas refusé aux autres, il ne le leur a jamais donné que par lui” (Leo M. serm. 3 in sua assumpt. Optat, lib. 2 n. 2). De là vient que de ce Siège apostolique où Pierre “vit, préside et fait part de la vérité de la foi à ceux qui la cherchent, s’écoulent en tous les droits de la vénérable communion” et que ce même siège “est assurément pour toutes les églises répandues dans tout l’univers comme la tête à l’égard de ses membres ; quiconque s’en sépare est déchu de la religion chrétienne, ayant cessé de faire partie du même corps” (Bonif. I. ep. 14. ad Episcopos Thessal.).[1] »

[1] Pape Pie IX, encyclique Etsi multa luctuosa, 21 novembre 1873.

« Pour appartenir à la succession légitime des pasteurs de l’Église ou à la hiérarchie de juridiction, il ne suffit pas qu’un évêque ait reçu le pouvoir d’ordre ; il faut encore qu’il possède le pouvoir de juridiction. En d’autres termes, ce n’est pas assez qu’il soit ordonné évêque ; il doit avoir reçu, en outre, la mission de gouverner un diocèse. Cette proposition, que nous pourrions déduire des paroles de tous les Pères, condamnant comme schismatiques des évêques assis dans des chaires usurpées, est d’ailleurs assez évidente par elle-même. L’épiscopat est établi pour l’administration de l’Église, et l’évêque est chef dans l’Église [c’est le concile de Nicée 325 et de Chalcédoine 451 can. vi, qui a décrété que tout évêque doit recevoir une charge pastorale]. Il faut donc qu’il ait des sujets. Mais on ne se donne pas à soi-même des sujets. Jésus seul, qui avait reçu de son Père les nations en héritage, pouvait confier à qui il lui plaisait le pouvoir de gouverner les fidèles, c’est-à-dire le pouvoir de juridiction. Il l’a confié aux apôtres et principalement à Pierre, leur chef, avec mission de le transmettre.
« Quant au mode de transmission, qui n’a pas été déterminé par Jésus-Christ lui-même, c’est aux chefs de l’Église qu’il appartient de le fixer. Ce mode a pu varier dans la suite des temps, surtout pour la désignation des sujets qui devaient recevoir la juridiction. Ceux-ci ont été désignés tantôt par élection, tantôt par présentation, tantôt par la seule volonté des successeurs de Pierre, qui possèdent le droit essentiel de libre nomination à toutes les dignités inférieures à la leur.
« Quiconque n’a pas reçu juridiction d’après les règles canoniques en vigueur en ce moment, – sauf le droit imprescriptible du souverain Pasteur – en demeure privé ; eût-il reçu le caractère épiscopal, il n’appartient pas à la hiérarchie de juridiction. N’ayant point de siège ni de sujets, il est évident qu’il n’est point chef dans l’Église, et qu’il ne se rattache pas à la succession apostolique.[1] »

[1] Père Walter Devivier s. j., Cours d’apologétique chrétienne Ou Exposition raisonnée des fondements de la Foi. Paris/Tournai, Casterman (imprimatur 1907), p. 365-366.

Source :
Lire : "La visibilité de l’Église à la fin des temps, à la lumière de l’enseignement de l’Église, “la Femme au désert” (Apoc. XII) » par Laurent Morlier. 160 pages, Éditions D F T . 16,50 €
Fichier PDF APOCALYPSE XII La Femme au désert.pdf
Laurier

Bombe : Tucho aime la pornographie violente - Découverte d'un autre livre pornographique

Oui, il faut attendre ce Miracle de l'intervention divine et prier SAINT MICHEL qui doit en être l'exécuteur comme nous le fait prier le pape Léon XIII :
Fichier PDF SUPPLIQUE à SAINT MICHEL ARCHANGE du pape Léon XIII, 6 p. Dépliant.pdf
Le pape Léon XIII, alerté providentiellement sur le grand combat apocalyptique qui se préparait alors, composa un exorcisme, comme beaucoup savent, universellement …More
Oui, il faut attendre ce Miracle de l'intervention divine et prier SAINT MICHEL qui doit en être l'exécuteur comme nous le fait prier le pape Léon XIII :
Fichier PDF SUPPLIQUE à SAINT MICHEL ARCHANGE du pape Léon XIII, 6 p. Dépliant.pdf

Le pape Léon XIII, alerté providentiellement sur le grand combat apocalyptique qui se préparait alors, composa un exorcisme, comme beaucoup savent, universellement connu sous le nom « d’exorcisme de Léon XIII », distinct de la prière prescrite dans le même temps à la fin des Messes basses. Cet exorcisme dont le texte complet en latin figure dans les très officiels Actes du Saint-Siège (A.S.S. vol. XXIII, Rome 1890-1891, p. 743-747), est précédé d’une importante supplique à saint Michel Archange, hélas trop peu priée, étudiée et commentée. Pire : elle fut tronquée par la suite (après le pontificat de S. Pie X) dans sa partie la plus explicite, sans même savoir qui fut l’auteur de cette élimination ! Il s’agit pourtant là d’une prière très officielle de l’Église envoyée à l’époque à chaque évêque et que Léon XIII récitait lui-même fréquemment, et qui s’avère aujourd’hui plus que jamais d’une grande lumière et d’une grande nécessité pour nos temps...
Laurier

France : Toute une province ecclésiastique interdit Sodoma Supplicans

Voici l'article intégral du journal OUEST-FRANCE du 6-01-2024 en page 3 :
Bénédictions des couples : des évêques se rebiffent
Dans une note publiée jeudi 4 janvier 2024, les évêques de l’Ouest invitent à bénir les personnes individuellement plutôt que les couples homosexuels. En Afrique, l’épiscopat appelle à désobéir aux directives du Saint-Siège.
Ouest-France Alan LE BLOA.Modifié le …More
Voici l'article intégral du journal OUEST-FRANCE du 6-01-2024 en page 3 :

Bénédictions des couples : des évêques se rebiffent

Dans une note publiée jeudi 4 janvier 2024, les évêques de l’Ouest invitent à bénir les personnes individuellement plutôt que les couples homosexuels. En Afrique, l’épiscopat appelle à désobéir aux directives du Saint-Siège.
Ouest-France Alan LE BLOA.Modifié le 05/01/2024 à 18h57 Publié le 05/01/2024 à 18h44

Bénir des couples de même sexe « ce n’est pas accepter un mariage », a précisé jeudi 4 janvier le cardinal Victor Manuel Fernandez, proche du pape François, à la tête du dicastère pour la doctrine de la foi depuis au Vatican depuis le 15 septembre. | EPA-EFE/GIUSEPPE LAMI

Coup de tonnerre dans les églises de l’Ouest. L’autorisation de bénir des couples divorcés, remariés ou de même sexe, unions « irrégulières » aux yeux de l’Église catholique, provoque des remous au cœur l’épiscopat français.
Devant « le tourbillon de réactions » soulevées par la déclaration approuvée par le pape François le 18 décembre 2023, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, a choisi de préciser dans une note le sens du document Fiducia supplicans diffusé par le Vatican en décembre 2023. Une initiative qui pourrait en inspirer d’autres.

Une note après les fêtes

Bien qu’il n’impose aucune obligation, le document Fiducia supplicans encadrant ces pratiques, accueilli comme une révolution doctrinale, menace l’unité de l’Église. Bénir les couples de même sexe ? Dans la note, largement diffusée après les fêtes dans la province ecclésiale la plus importante de France, les neuf évêques bretons et ligériens ainsi que l’administrateur du diocèse de Laval (Mayenne) s’étonnent que « la déclaration n’explicite pas le raisonnement qui la fait passer des personnes aux couples ». « Pourtant le mot couple a une signification particulière ».

Sans appeler à désobéir, pour éviter la confusion « avec le mariage », ils appellent à « bénir de façon spontanée, individuellement, chacune des personnes formant un couple », plutôt que l’union elle-même. La boussole de l’Église, qui considère les relations homosexuelles comme un péché, reste immuable : le mariage est vu comme « l’union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme », peut-on lire dans la déclaration Fiducia supplicans.

« L’Église n’est pas prête »

Même si la Conférence des évêques de France n’a formulé aucune consigne, « cette réaction des évêques minimise et fragilise le texte, au risque de le rendre caduc. Cela montre que l’Église n’est pas prête à accueillir ce virage », s’inquiète Cyrille de Compiègne, porte-parole de l’association LGBT + chrétienne David & Jonathan.

La directive, bien accueillie en Allemagne et en Suisse, divise également en Pologne. La fronde la plus virulente est partie d’Afrique où trente-deux pays punissent l’homosexualité dans leurs textes de lois. Les évêques du Malawi, du Nigeria de la Zambie, de la République démocratique du Congo (RDC), du Cameroun et du Ghana, encouragés par le cardinal-archevêque de Kinshasa (RDC), un proche du pape, ont sans détour appelé à désobéir.

Le Vatican répond aux critiques

Jugeant nécessaire de répondre aux critiques, le Saint-Siège a indiqué jeudi « qu’il n’y aurait pas de place pour se distancer » de cette déclaration « ou pour la considérer comme hérétique, contraire à la tradition de l’Église ou blasphématoire », comme l’a laissé entendre le cardinal allemand Gerhard Müller.

Bénir un couple homosexuel, a justifié, le cardinal Victor Manuel Fernandez, membre de la curie romaine, « ce n’est pas accepter un mariage », ni « une approbation de la vie qu’ils mènent » ni « une absolution. C’est un simple geste de proximité pastorale ».

Alan LE BLOA

ouest-france.fr/…tions-du-pape-b753b872-abb0-11ee-aeab-9ccdc43864cb
Laurier

Près de 200 prêtres espagnols demandent à François d'annuler son document erroné

INFO DU JOURNAL OUEST-FRANCE du 6-01-2024 ! :
Bénédictions des couples :
des évêques se rebiffent
Dans une note publiée jeudi 4 janvier 2024, les évêques de l’Ouest invitent à bénir les personnes individuellement plutôt que les couples homosexuels. En Afrique, l’épiscopat appelle à désobéir aux directives du Saint-Siège.
Ouest-France Alan LE BLOA.Modifié le 05/01/2024 à 18h57 Publié le …More
INFO DU JOURNAL OUEST-FRANCE du 6-01-2024 ! :

Bénédictions des couples :
des évêques se rebiffent

Dans une note publiée jeudi 4 janvier 2024, les évêques de l’Ouest invitent à bénir les personnes individuellement plutôt que les couples homosexuels. En Afrique, l’épiscopat appelle à désobéir aux directives du Saint-Siège.
Ouest-France Alan LE BLOA.Modifié le 05/01/2024 à 18h57 Publié le 05/01/2024 à 18h44

Bénir des couples de même sexe « ce n’est pas accepter un mariage », a précisé jeudi 4 janvier le cardinal Victor Manuel Fernandez, proche du pape François, à la tête du dicastère pour la doctrine de la foi depuis au Vatican depuis le 15 septembre. | EPA-EFE/GIUSEPPE LAMI

Coup de tonnerre dans les églises de l’Ouest. L’autorisation de bénir des couples divorcés, remariés ou de même sexe, unions « irrégulières » aux yeux de l’Église catholique, provoque des remous au cœur l’épiscopat français.
Devant « le tourbillon de réactions » soulevées par la déclaration approuvée par le pape François le 18 décembre 2023, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, a choisi de préciser dans une note le sens du document Fiducia supplicans diffusé par le Vatican en décembre 2023. Une initiative qui pourrait en inspirer d’autres.

Une note après les fêtes

Bien qu’il n’impose aucune obligation, le document Fiducia supplicans encadrant ces pratiques, accueilli comme une révolution doctrinale, menace l’unité de l’Église. Bénir les couples de même sexe ? Dans la note, largement diffusée après les fêtes dans la province ecclésiale la plus importante de France, les neuf évêques bretons et ligériens ainsi que l’administrateur du diocèse de Laval (Mayenne) s’étonnent que « la déclaration n’explicite pas le raisonnement qui la fait passer des personnes aux couples ». « Pourtant le mot couple a une signification particulière ».

Sans appeler à désobéir, pour éviter la confusion « avec le mariage », ils appellent à « bénir de façon spontanée, individuellement, chacune des personnes formant un couple », plutôt que l’union elle-même. La boussole de l’Église, qui considère les relations homosexuelles comme un péché, reste immuable : le mariage est vu comme « l’union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme », peut-on lire dans la déclaration Fiducia supplicans.

« L’Église n’est pas prête »

Même si la Conférence des évêques de France n’a formulé aucune consigne, « cette réaction des évêques minimise et fragilise le texte, au risque de le rendre caduc. Cela montre que l’Église n’est pas prête à accueillir ce virage », s’inquiète Cyrille de Compiègne, porte-parole de l’association LGBT + chrétienne David & Jonathan.

La directive, bien accueillie en Allemagne et en Suisse, divise également en Pologne. La fronde la plus virulente est partie d’Afrique où trente-deux pays punissent l’homosexualité dans leurs textes de lois. Les évêques du Malawi, du Nigeria de la Zambie, de la République démocratique du Congo (RDC), du Cameroun et du Ghana, encouragés par le cardinal-archevêque de Kinshasa (RDC), un proche du pape, ont sans détour appelé à désobéir.

Le Vatican répond aux critiques

Jugeant nécessaire de répondre aux critiques, le Saint-Siège a indiqué jeudi « qu’il n’y aurait pas de place pour se distancer » de cette déclaration « ou pour la considérer comme hérétique, contraire à la tradition de l’Église ou blasphématoire », comme l’a laissé entendre le cardinal allemand Gerhard Müller.

Bénir un couple homosexuel, a justifié, le cardinal Victor Manuel Fernandez, membre de la curie romaine, « ce n’est pas accepter un mariage », ni « une approbation de la vie qu’ils mènent » ni « une absolution. C’est un simple geste de proximité pastorale ».

Alan LE BLOA

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Laurier

🎙 Adrien Abauzit | Bénédiction des unions homosexuelles : la secte se déchire

Je confirme que les commentaires contestant les propos du gourou sont supprimés sans même répondre aux arguments,,,,
Tel ce commentaire :
Ah !? vous modérez et coupez la parole à deux éminents prélats approuvés par le pape de l'époque !? Bravo ! Vous cherchez la vérité ou préférez le mensonge ???
Voir plutôt ce lien, avec l'enseignement de deux éminents prélats approuvés par le pape de …More
Je confirme que les commentaires contestant les propos du gourou sont supprimés sans même répondre aux arguments,,,,
Tel ce commentaire :
Ah !? vous modérez et coupez la parole à deux éminents prélats approuvés par le pape de l'époque !? Bravo ! Vous cherchez la vérité ou préférez le mensonge ???
Voir plutôt ce lien, avec l'enseignement de deux éminents prélats approuvés par le pape de l'époque ! :
Fichier PDF BULLE DE PAUL IV non doctrinale mais disciplinaire et abrogée.pdf
Bulle de Paul IV
La bulle de Paul IV est obsolète et n'a plus de valeur juridique, elle n'a pas été reprise dans la loi en vigueur de l'Église (CIC 1917), et cette Bulle n'a donc plus force de loi.
Continuer de s’accrocher mordicus à la fameuse Bulle de Paul IV, base juridique de la position sedevacantiste, alors qu’elle n’a plus de valeur juridique et ne ressort pas d’un enseignement doctrinal, ce qui est parfaitement démontré aujourd’hui ! Ce faisant, on sombre dans le RIDICULE : ce mot n’est pas de moi mais d’un cardinal de Léon XIII !

Que dirait-on d’un avocat qui prendrait appui sur des lois du Moyen-Age depuis longtemps abrogées ? Ou pire sur des opinions de juristes !? C’est pourtant ce que fait par exemple Maxence Hecquard dans son ouvrage avec la fameuse Bulle de Paul IV, abrogée depuis longtemps, et qui ne ressort pas du droit divin… « Aucun des experts en théologie dogmatique n’a trouvé ce caractère jusqu’à présent, qui a été universellement considéré comme une émanation de l’autorité spirituelle pénale et non pas comme une décision de l’autorité doctrinale… La Bulle de Paul IV peut être considérée trop sévère, peu judicieuse et immodérée dans ses sanctions, mais elle ne peut certainement pas être considérée comme une décision doctrinale ex cathedra. Aucun théologien catholique ne l’a considérée comme telle, ou l’a placée dans une collection de décisions dogmatiques ; et si cela avait été fait, cela aurait été ridicule ; car si cette Bulle devait être considérée comme une décision doctrinale, alors il en serait de même pour toute loi pénale ecclésiastique. » (Cardinal Joseph Hergenröther 1824-1890). C’est pourtant ce que fait M. Hecquard…

La bulle de Paul IV Cum ex apostolatus officio : « n’est qu’une loi pénale, non une définition dogmatique » et elle ne contient pas une doctrine touchant la morale. « Ce décret pontifical n’est pas une définition de foi, ni par suite un jugement ex cathedra. [...] Il est absolument CERTAIN [...] que cette bulle n’est pas une définition de foi, une décision doctrinale, un jugement ex cathedra. Elle est évidemment un acte émanent du suprême pouvoir législatif et pénal des Papes, mais non de leur suprême autorité doctrinale. » (Mgr Joseph Fessler, Secrétaire général du Concile du Vatican I).
Fichier PDF BULLE DE PAUL IV non doctrinale mais disciplinaire et abrogée.pdf
Laurier

Apocalypse-Suite de la polémique sur les falsifications de l'abbé Ricossa

Un autre bon texte pour rectifier les erreurs graves de l'abbe Ricossa sur l'Apocalypse .
Fichier PDF APOCALYPSE EST UN LIVRE PROPHÉTIQUE A5.pdfMore
Un autre bon texte pour rectifier les erreurs graves de l'abbe Ricossa sur l'Apocalypse .

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Laurier

L'excommunication est de retour ! Un prêtre qualifie François d'"usurpateur"

Lire attentivement notamment :
« La Bulle de Paul IV dans la crise actuelle » par Laurent Morlier, 74 p. Éd. DFT 2022.
Bulle de Paul IV
Bulle de Paul IV

La bulle de Paul IV est obsolète et n'a plus de valeur juridique, elle n'a pas été reprise dans la loi en vigueur de l'Église (CIC 1917), et cette Bulle n'a donc plus force de loi.
Continuer de s’accrocher mordicus à la fameuse Bulle de Paul IV …More
Lire attentivement notamment :
« La Bulle de Paul IV dans la crise actuelle » par Laurent Morlier, 74 p. Éd. DFT 2022.
Bulle de Paul IV
Bulle de Paul IV

La bulle de Paul IV est obsolète et n'a plus de valeur juridique, elle n'a pas été reprise dans la loi en vigueur de l'Église (CIC 1917), et cette Bulle n'a donc plus force de loi.
Continuer de s’accrocher mordicus à la fameuse Bulle de Paul IV, base juridique de la position sedevacantiste, alors qu’elle n’a plus de valeur juridique et ne ressort pas d’un enseignement doctrinal, ce qui est parfaitement démontré aujourd’hui ! Ce faisant, on sombre dans le RIDICULE : ce mot n’est pas de moi mais d’un cardinal de Léon XIII !
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Laurier

Un autre prieuré de la FSSPX indique que la consécration de nouveaux évêques est imminente : …

Réponse à "Pierre Augustin" ci-dessous qui "bloque" les contradicteurs sans même répondre aux arguments ! :
Donc saint Pierre n'était pas pape en fait, puisqu'il a "dévié de la foi" avant "son élévation au souverain Pontificat" en apostasiant et en reniant le Christ publiquement !? Bigre ! Du coup, le premier pape ne l'était pas en fait selon cette Bulle "de droit divin", "valable à perpétuité …More
Réponse à "Pierre Augustin" ci-dessous qui "bloque" les contradicteurs sans même répondre aux arguments ! :

Donc saint Pierre n'était pas pape en fait, puisqu'il a "dévié de la foi" avant "son élévation au souverain Pontificat" en apostasiant et en reniant le Christ publiquement !? Bigre ! Du coup, le premier pape ne l'était pas en fait selon cette Bulle "de droit divin", "valable à perpétuité", et donc... tout s'écroule, même la papauté et dès l'origine ! Ah, ah, ah !!! Ca devient presque comique la bidouille théologique de certains jusqu'auboutistes.... Mais la Bulle éclate par un peu de bon sens.... heureusement !
Lire attentivement notamment :
« La Bulle de Paul IV dans la crise actuelle » par Laurent Morlier, 74 p. Éd. DFT 2022.
Bulle de Paul IV
Bulle de Paul IV

La bulle de Paul IV est obsolète et n'a plus de valeur juridique, elle n'a pas été reprise dans la loi en vigueur de l'Église (CIC 1917), et cette Bulle n'a donc plus force de loi.
Continuer de s’accrocher mordicus à la fameuse Bulle de Paul IV, base juridique de la position sedevacantiste, alors qu’elle n’a plus de valeur juridique et ne ressort pas d’un enseignement doctrinal, ce qui est parfaitement démontré aujourd’hui ! Ce faisant, on sombre dans le RIDICULE : ce mot n’est pas de moi mais d’un cardinal de Léon XIII !

Que dirait-on d’un avocat qui prendrait appui sur des lois du Moyen-Age depuis longtemps abrogées ? Ou pire sur des opinions de juristes !? C’est pourtant ce que fait par exemple Maxence Hecquard dans son ouvrage avec la fameuse Bulle de Paul IV, abrogée depuis longtemps, et qui ne ressort pas du droit divin… « Aucun des experts en théologie dogmatique n’a trouvé ce caractère jusqu’à présent, qui a été universellement considéré comme une émanation de l’autorité spirituelle pénale et non pas comme une décision de l’autorité doctrinale… La Bulle de Paul IV peut être considérée trop sévère, peu judicieuse et immodérée dans ses sanctions, mais elle ne peut certainement pas être considérée comme une décision doctrinale ex cathedra. Aucun théologien catholique ne l’a considérée comme telle, ou l’a placée dans une collection de décisions dogmatiques ; et si cela avait été fait, cela aurait été ridicule ; car si cette Bulle devait être considérée comme une décision doctrinale, alors il en serait de même pour toute loi pénale ecclésiastique. » (Cardinal Joseph Hergenröther 1824-1890). C’est pourtant ce que fait M. Hecquard…

La bulle de Paul IV Cum ex apostolatus officio : « n’est qu’une loi pénale, non une définition dogmatique » et elle ne contient pas une doctrine touchant la morale. « Ce décret pontifical n’est pas une définition de foi, ni par suite un jugement ex cathedra. [...] Il est absolument CERTAIN [...] que cette bulle n’est pas une définition de foi, une décision doctrinale, un jugement ex cathedra. Elle est évidemment un acte émanent du suprême pouvoir législatif et pénal des Papes, mais non de leur suprême autorité doctrinale. » (Mgr Joseph Fessler, Secrétaire général du Concile du Vatican I).
Lire attentivement ces auteurs réputés et compétents ! ici :
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Laurier

La bulle Cum Ex Apostolatus Officio du pape Paul IV

Ah !? vous modérez et coupez la parole à deux éminents prélats approuvés par le pape de l'époque !? Bravo ! Vous cherchez la vérité ou préférez le mensonge ???
Voir plutôt ce lien, avec l'enseignement de deux éminents prélats approuvés par le pape de l'époque ! :
Fichier PDF BULLE DE PAUL IV non doctrinale mais disciplinaire et abrogée.pdf
Laurier

La bulle Cum Ex Apostolatus Officio du pape Paul IV

Voir plutôt ce lien, avec l'enseignement de deux éminents prélats approuvés par le pape de l'époque ! :
Fichier PDF BULLE DE PAUL IV non doctrinale mais disciplinaire et abrogée.pdf
Laurier

François et Benoît : de belles paroles et de vilains actes - Seewald

Plus de renseignements sur ces deux liens (La Porte Latine) :
La Porte Latine du 3 janvier 2018
Benoît XVI est à son tour accusé d'avoir propagé des hérésies • LPL
Mais attention, seul le pape légitime est juge des membres de la hiérarchie, et lui seul peut leur retirer leur office..... Puisque c'est lui seul la "Règle de la Foi". "L'incompétence des autres juges est absolue" : Canons 1557-1558…More
Plus de renseignements sur ces deux liens (La Porte Latine) :
La Porte Latine du 3 janvier 2018
Benoît XVI est à son tour accusé d'avoir propagé des hérésies • LPL
Mais attention, seul le pape légitime est juge des membres de la hiérarchie, et lui seul peut leur retirer leur office..... Puisque c'est lui seul la "Règle de la Foi". "L'incompétence des autres juges est absolue" : Canons 1557-1558 et 430 §1 ; 2227 et aussi 1347 §3. Et il n'y a qu'une seule définition de l'hérésie au droit canon et pas 36 : c. 1325 §2. Des "dubias" ou des "accusations" sans autorité ne sont pas des jugements certains, mais néanmoins nous mettent en garde ! Se souvenir du cas du cardinal Morone, sous Paul IV, accusé d'hérésie et qui pour finir il présida le Concile de Trente !!
Seule le retour d'une véritable Autorité légitime dans l'Église pourra solutionner l'actuel chaos doctrinal et la grande confusion actuelle....
Laurier

Lettre à un fidèle sur le sédévacantisme, par M. l'abbé Patrick de La Rocque, FSSPX

Éternel débat ! avec hélas des arguments boiteux de part et d’autre… Rien de nouveau sous le soleil hélas ! Réponse en quelques mots :
Côté sedevacantistes : D'abord, par la seule note essentielle d'Apostolicité (Credo), le sedevacantisme aujourd'hui ne tient plus : puisque de constitution divine, et c’est à croire de foi divine et catholique, l'Église doit demeurer avec des Pasteurs légitimes …More
Éternel débat ! avec hélas des arguments boiteux de part et d’autre… Rien de nouveau sous le soleil hélas ! Réponse en quelques mots :
Côté sedevacantistes : D'abord, par la seule note essentielle d'Apostolicité (Credo), le sedevacantisme aujourd'hui ne tient plus : puisque de constitution divine, et c’est à croire de foi divine et catholique, l'Église doit demeurer avec des Pasteurs légitimes vivants (ayant donc juridiction ordinaire) sans interruption (succession apostolique ininterrompue). Or, si on suit les thèses sédévacantistes, il n'y a plus rien aujourd'hui (ni pape, ni cardinaux, ni évêques légitimes ayant juridiction ordinaire) ! Donc, l'Église serait morte, puisqu'elle a été édifiée sur cette base (aedificabo, Matth. XVI, 18) ! Insoutenable plus encore aujourd'hui qu'hier quand il restait encore de vieux évêques et cardinaux nommés par Pie XII et Jean XXIII.... C'est ce qui est parfaitement écrit et développé dans cet ouvrage incontestable qui vient de paraitre :
Livre : "La visibilité de l’Église à la fin des temps, à la lumière de l’enseignement de l’Église, “la Femme au désert” (Apoc. XII) » par Laurent Morlier. 160 pages, Éditions D F T .
Fichier PDF APOCALYPSE XII La Femme au désert.pdf

MAIS, en réponse à la FSSPX, la note essentielle d'Unité (Credo) rend impossible que le Magistère authentique d'aujourd'hui (celui de Vatican II) soit contradictoire avec celui d'hier (avant Vatican II) ! Car alors, la note essentielle d'Unité serait détruite ! Là-dessus, la FSSPX ne sait plus rendre compte de cette note.... Ce qu'elle passe sous silence.... Puisque ce n'est pas seulement un pape qui déraille mais apparemment toute la hiérarchie officielle ayant juridiction ! L'Église enseignante peut-elle être à l'unanimité morale hérétique : ? Et c'est compatible avec la "sainteté de l'Église" (autre note essentielle) ?? Quand l'abbé de la Roque évoque "l'autorité ecclésiastique actuelle" (qu'il reconnait donc telle) en les assimilant aux "faux prophètes" évoqués dans l'Évangile, "déguisés en anges de lumière" (II Cor. XI, 14) : en aucun cas, il ne peut s'agir de ministres légitimes ! (Le texte latin est clair : PSEUDO-APOSTOLI et PSEUDO-Prophetae, redit dans l’Apocalypse)... PSEUDO- est un préfixe d'origine grecque/grecque ancienne ψευδής qui a le sens de FAUX. Or, le FAUX n'est pas synonyme de VRAI..... "ils n’étaient pas des nôtres" écrit saint Jean (I Jean II, 19)... Que de vrais Ministres légitimes (chefs d’Églises particulières, non dotés de l’infaillibilité) puissent être en fait des ennemis infiltrés, oui, puisque c’est ce que décrit saint Jean, mais que toute « l’autorité ecclésiastique » en soit réduite à cela, et notamment le chef suprême, Vicaire du Christ, NON ! car ce serait contraire à l’indéfectibilité de l’Église ! Le pape légitime a des prérogatives à nul autre pareil, et ne peut être un « pseudo » sans être alors un pape illégitime (et il faut alors le démontrer par des arguments juridiques imparables)…. Il se contredit donc magistralement....

Par ailleurs, quand il dit qu'il ne faut pas juger, ce n'est pas vraiment la question, puisque "le pape n'est jugé par personne" (canon 1556) mais c'est de savoir s'il est légitime ou non ! Ca n'a rien à voir avec un jugement mais un état de fait. Sur ce point, les sedevacantistes ont tort car on ne "déchoie" pas un pape pour cause d'hérésie puisque tout membre légitime de la hiérarchie (ce qui était le cas de Roncalli comme de Montini puisque canoniquement établis sur deux sièges cardinalices par le pape PIE XII !) ne peut être jugé que par le pape. "L'incompétence des autres juges est absolue" (canons 1557-1558 notamment donc pour le crime d'hérésie)..... Tous les arguments juridiques avancés par les sedevacantistes sont nuls et donc leur argumentaire inopérant (bulle de Paul IV, canon 188,4° ; thèse de Cassiciacum) et se heurtent aujourd'hui à la note essentielle d'Apostolicité..... Lire à ce sujet ce livret très argumenté : Bulle de Paul IV
Mais quand la FSSPX dit qu'il ne faut pas émettre de jugement judiciaire formel, elle ferait bien d'appliquer ce qu'elle dit à la doctrine enseignée par Vatican II (authentique concile oecuménique puisqu'il réunissait alors toute l'Église enseignante légitime) et Paul VI (authentique pape puisque reconnu tel pacifiquement par l'Église universelle sans aucune exception en 1963 = fait dogmatique qui oblige de foi) : la chose n'est pas jugée et leurs analyses ne s'imposent pas, n'ont pas d'autorité ni donc de fiabilité ! Un "dubia" n'est pas un document du Magistère ! Il y a un "problème" avec Vatican II, oui, mais qui ne peut/pourra être résolu véritablement que par une Autorité légitime, ce qu'ils ne sont pas !! Relire à ce sujet attentivement la Bulle Benedictus Deus du Pape Pie IV, 24 Janvier 1564 (il s’agissait alors du concile de Trente, mais ça s’applique aussi à tous les conciles œcuméniques légitimes, cf. Canons 227-228), qui indique clairement ce qu’on doit faire devant des textes conciliaires « obscurs »…. Alors, ici, qui se prend pour de pseudo-juges ?!
Le saint Concile de Trente (pp. 381-390)
Le pape Léon XIII l’a aussi vertement rappelé dans sa lettre « Est sane molestum », du 17 décembre 1888… A relire attentivement !
Par ailleurs, je rigole en lisant ceci : "certains d’entre eux (sedevacantistes) en viennent à nier la validité des ordinations sacerdotales et des consécrations épiscopales faites selon le nouveau rite." Parce que c'est aussi l'avis ou la tendance de Mgr Tissier de Mallerais lors d'un sermon d'ordinations à Écône prononcé le 29 juin 2016 !...... Ceci étant dit, Paul VI étant un pape légitime depuis 1963, il est certain que le rite autorisé par lui en 1968 est valide, puisqu'un vrai pape ne peut pas promulguer un rite qui ne serait pas valide, évidemment !

Et bravo pour le coup de patte de l’abbé de Laroque au Message de La Salette ! : « L’Église sera éclipsée »… Avant d’être le titre d’un livre sedevacantiste critiquable certes, c’est d’abord le message authentique de La Salette, avec l’imprimatur (1879) d’un grand évêque : Mgr Zola ET à Rome par le R. P. Lepidi (Maître du Sacré Palais Apostolique) en 1922 !…. Lire à ce sujet ce texte pertinent et clair :
Fichier PDF LA SALETTE controverses secrets A5 avec couv.pdf
Bref, "1 partout, la balle au centre"............
Bref aussi, sans la survie d'une authentique hiérarchie vivante, rendant compte des quatre notes essentielles qui doivent demeurer "en tout temps", eh bien l'Église serait morte..... CQFD
Laurier

La question de la juridiction des évêques traditionalistes. Maxence Hecquard. Griff Ruby. - La …

J'aurais personnellement honte d'avoir écrit un tel livre avec des arguments aussi erronés ! Sur la pseudo "juridiction universelle" des évêques "tradi." qui se sont "auto-nommés", Maxence HECQUARD a tout simplement repris l'idée sur le site "FidePost" ( il ferait bien de lire attentivement les commentaires sous l'article ! ), mais c'est une argumentation erronée puisqu'il en fait une application …More
J'aurais personnellement honte d'avoir écrit un tel livre avec des arguments aussi erronés ! Sur la pseudo "juridiction universelle" des évêques "tradi." qui se sont "auto-nommés", Maxence HECQUARD a tout simplement repris l'idée sur le site "FidePost" ( il ferait bien de lire attentivement les commentaires sous l'article ! ), mais c'est une argumentation erronée puisqu'il en fait une application foireuse. Les évêques titulaires dont il est question sont tous nommés par le Pape mais n'ont qu'un Siège sans fidèles. Voir la page Wikipedia à "Siège titulaire" pour plus d'infos :

Dans l'Église catholique romaine, ceux auxquels ce titre est accordé, autrefois appelés évêques in partibus, pour in partibus infidelium (« en pays des infidèles »), par référence à d’anciens diocèses disparus au cours de l’histoire, sont depuis Léon XIII (1882) dénommés « évêques titulaires ». Tout évêque, même s’il est contraint à la démission, reste « évêque d'un lieu particulier » ; il lui est alors donné le titre d'un siège titulaire. Car une « ordination absolue » (c’est-à-dire sans détermination pastorale) est condamnée par le premier concile de Nicée (325).

Mais : "La nomination d’évêques ou archevêques « titulaires » est strictement du ressort du Saint-Siège dans l'Église catholique romaine."

Or, rien à voir avec les évêques sedevacantistes qui sont des évêques errants ( Episcopus vagans en latin ) puisqu'ils ne sont rattachés à aucune hiérarchie légitime vivante sur terre, ayant juridiction ordinaire, ce qui est contraire à la Constitution divine de l'Église et à la note essentielle d'Apostolicité qui est au CREDO ! Ils n'ont donc absolument aucune juridiction (même pour confesser), puisque seul un pape peut leur communiquer cette nécessaire juridiction, le "pouvoir des clefs" !
Ainsi, il est particulièrement cocasse de voir Maxence Hecquard (qui condamne Vatican II comme hérétique) embrasser ( pour les besoins impérieux de sa cause) finalement des thèses qui rejoignent la collégialité épiscopale, où la juridiction viendrait du Sacre ! (choses erronées bien expliquées dans le n°59 de la revue SODALITIUM téléchargeable en ligne).....
Un évêque n'est légitime que s'il est sous l'Autorité du Vicaire du Christ.
Laurier

La question de la juridiction des évêques traditionalistes. Maxence Hecquard. Griff Ruby. - La …

PAPE PIE XII, encyclique Ad Apostolorum Principis (29 juin 1958) :
« Nous savons bien, hélas ! que pour légitimer leurs usurpations, les rebelles se réclament de la pratique suivie en d’autres siècles, mais il n’est personne qui ne voie ce que deviendrait la discipline ecclésiastique si, en telle ou telle question, il était permis à n’importe qui de reprendre des dispositions qui ne sont plus …More
PAPE PIE XII, encyclique Ad Apostolorum Principis (29 juin 1958) :
« Nous savons bien, hélas ! que pour légitimer leurs usurpations, les rebelles se réclament de la pratique suivie en d’autres siècles, mais il n’est personne qui ne voie ce que deviendrait la discipline ecclésiastique si, en telle ou telle question, il était permis à n’importe qui de reprendre des dispositions qui ne sont plus en vigueur parce que la suprême autorité de l’Église en a décidé autrement depuis longtemps. Bien plus, le fait d’en appeler à une discipline diverse, loin d’excuser leurs actes, prouve leur intention de se soustraire délibérément à la discipline actuellement en vigueur, la seule qu’ils doivent suivre : [...]
« De ce que Nous vous avons exposé, il suit qu’aucune autorité autre que celle du Pasteur suprême, ne peut invalider l’institution canonique donnée à un évêque ; aucune personne ou assemblée, de prêtres ou de laïcs, ne peut s’arroger le droit de nommer des évêques ; personne ne peut conférer légitimement la consécration épiscopale sans la certitude préalable du mandat pontifical (Canon 953). Une consécration ainsi conférée contre tout droit et qui est un très grave attentat à l’unité même de l’Église, est punie d’une excommunication « réservée d’une manière très spéciale au Saint-Siège, et encourue ipso facto non seulement par celui qui reçoit cette consécration arbitraire mais aussi par celui qui la confère. » (Saint-Office, 9 avril 1951. AAS 1951 p. 217.)
« Il est évident, d’abord, qu’on ne pourvoit pas aux besoins spirituels des fidèles en violant les lois de l’Église. »
Laurier

La question de la juridiction des évêques traditionalistes. Maxence Hecquard. Griff Ruby. - La …

S’il est vrai que dans les temps anciens des évêques ont pu être sacrés pendant une longue période de vacance (3 ans), ces sacres ont été réalisés par des évêques résidentiels ayant juridiction ordinaire (du pape défunt précédent), et il n’y a pas si longtemps, trois évêques résidentiels pouvaient sacrer légitimement pour des besoins locaux. Le Pape Pie VI affirma que, bien que jadis les …More
S’il est vrai que dans les temps anciens des évêques ont pu être sacrés pendant une longue période de vacance (3 ans), ces sacres ont été réalisés par des évêques résidentiels ayant juridiction ordinaire (du pape défunt précédent), et il n’y a pas si longtemps, trois évêques résidentiels pouvaient sacrer légitimement pour des besoins locaux. Le Pape Pie VI affirma que, bien que jadis les métropolitains avaient eu le pouvoir de conférer la juridiction (ce qui explique pourquoi des évêques ont pu être consacrés et placés à la tête de diocèses durant des vacances du Saint-Siège) , le pape leur avait retiré ce pouvoir, et donc qu’il ne peut plus y avoir de consécration légitime sans mandat de Rome.

« Ce pouvoir de conférer la juridiction suivant la nouvelle discipline en usage depuis plusieurs siècles, confirmée par les Conciles généraux et par les concordats, n’appartient pas même aux Métropolitains ; il est retourné à la source d’où il étoit parti, et réside uniquement dans le Siège Apostolique ; c’est aujourd’hui le Pontife romain, qui, en vertu de sa dignité, peut donner des évêques à chaque Église ; ce sont les termes du concile de Trente, sess 24, cap. 1, de ref. Ainsi, dans l’Église catholique, il ne peut plus y avoir de consécration légitime que celle qui est conférée par un mandat apostolique. » (– Pape Pie VI, bref Charitas quae, 1791.)

Car en effet, « l’union des évêques avec le successeur de Pierre est d’une nécessité évidente et qui ne peut faire le moindre doute ; car, si ce lien se dénoue, le peuple chrétien lui-même n’est plus qu’une multitude qui se dissout et se désagrège, et ne peut plus, en aucune façon, former un seul corps et un seul troupeau. […] Les évêques perdraient le droit et le pouvoir de gouverner s’ils se séparaient sciemment de Pierre ou de ses successeurs. Car, par cette séparation, ils s’arrachent eux-mêmes du fondement sur lequel doit reposer tout l’édifice, et ils sont ainsi mis en dehors de l’édifice lui-même ; pour la même raison, ils se trouvent exclus du bercail que gouverne le Pasteur suprême, et bannis du royaume dont les clés ont été données par Dieu à Pierre seul.[1] »

[1] Léon XIII, encyclique Satis cognitum, Sur l’Unité de l’Église, 1896.
Laurier

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Maxence Hecquard prétend s'appuyer sur Dom Gréa, mais faussement car il n'a pas du lire toutes les pages !!
Dom Gréa écrit en 1885 : « Dépendre de saint Pierre, c’est bien clairement pour l’épiscopat tenir de lui l’origine de la mission ; et, par la nature même de l’épiscopat qui est cette dépendance, il faut que les évêques soient envoyés et institués par lui et par lui seul. Ce n’est …More
Maxence Hecquard prétend s'appuyer sur Dom Gréa, mais faussement car il n'a pas du lire toutes les pages !!
Dom Gréa écrit en 1885 : « Dépendre de saint Pierre, c’est bien clairement pour l’épiscopat tenir de lui l’origine de la mission ; et, par la nature même de l’épiscopat qui est cette dépendance, il faut que les évêques soient envoyés et institués par lui et par lui seul. Ce n’est donc point par une disposition arbitraire, mais par la nécessité même de l’ordre divin de l’Église que le seul saint Pierre peut faire un évêque, et qu’il n’y a point d’épiscopat légitime ou possible en dehors de cette unique origine. […] Le Pape seul institue les évêques. Ce droit lui appartient souverainement, exclusivement et nécessairement, par la constitution même de l’Église et la nature de la hiérarchie.(1) »

(1) Note : Dom Adrien Gréa, L’Église et sa divine constitution, Tournai, Casterman, 1965, pp. 256 et 259. Dom Gréa mentionne une possibilité d’« action extraordinaire de l’épiscopat », à laquelle se référeront certains des défenseurs des sacres du 30 juin (cf. B. Tissier de Mallerais, op. cit., pp. 569-570). Mais cette possibilité suppose deux conditions qui ne sont évidemment pas réunies dans le cas des sacres de juin 1988 si c'était J.P. II le pape légitime : « l’impossibilité de consulter » le Souverain Pontife et « la présomption certaine de son consentement » (p. 235).
Laurier

La question de la juridiction des évêques traditionalistes. Maxence Hecquard. Griff Ruby. - La …

Ajoutons ici cette « remarque » importante du Père Devivier :
« Le pouvoir de juridiction exige l’institution canonique ou une nomination expresse ; et il peut être retiré par les chefs légitimes. Ce pouvoir de juridiction comprend à la fois la faculté d’exercer légitimement le pouvoir d’ordre et le droit de prendre part au gouvernement de l’Église.
« Pour appartenir à la succession légitime …More
Ajoutons ici cette « remarque » importante du Père Devivier :
« Le pouvoir de juridiction exige l’institution canonique ou une nomination expresse ; et il peut être retiré par les chefs légitimes. Ce pouvoir de juridiction comprend à la fois la faculté d’exercer légitimement le pouvoir d’ordre et le droit de prendre part au gouvernement de l’Église.
« Pour appartenir à la succession légitime des pasteurs de l’Église ou à la hiérarchie de juridiction, il ne suffit pas qu’un évêque ait reçu le pouvoir d’ordre ; il faut encore qu’il possède le pouvoir de juridiction. En d’autres termes, ce n’est pas assez qu’il soit ordonné évêque ; il doit avoir reçu, en outre, la mission de gouverner un diocèse. Cette proposition, que nous pourrions déduire des paroles de tous les Pères, condamnant comme schismatiques des évêques assis dans des chaires usurpées, est d’ailleurs assez évidente par elle-même. L’épiscopat est établi pour l’administration de l’Église, et l’évêque est chef dans l’Église [c’est le concile de Nicée 325 et de Chalcédoine 451 can. vi, qui a décrété que tout évêque doit recevoir une charge pastorale]. Il faut donc qu’il ait des sujets. Mais on ne se donne pas à soi-même des sujets. Jésus seul, qui avait reçu de son Père les nations en héritage, pouvait confier à qui il lui plaisait le pouvoir de gouverner les fidèles, c’est-à-dire le pouvoir de juridiction. Il l’a confié aux apôtres et principalement à Pierre, leur chef, avec mission de le transmettre.
« Quant au mode de transmission, qui n’a pas été déterminé par Jésus-Christ lui-même, c’est aux chefs de l’Église qu’il appartient de le fixer. Ce mode a pu varier dans la suite des temps, surtout pour la désignation des sujets qui devaient recevoir la juridiction. Ceux-ci ont été désignés tantôt par élection, tantôt par présentation, tantôt par la seule volonté des successeurs de Pierre, qui possèdent le droit essentiel de libre nomination à toutes les dignités inférieures à la leur.
« Quiconque n’a pas reçu juridiction d’après les règles canoniques en vigueur en ce moment, – sauf le droit imprescriptible du souverain Pasteur – en demeure privé ; eût-il reçu le caractère épiscopal, il n’appartient pas à la hiérarchie de juridiction. N’ayant point de siège ni de sujets, il est évident qu’il n’est point chef dans l’Église, et qu’il ne se rattache pas à la succession apostolique.[1] »

Donc, « Si saint Pierre a reçu seul les clefs pour les communiquer aux autres pasteurs, de qui ceux-ci les recevront-ils, s’ils ne veulent [ou peuvent] plus les recevoir de Pierre ? Sera-ce de l’Église universelle ? Mais l’Église universelle, en tant qu’on lui attribue la juridiction, qu’est-ce autre chose que le corps des pasteurs ? Ce sera donc les pasteurs qui se donneront eux-mêmes les clefs ; et, puisqu’ils les donnent, ils les ont donc, et tout ensemble ils ne les ont pas, puisque la question est de savoir de qui ils les recevront. Se peut-il imaginer de contradiction plus manifeste ? car remarquez cet enchaînement : Pierre reçoit seul les clefs, non pour en remettre la pleine et entière disposition, mais pour en communiquer l’usage aux autres pasteurs. Donc les autres pasteurs sont privés des clefs jusqu’à ce qu’ils les aient reçues de Pierre. En admettant le principe, on ne peut nier la conséquence, et nous venons de voir le principe posé par Tertullien, saint Cyprien, saint Optat de Milève, saint Augustin, saint Éphrem, saint Grégoire de Nysse, saint Innocent et saint Léon. On passe outre cependant, et l’on dit : L’Église donnera les clefs aux pasteurs. Mais qui les donnera à l’Église elle-même ? Les mêmes Pères nous l’apprennent : “Jésus-Christ a donné les clefs à Pierre, et par lui à l’Église.” On n’avance donc rien en recourant à l’Église, si on ne présuppose le consentement de Pierre. N’importe, oublions pour un moment la maxime de Tertullien (“Le Seigneur a donné les clefs à Pierre, et par lui à l’Église”) ; demandons seulement quelle est cette Église douée de juridiction, cette Église de qui les pasteurs recevront les clefs ? Il n’y a point à hésiter, ce sont les pasteurs mêmes. Ainsi l’on soutient ensemble ces deux propositions : les pasteurs n’ont point les clefs ; les pasteurs se donneront les clefs. On met la plénitude de la juridiction là où on a supposé l’absence de toute juridiction, et pour ne pas reconnaître les droits du Saint-Siège, on outrage sans remords ceux du bon sens.[2] »

[1] Père Walter Devivier s. j., Cours d’apologétique chrétienne Ou Exposition raisonnée des fondements de la Foi. Paris/Tournai, Casterman (imprimatur 1907), p. 365-366.
[2] Tradition de l’Église sur l’institution des évêques, Paris 1814, Tome 1, Introduction, pp. xxxiv et xl-xli, ou dans l’éd. de Bruxelles 1830, pp. 13 et 15.